11 octobre 2007

Evangile du jour

jeudi 11 octobre 2007
Le jeudi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint Firmin (+ 552)



Commentaire du jour
Saint Macaire : « Combien plus votre Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint ? »

Les lectures du jour

Lc 11,5-13.
Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le
trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains
:
un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir.'
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter !
Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par
amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera
tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous
trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui
frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un
poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un oeuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux
qui le lui demandent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Macaire (? - 405), moine en Égypte
Homélie n° 16, 3ème collection (trad. SC 275, p.205)

« Combien plus votre Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint ? »

Pour obtenir le pain du corps, le mendiant n'éprouve aucune gêne à
frapper à la porte et à réclamer ; et s'il ne reçoit pas, il entre plus
avant et demande avec plus de sans-gêne du pain, un vêtement ou des
sandales pour le soulagement de son corps. Tant qu'il n'a rien reçu, il ne
s'en va pas, même si on le chasse. Nous qui cherchons à recevoir le pain
céleste et véritable pour fortifier notre âme, nous qui désirons revêtir
les vêtements célestes de lumière et aspirons à chausser les sandales
immatérielles de l'Esprit pour le soulagement de l'âme immortelle, combien
plus devons-nous, inlassablement et résolument, avec foi et amour,
patienter toujours, frapper à la porte spirituelle de Dieu et demander avec
une parfaite constance d'être jugés dignes de la vie éternelle. C'est
ainsi que le Seigneur « prononçait une parabole sur ce qu'il faut toujours
prier sans se lasser » (Lc 18,1), puis ajoutait ces mots : Combien plus
notre Père céleste « rendra-t-il justice à ceux qui crient vers lui nuit et
jour » (v.6). Et encore, au sujet de l'ami : « Même si ce n'est pas en
qualité d'ami qu'il lui donne, il se lèvera à cause de son sans-gêne et lui
donnera tout ce dont il a besoin ». Il ajoute alors : « Demandez, et l'on
vous donnera ; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira.
Car celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve, et à celui qui
frappe on ouvrira. » Et il poursuit : « Si donc vous, qui êtes mauvais,
savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père
céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui l'en prient ! » C'est pour
cela que le Seigneur nous exhorte à demander toujours, inlassablement et
avec ténacité, à chercher et à frapper continuellement : car il a promis de
donner à ceux qui demandent, cherchent et frappent, non à ceux qui ne
demandent pas. C'est en étant prié, supplié et aimé qu'il veut nous donner
la vie éternelle.




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