15 mars 2012

Evangile du jour

jeudi 15 mars 2012
Le jeudi de la 3e semaine de Carême

Ste Louise de Marillac, fondatrice des filles de la Charité (1591-1660)



Commentaire du jour
Saint Amédée de Lausanne : Le doigt de Dieu

Les lectures du jour

Lc 11,14-23.


Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule fut dans l'admiration.
Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Amédée de Lausanne (1108-1159), moine cistercien, puis évêque
4e Homélie mariale ; SC 72 (trad. SC, p. 115 rev.)

Le doigt de Dieu

      « Que ta main intervienne pour me secourir ! » (Ps 118,173) C'est le
Fils unique du Père qu'on appelle la main de Dieu, lui par qui Dieu a tout
créé. Cette main est intervenue quand elle a pris notre chair, non
seulement en ne causant aucune blessure à sa mère, mais encore, selon le
témoignage du prophète, en prenant sur elle nos maladies, en se chargeant
de nos souffrances (Is 53,4).

      Oui vraiment, cette main toute pleine de remèdes et de médicaments a
guéri toute maladie. Elle a écarté tout ce qui conduit à la mort ; elle a
ressuscité des morts ; elle a brisé les portes de l'enfer ; elle a enchaîné
le fort et l'a dépouillé de ses armes ; elle a ouvert le ciel ; elle a
répandu l'Esprit d'amour dans le cœur des siens. Cette main délivre les
prisonniers et éclaire les aveugles ; elle relève ceux qui sont tombés ;
elle aime les justes et garde les étrangers ; elle accueille l'orphelin et
la veuve. Elle arrache à la tentation ceux qui sont menacés d'y succomber ;
elle restaure par son réconfort ceux qui souffrent ; elle redonne la joie
aux affligés ; elle abrite sous son ombre ceux qui peinent ; elle écrit
pour ceux qui veulent méditer sa Loi ; elle touche et bénit le cœur de ceux
qui prient ; elle les affermit dans l'amour par son contact ; elle les fait
progresser et persévérer dans leurs œuvres. Enfin, elle les conduit à la
patrie ; elle les ramène au Père.

      Car si elle s'est faite chair, c'est pour attirer l'homme par un
homme, unissant notre chair à sa chair, pour ramener dans son amour la
brebis errante à Dieu, le Père tout-puissant et invisible. Puisque cette
brebis, pour avoir quitté Dieu, était tombée dans la chair, il était
nécessaire que le mystère de l'Incarnation de cette main la conduise, pour
la soulever et pour la ramener au Père (Lc 15,4s).    




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