10 juillet 2009

Evangile du jour

vendredi 10 juillet 2009
Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire

Stes Rufine et Seconde, martyres (3ème s.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : « Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »

Les lectures du jour

Mt 10,16-23.
« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez
donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous
flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y
aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz
ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette
heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui
parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants
se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura
persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je
vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël
quand le Fils de l'homme viendra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, août 1961 (trad. Cerf 1964, p. 479)

« Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »

      En faisant retour sur moi-même et sur les vicissitudes variées de mon
humble vie, je dois reconnaître que le Seigneur m'a dispensé jusqu'ici de
ces tribulations qui, pour tant d'âmes, rendent difficile et sans attrait
le service de la vérité, de la justice et de la charité... Ô Dieu bon,
comment vous remercier des égards qu'on m'aura toujours réservés partout où
je me serai rendu en votre nom, et toujours par pure obéissance non à ma
volonté mais à la vôtre ? « Que vous rendrai-je, Seigneur, pour tout ce que
vous m'avez accordé ? » (Ps 115,12) Je le vois bien, la réponse à faire à
moi-même et au Seigneur est toujours de « prendre le calice du salut et
invoquer le nom du Seigneur » (v. 13).

      J'y ai déjà fait allusion dans ces pages : si un jour m'arrive une
grande tribulation, il faudra bien l'accueillir ; et si elle se fait
attendre encore un peu, je dois continuer à m'abreuver du sang de Jésus
avec ce cortège de tribulations petites ou grandes dont la bonté du
Seigneur voudra l'entourer. J'ai toujours été très impressionné, et
maintenant encore, par ce petit psaume 130 qui dit : « Seigneur, mon coeur
ne se gonfle pas et mes yeux ne se lèvent pas devant toi ; je ne cours pas
après de grandes choses plus hautes que moi. Non, je tiens mon âme en paix
et en silence. Comme un enfant dans les bras de sa mère, voilà comment est
mon âme ». Oh, comme j'aime ces paroles ! Mais si je devais me troubler
vers la fin de ma vie, mon Seigneur Jésus, tu me fortifierais dans la
tribulation. Ton sang, ton sang que je continuerai à boire à ton calice,
c'est-à-dire à ton coeur, sera pour moi un gage de salut et de joie
éternelle. « La légère tribulation d'un moment nous prépare, bien au-delà
de toute mesure, une masse éternelle de gloire. » (2Co 4,17)




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