20 mars 2012

Evangile du jour

mardi 20 mars 2012
Le mardi de la 4e semaine de Carême

St Joseph BILCZEWSKI, évêque (1860-1923)



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « Veux-tu guérir ? » : le carême conduit les catéchumènes à la piscine du baptême

Les lectures du jour

Jn 5,1-16.


A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.

Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon pour le carême (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 39 rev.)

« Veux-tu guérir ? » : le carême conduit les catéchumènes à la piscine du baptême

      Le nombre de quarante, frères très chers, a une valeur symbolique,
liée au mystère de notre salut. En effet, lorsque dans les premiers temps,
la méchanceté des hommes eut envahi la surface de la terre, c'est pendant
quarante jours que Dieu a fait tomber les eaux du ciel et a inondé la terre
entière sous les pluies du déluge (Gn 7). Dès cette époque, l'histoire du
salut était donc annoncée symboliquement : pendant quarante jours, la pluie
est tombée pour purifier le monde. Maintenant, c'est aussi pendant les
quarante jours du carême que la miséricorde est offerte aux hommes pour
qu'ils se purifient...

      Oui, le déluge est le symbole du baptême ; ce qui s'est produit alors
s'accomplit encore aujourd'hui... Quand les péchés de toute la terre ont
disparu, noyés au fond de l'abîme, la sainteté a pu s'élever tout près du
ciel ; voilà ce qui se réalise maintenant aussi dans l'Église du Christ...
Portée par l'eau du baptême, elle s'élève près du ciel ; les superstitions
et les idoles sont englouties, et sur terre se répand la foi, jaillie de
l'arche du Sauveur... Certes, nous-mêmes sommes pécheurs..., et ce monde
sera détruit. Seuls échapperont à la ruine ceux que l'arche portera
enfermés en son sein. Cette arche, c'est l'Église... Oui, nous vous
l'annonçons, ce monde fera naufrage ; c'est pourquoi nous vous exhortons,
vous, tous les hommes, à vous réfugier dans ce sanctuaire.




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