18 septembre 2007

Evangile du jour

mardi 18 septembre 2007
Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire

Sainte Nadège, vierge et martyre, St Joseph de Copertino (+ 1663)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »

Les lectures du jour

Lc 7,11-17.
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route
avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un
mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une
foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne
pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit
: « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à
sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand
prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Traité sur l'Evangile de saint Luc, 5, 89, 91-92 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p. 132 ; cf SC 45, p.215)

« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »

      Même si les symptômes de la mort ont enlevé tout espoir de vie, même
si les corps des défunts gisent près du tombeau, cependant, à la voix de
Dieu, les cadavres déjà prêts à se décomposer se relèvent, retrouvent la
parole ; le fils est rendu à sa mère, il est rappelé du tombeau, il en est
arraché. Quel est ce tombeau, le tien? Tes mauvaises habitudes, ton manque
de foi. C'est de ce tombeau que le Christ te délivre, de ce tombeau que tu
ressusciteras, si tu écoutes la Parole de Dieu. Même si ton péché est si
grave que tu ne peux pas le laver toi-même par les larmes de ton repentir,
l'Église, ta mère, pleurera pour toi, elle qui intervient pour chacun de
ses fils comme une mère veuve pour son fils unique. Car elle compatit par
une sorte de souffrance spirituelle qui lui est naturelle, lorsqu'elle voit
que ses enfants sont entraînés vers la mort par des péchés fatals...

      Qu'elle pleure donc, cette pieuse mère; que la foule l'accompagne ;
que non seulement une foule, mais une foule considérable compatisse à cette
tendre mère. Alors tu ressusciteras dans ton tombeau, tu en seras délivré ;
les porteurs s'arrêteront, tu te mettras à dire des paroles de vivant, tous
seront stupéfaits. L'exemple d'un seul en corrigera beaucoup et ils
loueront Dieu de nous avoir accordé de tels remèdes pour éviter la mort.





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