18 juillet 2010

Evangile du jour

dimanche 18 juillet 2010
Seizième dimanche du temps ordinaire

St Frédéric, évêque et martyr († 838)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : Marthe et Marie

Les lectures du jour

Lc 10,38-42.
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village.
Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du
Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle
intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma
sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu
t'agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne
lui sera pas enlevée. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Chemin de perfection, ch. 17, 5-7 (trad. OC, Cerf, p.761)

Marthe et Marie

      Sainte Marthe était sainte, bien qu'on ne dise pas qu'elle était
contemplative. Et que pouvez-vous désirer de plus que de ressembler à cette
bienheureuse femme, qui mérita de posséder tant de fois Jésus Christ notre
Seigneur dans sa maison, de lui préparer sa nourriture, de le servir, de
manger à sa table ? Si elle était demeurée absorbée comme sa sœur, il n'y
aurait eu personne pour préparer le repas de cet hôte divin. Eh bien !
Imaginez que notre monastère est la maison de sainte Marthe et qu'il doit y
avoir divers offices. Celles que Dieu conduit par la vie active ne doivent
pas murmurer contre celles qu'elles verront abîmées dans la
contemplation... Qu'elles s'estiment heureuses de servir avec Marthe.
Qu'elles songent également que la véritable humilité consiste, en grande
partie, dans l'acceptation empressée de ce qu'il plaît au Seigneur
d'ordonner de nous, et dans la conviction qu'on est indigne de porter le
nom de ses serviteurs.

      Donc, si contempler, faire oraison mentale ou vocale, soigner les
malades, servir dans les emplois de la maison, se livrer aux travaux, même
les plus vils, n'est autre chose que rendre ses devoirs à l'hôte divin qui
vient loger, manger et se reposer chez nous, que nous importe de le servir
d'une manière ou d'une autre ?

      Je suis loin de dire que vous ne devez pas vous efforcer d'arriver à
la contemplation, je dis simplement que vous devez vous exercer à des
fonctions diverses. La contemplation, en effet, n'est pas laissée à votre
choix, mais à celui du Seigneur... Laissez faire le Maître de la maison.




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