30 septembre 2007

Evangile du jour

dimanche 30 septembre 2007
Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire

Saint Jérôme (340-420)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Un pauvre…était couché devant le portail »

Les lectures du jour

Lc 16,19-31.
« Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait
chaque jour des festins somptueux.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ;
mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les anges l'emportèrent auprès d'Abraham. Le riche
mourut aussi, et on l'enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et
vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : 'Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare
tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car
je souffre terriblement dans cette fournaise. —
Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant
ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et
toi, c'est ton tour de souffrir.
De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui
voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus,
on ne vienne pas vers nous.'
Le riche répliqua : 'Eh bien ! père, je te prie d'envoyer Lazare dans la
maison de mon père.
J'ai cinq frères : qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux
aussi, dans ce lieu de torture !'
Abraham lui dit : 'Ils ont Moïse et les Prophètes : qu'ils les écoutent ! ¦
Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient
les trouver, ils se convertiront.'
Abraham répondit : 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un
pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus.'
»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps, « Gaudium et Spes », § 69

« Un pauvre…était couché devant le portail »

Dieu a destiné la terre et tout ce qu'elle contient à l'usage de tous
les hommes et de tous les peuples, en sorte que les biens de la création
doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon la règle de la
justice, inséparable de la charité. Quelles que soient les formes de la
propriété, adaptées aux légitimes institutions des peuples, selon des
circonstances diverses et changeantes, on doit toujours tenir compte de
cette destination universelle des biens. C'est pourquoi l'homme, dans
l'usage qu'il en fait, ne doit jamais tenir les choses qu'il possède
légitimement comme n'appartenant qu'à lui, mais les regarder aussi comme
communes : en ce sens qu'elles puissent profiter non seulement à lui, mais
aussi aux autres. D'ailleurs, tous les hommes ont le droit d'avoir
une part suffisante de biens pour eux-mêmes et leur famille. C'est ce
qu'ont pensé les Pères et les Docteurs de l'Eglise qui enseignaient que
l'on est tenu d'aider les pauvres, et pas seulement au moyen de son
superflu. Quant à celui qui se trouve dans l'extrême nécessité, il a le
droit de se procurer l'indispensable à partir des richesses d'autrui. (Ici
vaut l'ancien principe « In extrema necessitate omnia sunt communia, id
est communicanda ». Il est clair que, pour une application exacte de ce
principe, toutes les conditions moralement requises doivent être remplies.)
Devant un si grand nombre d'affamés de par le monde, le Concile insiste
auprès de tous et auprès des autorités pour qu'ils se souviennent de ce mot
des Pères : « Donne à manger à celui qui meurt de faim car, si tu ne lui as
pas donné à manger, tu l'as tué » ; et que, selon les possibilités de
chacun, ils partagent et emploient vraiment leurs biens en procurant avant
tout aux individus et aux peuples les moyens qui leur permettront de
s'aider eux-mêmes et de se développer.




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