12 juillet 2010

Evangile du jour

lundi 12 juillet 2010
Le lundi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Jean Gualbert, abbé (999-1083), St Olivier Plunket, archevêque et martyr (1629-1681)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche...ne perdra pas sa récompense »

Les lectures du jour

Mt 10,34-42.11,1.
Jésus disait aux douze Apôtres : " Ne croyez pas que je sois venu apporter
la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le
glaive.
Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la
belle-fille de sa belle-mère :
on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de
moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne
de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi.
Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause
de moi la gardera.
Qui vous accueille m'accueille ; et qui m'accueille accueille Celui
qui m'a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense
de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste
recevra une récompense d'homme juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de
ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne
perdra pas sa récompense. »
Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis il
partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 45 sur les Actes des Apôtres ; PG 60, 318-320 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 184)

« Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche...ne perdra pas sa récompense »

       « J'étais un étranger, dit le Christ, et vous m'avez accueilli » (Mt
25,35). Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces
petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Puisqu'il s'agit
d'un croyant et d'un frère, même s'il s'agit du plus petit, c'est le Christ
qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le. « Qui reçoit un prophète en
sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète »... Voici les
sentiments qu'on doit avoir en recevant les étrangers : l'empressement, la
joie, la générosité. L'étranger est toujours timide et honteux. Si son hôte
ne le reçoit pas avec joie, il se retire en se sentant méprisé, car il est
pire d'être reçu de la sorte que de ne pas être reçu du tout.

      Aie donc une maison où le Christ trouve sa demeure. Dis : « Voici la
chambre du Christ. Voici la demeure qui lui est réservée ». Même si elle
est très simple, il ne la dédaignera pas. Le Christ est nu, étranger ; il
ne lui faut qu'un toit. Donne-lui au moins cela ; ne sois pas cruel et
inhumain. Toi qui montres tant d'ardeur pour les biens matériels, ne reste
pas froid pour les richesses de l'esprit... Tu as un local pour ta voiture,
et tu n'en aurais aucun pour le Christ vagabond ? Abraham recevait les
étrangers là où il demeurait (Gn 18). Sa femme les traitait comme si elle
était la servante, et eux, les maîtres. Ni l'un ni l'autre ne savaient
qu'ils recevaient le Christ, qu'ils accueillaient des anges. S'ils
l'avaient su, ils se seraient dépouillés de tout. Nous qui savons
reconnaître le Christ, montrons encore plus d'empressement qu'eux qui
croyaient ne recevoir que des hommes.




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