05 octobre 2007

Evangile du jour

vendredi 05 octobre 2007
Le vendredi de la 26e semaine du temps ordinaire

Sainte Fleur (1300-1347), Sainte Marie-Faustine, (+ 1938)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

Les lectures du jour

Lc 10,13-16.
Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les
miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a
longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient
assis dans la cendre en signe de pénitence.
En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du
Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras
jusqu'au séjour des morts !
Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et
celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et Spes », §40, 46 (trad. bréviaire)

« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

Née de l'amour du Père éternel, fondée dans le temps par le Christ
Rédempteur, rassemblée dans l'Esprit Saint, l'Eglise poursuit une fin
salvifique et eschatologique qui ne peut être pleinement atteinte que dans
le monde à venir. Mais, dès maintenant présente sur cette terre, elle se
compose d'hommes, de membres de la cité terrestre, qui ont pour vocation de
former, au sein même de l'histoire humaine, la famille des enfants de Dieu,
qui doit croître sans cesse jusqu'à la venue du Seigneur… A la fois «
assemblée visible et communauté spirituelle » (Lumen Gentium 8), l'Eglise
fait ainsi route avec toute l'humanité et partage le sort terrestre du
monde ; elle est comme le ferment et, pour ainsi dire l'âme de la société
humaine appelée à être renouvelée dans le Christ et transformée en famille
de Dieu... La compénétration de la cité terrestre et de la cité
céleste ne peut être perçue que par la foi ; elle demeure même comme le
mystère de l'histoire humaine, perturbée par le péché jusqu'à la pleine
révélation de la gloire des fils de Dieu. L'Église, en poursuivant sa fin
propre, le salut, ne fait pas seulement que l'homme communie à la vie
divine ; elle répand aussi sa lumière en la faisant rejaillir en quelque
sorte sur le monde entier ; et cela surtout du fait qu'elle guérit et
surélève la dignité de la personne humaine, qu'elle fortifie la cohésion de
la société, et qu'elle donne à l'activité quotidienne des hommes une
orientation et une signification plus profondes. C'est ainsi, l'Église le
croit, que, par chacun de ses membres comme par toute la communauté qu'elle
constitue, elle peut beaucoup contribuer à humaniser davantage la famille
des hommes et son histoire... L'Église, tandis qu'elle aide le monde
et reçoit beaucoup de lui, tend à un seul but : que vienne le règne de Dieu
et que s'établisse le salut de l'humanité. Tout le bien que le peuple de
Dieu, au temps de son pèlerinage terrestre, peut procurer à la famille
humaine, découle de ce fait que l'Église est « le sacrement universel du
salut », elle qui manifeste et réalise en même temps le mystère de l'amour
de Dieu envers l'homme.




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