01 octobre 2007

Evangile du jour

lundi 01 octobre 2007
Le lundi de la 26e semaine du temps ordinaire

Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, o.c.d. (+ 1897)



Commentaire du jour
Clément d'Alexandrie : « Qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille »

Les lectures du jour

Lc 9,46-50.
Une discussion s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus
grand parmi eux.
Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un
enfant, le plaça à côté de lui
et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il
accueille. Et celui qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé.
Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est
grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un
chasser les esprits mauvais en ton nom, et nous avons voulu l'en empêcher,
car il n'est pas avec nous pour te suivre. »
Jésus lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous
est pour vous. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Clément d'Alexandrie (150-vers 215), théologien
Le Pédagogue, I, 21-24 (trad. Migne 1991, p. 45)

« Qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille »

      « Leurs petits enfants, dit l'Ecriture, seront portés sur les épaules
et consolés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, moi aussi
je vous consolerai » (Is 66,12-13). La mère attire à elle ses petits
enfants et nous, nous cherchons notre mère, l'Eglise. Tout être faible et
tendre, dont la faiblesse a besoin de secours, est gracieux, doux, charmant
; Dieu ne refuse pas son secours à un être si jeune. Les parents vouent une
tendresse particulière à leurs petits... De même, le Père de toute la
création accueille ceux qui se réfugient auprès de lui, les régénère par
l'Esprit et les adopte pour ses fils ; il connaît leur douceur et c'est eux
seuls qu'il aime, secourt, défend ; c'est pourquoi il les nomme ses petits
enfants (cf Jn 13,33)…

      Le Saint Esprit, parlant par la bouche d'Isaïe, applique au Seigneur
lui-même le terme de petit enfant : «  Voici qu'un petit enfant nous est
né, un fils nous a été donné… » (Is 9,5). Quel est donc ce petit enfant, ce
nouveau-né, à l'image de qui nous sommes de petits enfants ? Par le même
prophète, l'Esprit nous décrit sa grandeur : « Conseiller admirable, Dieu
puissant, Père éternel, Prince de la paix » (v. 6).

      O le grand Dieu ! O l'enfant parfait ! Le Fils est dans le Père et le
Père est dans le Fils. Pourrait-elle n'être pas parfaite, l'éducation que
donne ce petit enfant ? Elle nous englobe tous pour nous guider, nous, ses
petits enfants. Il a étendu sur nous les mains, et nous avons mis en elles
toute notre foi. A ce petit enfant, Jean Baptiste rend témoignage lui aussi
: « Voici, dit-il, l'agneau de Dieu » (Jn 1,29). Puisque l'Écriture nomme
agneaux les tout petits enfants, il a appelé « agneau de Dieu » le Verbe
Dieu qui pour nous s'est fait homme et a voulu être en tout semblable à
nous, lui, le Fils de Dieu, le petit enfant du Père.




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