24 octobre 2007

Evangile du jour

mercredi 24 octobre 2007
Le mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire

Saint Antoine-Marie Claret (1807-1870)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Tenez-vous prêts »

Les lectures du jour

Lc 12,39-48.
Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le
voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que
le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à
tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le
maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps
voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se
met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas
prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien
préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa
conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on
demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 77 sur St Matthieu (trad. cf Véricel, Les Pères commentent, p. 252)

« Tenez-vous prêts »

« C'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme
viendra. » Jésus leur dit cela pour que les disciples restent éveillés,
qu'ils soient toujours prêts. S'il leur dit qu'il viendra quand ils ne s'y
attendront pas, c'est qu'il veut les pousser à pratiquer la vertu avec zèle
et sans relâche. C'est comme s'il leur disait : « Si les gens savaient
quand ils vont mourir, ils seraient parfaitement prêts pour ce jour »...
Mais le moment de la fin de notre vie est un secret qui échappe à chaque
homme... Voilà pourquoi le Seigneur exige deux qualités de son
serviteur : qu'il soit fidèle, pour qu'il ne s'attribue à lui-même rien de
ce qui appartient à son maître, et qu'il soit avisé, pour administrer
convenablement tout ce qu'on lui a confié. Il nous faut donc ces deux
qualités pour être prêts à l'arrivée du Maître... Car voici ce qui arrive
du fait que nous ne connaissons pas le jour de notre rencontre avec lui :
on se dit : « Mon maître tarde à venir ». Le serviteur fidèle et avisé n'a
pas de pensée semblable. Malheureux, sous prétexte que ton Maître tarde, tu
t'imagines qu'il ne va pas venir du tout ? Son arrivée est certaine.
Pourquoi ne restes-tu donc pas sur tes gardes ? Non, le Seigneur n'est pas
lent à venir ; ce retard n'est que dans l'imagination du mauvais serviteur.




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