24 mars 2012

Evangile du jour

samedi 24 mars 2012
Le samedi de la 4e semaine de Carêmere

Ste Catherine de Suède (1330 - 1381),  Bse Marie Karłowska (1865-1935)



Commentaire du jour
Bienheureux Titus Brandsma : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »

Les lectures du jour

Jn 7,40-53.


Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : " C'est vraiment lui, le grand Prophète!"
D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ?
L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! »
C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet.
Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? »
Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit :
« Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils rentrèrent chacun chez soi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyr (1881-1942)
Invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163)

« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »

Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on
l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas
d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne
aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore
que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé...
C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même
des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est
pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques
siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les
cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour
est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde
comme il est beau d'aimer ! Le néo-paganisme [du nazisme] peut
répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons
vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas
l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus
forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et
l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa
puissance pour conquérir et captiver les cœurs de hommes.




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