02 mai 2012

Evangile du jour

mercredi 02 mai 2012
Le mercredi de la 4e semaine de Pâques

St Athanase d'Alexandrie, évêque et docteur de l'Église († 375)



Commentaire du jour
Lansperge le Chartreux : « Moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »

Les lectures du jour

Jn 12,44-50.


Jésus affirmait avec force : " Celui qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé;
et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu'un entend mes paroles et n'y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n'accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j'ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour.
Car ce que j'ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m'a envoyé, m'a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l'a dit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Lansperge le Chartreux (1489-1539), religieux, théologien
Sermon 5 ; Opera omnia 3, 315 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 88 rev.)

« Moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »

L'humilité avec laquelle le Christ « se dépouilla lui-même en prenant
la condition de serviteur » (Ph 2,7) est pour nous lumière. Lumière pour
nous son refus de la gloire du monde, lui qui a voulu naître dans une
étable plutôt que dans un palais et subir une mort honteuse sur une croix.
Grâce à cette humilité nous pouvons savoir combien est détestable le péché
d'un être de limon (Gn 2,7), un pauvre petit homme de rien, lorsqu'il
s'enorgueillit, se glorifie et ne veut pas obéir tandis que nous voyons le
Dieu infini humilié, méprisé et livré aux hommes. La douceur avec
laquelle il a supporté la faim, la soif, le froid, les insultes, les coups
et les blessures est aussi pour nous lumière, lorsque « comme un agneau il
a été conduit à l'abattoir et comme une brebis devant le tondeur il n'a pas
ouvert la bouche » (Is 53,7). Grâce à cette douceur, en effet, nous voyons
combien la colère est inutile, de même que la menace ; nous consentons
alors à souffrir et nous ne servons pas le Christ par routine. Grâce à
elle, nous apprenons à connaître tout ce qui nous est demandé : pleurer nos
péchés dans la soumission et le silence, et endurer patiemment la
souffrance quand elle se présente. Car le Christ a enduré ses tourments
avec tant de douceur et de patience, non pour des péchés qu'il n'a pas
commis, mais pour ceux d'autrui. Dès lors, frères très chers,
réfléchissez à toutes les vertus que le Christ nous a enseignées par sa vie
exemplaire, qu'il nous recommande par ses exhortations et qu'il nous donne
la force d'imiter avec l'aide de sa grâce.




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