21 juillet 2010

Evangile du jour

mercredi 21 juillet 2010
Le mercredi de la 16e semaine du temps ordinaire

St Laurent de Brindisi, Docteur de l'Église (1559-1619)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend » (Mt 13,23)

Les lectures du jour

Mt 13,1-9.
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du
lac.
Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une
barque où il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le
semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux
sont venus tout manger.
D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de
terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D'autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et
les ont étouffés.
D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison
de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 101-105, 108

« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend » (Mt 13,23)

      Le Christ, parole unique de l'Écriture Sainte : Dans la
condescendance de sa bonté, Dieu, pour se révéler aux hommes, leur parle en
paroles humaines : « En effet, les paroles de Dieu, exprimées en langues
humaines, ont pris la ressemblance du langage humain, de même que le Verbe
du Père éternel, ayant assumé l'infirmité de notre chair, est devenu
semblable aux hommes » (Vatican II DV 13). A travers toutes les paroles de
l'Écriture Sainte, Dieu ne dit qu'une seule Parole, son Verbe unique en qui
il se dit tout entier (He 1,1-3) : « Rappelez-vous que c'est une même
Parole de Dieu qui s'étend dans toutes les Écritures, que c'est un même
Verbe qui résonne dans la bouche de tous les écrivains sacrés, lui qui,
étant au commencement Dieu auprès de Dieu, n'y a pas besoin de syllabes
parce qu'il n'y est pas soumis au temps » (Saint Augustin).      Pour cette
raison, l'Église a toujours vénéré les divines Écritures comme elle vénère
aussi le Corps du Seigneur. Elle ne cesse de présenter aux fidèles le Pain
de vie pris sur la table de la Parole de Dieu et du Corps du Christ (DV
21). Dans l'Écriture Sainte, l'Église trouve sans cesse sa nourriture et sa
force, car en elle, elle n'accueille pas seulement une parole humaine, mais
ce qu'elle est réellement : la Parole de Dieu (1Th 2,13). « Dans les Saints
Livres, en effet, le Père qui est aux Cieux vient avec tendresse au-devant
de ses fils et entre en conversation avec eux » (DV 21).      Dieu est
l'auteur de l'Écriture Sainte. « La vérité divinement révélée, que
contiennent et présentent les livres de la Sainte Écriture, y a été
consignée sous l'inspiration de l'Esprit Saint » (DV 11)...
      Cependant, la foi chrétienne n'est pas une « religion du Livre ». Le
christianisme est la religion de la « Parole » de Dieu, « non d'un verbe
écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant » (Saint Bernard). Pour que
les Lettres sacrées ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant, par l'Esprit Saint nous « ouvre l'esprit à
l'intelligence des Écritures » (Lc 24,45).




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