05 septembre 2007

Evangile du jour

mercredi 05 septembre 2007
Le mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire

Sainte Raïssa (IIIème - IVème siècle)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : Le Christ médecin

Les lectures du jour

Lc 4,38-44.
En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de
Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa
faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la
malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de
diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun
d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es
le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur
interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les
foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le
retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour
leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que
j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne
Nouvelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Marc, no. 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 51)

Le Christ médecin

      « La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait de la fièvre ».
Puisse le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d'une seule
parole la fièvre de nos péchés. Chacun d'entre nous est pris de fièvre.
Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous
nos défauts sont autant d'accès de fièvre. Demandons aux apôtres de prier
Jésus afin qu'il vienne auprès de nous et qu'il nous prenne la main ; car
dès qu'il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra.

      Le chef des médecins est un médecin éminent et sérieux. Moïse est un
médecin, Isaïe et tous les saints sont des médecins ; mais Jésus, lui, est
le chef des médecins. Il sait parfaitement palper le pouls et sonder les
secrets des maladies. Il ne touche ni le front, ni l'oreille, ni aucune
autre partie du corps, mais il prend la main… Quand notre main révèle les
symptômes de nos mauvaises actions, nous ne pouvons pas nous relever, nous
sommes incapables de marcher, car nous sommes vraiment malades... Mais ce
médecin miséricordieux s'approche lui-même du lit ; celui qui avait porté
une brebis malade sur ses épaules s'avance à présent vers notre lit.




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