11 juillet 2010

Evangile du jour

dimanche 11 juillet 2010
Quinzième dimanche du temps ordinaire

St Benoît de Nursie (patron de l'Europe), fondateur (480-547), St Pie Ier, pape († 157)



Commentaire du jour
Saint Sévère d'Antioche : « Il est descendu du ciel » (Credo)

Les lectures du jour

Lc 10,25-37.
Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette
question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie
éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que
lis-tu ? »
L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton
prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la
vie. »
Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus :
« Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et
il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de
coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de
l'autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre
côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le
vit et fut saisi de pitié.
Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et
prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste,
en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras
dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai. '
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé
entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté
envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de
même. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Sévère d'Antioche (v. 465-538), évêque
Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947 rev.)

« Il est descendu du ciel » (Credo)

       « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. » Le Christ... n'a pas
dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage
concerne toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté
le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à
bon droit Jérusalem - nom qui signifie « la Paix de Dieu » - et est
descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante.
Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu... Une
fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie...,
la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de
brigands. Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui
laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice,
ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l'image divine (Gn
1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils
l'abattent et la laissent enfin à demi morte...

      La Loi donnée par Moïse a passé..., mais elle a manqué de force, elle
n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé
celle qui gisait... Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes
« qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience,
ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des
boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,1.4)...

      Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom
de Samaritain. Car... c'est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein
de la Loi et faisant voir par ses œuvres « qui est le prochain » et
qu'est-ce que « aimer les autres comme soi-même ».




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