24 mai 2012

Evangile du jour

jeudi 24 mai 2012
Le jeudi de la 7e semaine de Pâques

Sts Donatien et Rogatien, martyrs (3e s.),  Bx Louis Zéphyrin Moreau, Évêque († 1901)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « Qu'ils soient un en nous, pour que le monde croie »

Les lectures du jour

Jn 17,20-26.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.
Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un :
moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Discours du 30/06/2005 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Qu'ils soient un en nous, pour que le monde croie »

[Dans les relations entre catholiques et orthodoxes] la recherche
théologique, qui doit affronter des questions complexes et trouver des
solutions qui ne soient pas réductrices, représente un engagement sérieux,
auquel nous ne pouvons pas nous soustraire. S'il est vrai que le Seigneur
appelle avec force ses disciples à construire l'unité dans la charité et
dans la vérité, s'il est vrai que l'appel œcuménique constitue une
invitation pressante à réédifier, dans la réconciliation et dans la paix,
l'unité gravement endommagée entre tous les chrétiens, si nous ne pouvons
ignorer que la division rend moins efficace la très sainte cause de la
prédication de l'Évangile à chaque créature (Mc 16,15), comment
pouvons-nous nous soustraire au devoir d'examiner avec clarté et bonne
volonté nos différences, en les affrontant avec l'intime conviction
qu'elles doivent être résolues? L'unité que nous recherchons n'est ni
absorption, ni fusion, mais respect de la plénitude multiforme de l'Église
qui, conformément à la volonté de son fondateur Jésus Christ, doit être
toujours « une, sainte, catholique et apostolique ». Cette consigne a
trouvé son plein écho dans la profession de foi intangible de tous les
chrétiens, le Credo élaboré par les Pères des conciles œcuméniques de Nicée
et de Constantinople. Le Concile du Vatican a reconnu avec lucidité
le trésor que possède l'Orient et dont l'Occident « a pris de nombreuses
choses »...; il a exhorté à ne pas oublier combien de souffrances l'Orient
a endurées pour conserver sa foi... Il a encouragé à considérer l'Orient et
l'Occident comme des tesselles d'une mosaïque qui composent le visage
resplendissant du Pantocrátor, le Christ Maître de tout (Ap 15,3), dont la
main bénit le monde entier, tout l'Oikoumené. Le Concile est allé plus loin
en affirmant : « Il n'est donc pas étonnant que certains aspects du mystère
révélé aient été parfois mieux saisis et mieux exposés par l'un que par
l'autre, si bien que ces diverses formules théologiques doivent souvent
être considérées comme plus complémentaires qu'opposées » (Unitatis
redintegratio, 17).




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