17 juillet 2010

Evangile du jour

samedi 17 juillet 2010
Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Alexis († 404), Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne, martyres († 1794)



Commentaire du jour
Origène : « Voici mon serviteur »

Les lectures du jour

Mt 12,14-21.
Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le
suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma
joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le
jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les
places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui
faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire de l'évangile de Jean 32, 4 ; PG 14, 741-752 (trad. Evangile selon Jean, DDB 1985, p. 116)

« Voici mon serviteur »

      Au cour d'un repas, Jésus se lève de table et se dépouille de ses
vêtements en prenant une apparence d'esclave, comme le montrent ces paroles
: « Il prit un linge et s'en ceignit », pour ne pas être complètement nu et
pour essuyer les pieds de ses disciples avec son propre linge (Jn 13,2-5).
Voyez à quel point s'abaisse la grandeur et la gloire du Verbe fait chair ;
pour laver les pieds de ses disciples : « Il verse de l'eau dans un bassin
».      « Abraham leva les yeux et vit des hommes debout devant lui. De la
porte de sa tente, il courut à leur rencontre et se prosterna à terre en
disant : ' Seigneur, si j'ai trouvé grâce devant toi, ne passe pas sans
t'arrêter chez ton serviteur ' » (Gn 18,2-3). Mais Abraham ne prend pas
lui-même de l'eau et ne déclare pas qu'il va laver les pieds des étrangers,
parce qu'ils sont venus chez lui, mais il dit : « Qu'on apporte de l'eau et
qu'on vous lave les pieds. » Joseph lui non plus n'a pas apporté d'eau pour
laver les pieds de ses onze frères, mais c'était son intendant qui « leur
apporta de l'eau pour se laver les pieds » (Gn 43,24).      Mais celui qui
a déclaré : « Je suis venu non pour être servi mais pour servir » (Mt
20,28) et a dit à juste titre : « Apprenez de moi que je suis doux et
humble de cœur » (Mt 11,29), verse lui-même l'eau dans le bassin. Il savait
que personne, sauf lui, ne pouvait laver les pieds des disciples pour que
cette purification leur permette d'avoir part avec lui. L'eau, je pense,
était une parole capable de laver les pieds des disciples, quand ils
s'approchaient du bassin placé là pour eux par Jésus.




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