05 mai 2012

Evangile du jour

samedi 05 mai 2012
Le samedi de la 4e semaine de Pâques

St Antonin de Florence († 1459)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Celui qui m'a vu a vu le Père »

Les lectures du jour

Jn 14,7-14.


A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu."
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres.
Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père.
Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon nom, moi, je le ferai.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in Misericordia » § 2 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Celui qui m'a vu a vu le Père »

Dans le Christ et par le Christ, Dieu devient visible dans sa
miséricorde, c'est-à-dire qu'est mis en relief l'attribut de la divinité
que l'Ancien Testament, à travers différents termes et concepts, avait déjà
défini comme la « miséricorde ». Le Christ confère à toute la tradition
vétéro-testamentaire de la miséricorde divine sa signification définitive.
Non seulement il en parle et l'explique à l'aide d'images et de paraboles,
mais surtout il l'incarne et la personnifie ; il est lui-même, en un
certain sens, la miséricorde. Pour ceux qui la voient et la trouvent en
lui, Dieu devient visible comme le Père « riche en miséricorde » (Ep 2,4).
Plus peut-être que celle de l'homme d'autrefois, la mentalité
contemporaine semble s'opposer au Dieu de miséricorde, et elle tend à
éliminer de la vie et à ôter du cœur humain la notion même de miséricorde.
Le mot et l'idée de miséricorde semblent mettre mal à l'aise l'homme qui,
grâce à un développement scientifique et technique inconnu jusqu'ici, est
devenu maître de la terre qu'il a soumise et dominée. Cette domination de
la terre, entendue parfois de façon unilatérale et superficielle, ne laisse
pas de place, semble-t-il, à la miséricorde... La situation du monde
contemporain ne manifeste pas seulement des transformations capables de
faire espérer pour l'homme un avenir terrestre meilleur, mais elle révèle
aussi de multiples menaces, bien pires que celles qu'on avait connues
jusqu'ici... Révélée dans le Christ, la vérité au sujet de Dieu « Père
des miséricordes » (2Co 1,3) nous permet de le voir particulièrement proche
de l'homme, surtout quand il souffre, quand il est menacé dans le fondement
même de son existence et de sa dignité. Et c'est pourquoi, dans la
situation actuelle de l'Église et du monde, bien des hommes et bien des
milieux, guidés par un sens aigu de la foi, s'adressent, je dirais quasi
spontanément, à la miséricorde de Dieu. Ils y sont certainement poussés par
le Christ, dont l'Esprit est à l'œuvre au fond des cœurs.




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