23 mars 2012

Evangile du jour

vendredi 23 mars 2012
Le vendredi de la 4e semaine de Carême

St Turibe de Mongrovejo, évêque († 1606)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? »

Les lectures du jour

Jn 7,1-2.10.25-30.


Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
La fête juive des Tentes approchait.
Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ?
Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »
On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in Misericordia » § 8 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? »

      Le mystère pascal, c'est le Christ au sommet de la révélation de
l'insondable mystère de Dieu. C'est alors que s'accomplissent en plénitude
les paroles prononcées au Cénacle : « Qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14,9).
En effet, le Christ, que le Père « n'a pas épargné » (Rm 8,32) en faveur de
l'homme, et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n'a pas été
l'objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la
plénitude de l'amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui,
envers tous les hommes. « Il n'est pas le Dieu des morts, mais des
vivants » (Mc 12,27).

      Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l'amour
miséricordieux, justement parce qu'il a accepté la croix comme chemin vers
la résurrection. Et c'est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la
croix du Christ, de sa Passion et de sa mort, notre foi et notre espérance
se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour,
le premier de la semaine..., vint au milieu de ses disciples » au Cénacle
où « ils se trouvaient..., souffla sur eux, et leur dit :  Recevez l'Esprit
Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à
qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20,19s).

      Voici que le Fils de Dieu, dans sa résurrection, a fait l'expérience
radicale de la miséricorde, c'est-à-dire de l'amour du Père plus fort que
la mort. Et c'est aussi le même Christ, qui...se révèle comme source
inépuisable de la miséricorde, de l'amour...plus fort que le péché.




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