22 septembre 2007

Evangile du jour

samedi 22 septembre 2007
Le samedi de la 24e semaine du temps ordinaire

St Maurice et comp. martyrs de la Légion Thébéenne (v. 286), St Thomas de Villeneuve, archevêque (+ 1555)



Commentaire du jour
Saint Bonaventure : « La semence, c'est la parole de Dieu »

Les lectures du jour

Lc 8,4-15.
Comme une grande foule se rassemblait, et que de toutes les villes on
venait vers Jésus, il dit en parabole :
« Le semeur est sorti pour semer la semence. Comme il semait, du grain est
tombé au bord du chemin, les passants l'ont piétiné, et les oiseaux du ciel
ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi dans les pierres, il a poussé, et il a séché parce
qu'il n'avait pas d'humidité.
Du grain est tombé aussi au milieu des ronces, et, en poussant, les ronces
l'ont étouffé.
Enfin, du grain est tombé dans la bonne terre, il a poussé, et il a porté
du fruit au centuple. » En disant cela, il élevait la voix : « Celui qui a
des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
Ses disciples lui demandaient quel était le sens de cette parabole.
Il leur déclara : « A vous il est donné de connaître les mystères du
royaume de Dieu, mais les autres n'ont que les paraboles, afin que se
réalise la prophétie : Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans
comprendre.
Voici le sens de la parabole. La semence, c'est la parole de Dieu.
Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui ont entendu ; puis le
démon survient et il enlève de leur coeur la Parole, pour les empêcher de
croire et d'être sauvés.
Ceux qui sont dans les pierres, lorsqu'ils entendent, ils accueillent la
Parole avec joie ; mais ils n'ont pas de racines, ils croient pour un
moment, et, au moment de l'épreuve, ils abandonnent.
Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui
sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs
de la vie, et ne parviennent pas à maturité.
Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la
Parole dans un coeur bon et généreux, la retiennent, et portent du fruit
par leur persévérance.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Breviloquium, Prologue, 2-5, (trad. Éds. franciscaines, Paris 1966, p. 85-89 ; cf bréviaire)

« La semence, c'est la parole de Dieu »

L'origine de l'Écriture ne se situe pas dans la recherche humaine,
mais dans la divine révélation qui provient du « Père des lumières », « de
qui toute paternité au ciel et sur terre tire son nom » (Jc 1,17;Ép 3,15).
De lui, par son Fils Jésus Christ, s'écoule en nous l'Esprit Saint. Par
l'Esprit Saint, partageant et distribuant ses dons à chacun de nous selon
sa volonté (He 2,4), la foi nous est donnée et « par la foi, le Christ
habite en nos coeurs » (Ép 3,17). De cette connaissance de Jésus Christ
découle, comme de sa source, la fermeté et l'intelligence de toute la
sainte Écriture. Il est donc impossible d'entrer dans la connaissance de
l'Écriture sans posséder d'abord la foi infuse du Christ, comme la lumière,
la porte et le fondement de toute l'Écriture… L'aboutissement ou le
fruit de la sainte Écriture n'est pas n'importe quoi, c'est la plénitude du
bonheur éternel. Car dans l'Écriture sont « les paroles de la vie éternelle
» (Jn 6,68) ; elle est donc écrite, non seulement pour que nous croyions,
mais aussi pour que nous possédions la vie éternelle dans laquelle nous
verrons, nous aimerons et où nos désirs seront entièrement comblés. Alors,
nos désirs étant comblés, nous connaîtrons vraiment « l'amour qui surpasse
toute connaissance » et ainsi nous serons « remplis de la plénitude de Dieu
» (Ep 3,19). C'est à cette plénitude que la divine Écriture s'efforce de
nous introduire ; c'est donc en vue de cette fin, c'est dans cette
intention que la sainte Écriture doit être étudiée, enseignée et entendue.




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