17 janvier 2008

Evangile du jour

jeudi 17 janvier 2008
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

Sainte Roseline (+ 1329), Saint Antoine (+ 356)



Commentaire du jour
Jean Paul II : « Jésus étendit la main et le toucha »

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si
tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit
: « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne
pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera
pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean Paul II
Homélie prononcée devant des jeunes

« Jésus étendit la main et le toucha »

Le geste affectueux de Jésus qui s'approche des lépreux, les
réconfortant et les guérissant, a son expression pleine et mystérieuse dans
la Passion. Supplicié et défiguré par la sueur de sang, par la
flagellation, par le couronnement d'épines, par la crucifixion, abandonné
par la population oublieuse de ses bienfaits, dans sa Passion Jésus
s'identifie avec les lépreux ; il devient leur image et leur symbole, comme
le prophète Isaïe en avait eu l'intuition en contemplant le mystère du
Serviteur du Seigneur : « Il n'avait ni beauté ni éclat, il était méprisé,
abandonné des hommes, semblable à quelqu'un devant qui on cache son
visage... Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu et
humilié » (Is 53,2-4). Mais c'est précisément des plaies du corps
supplicié de Jésus et de la puissance de sa résurrection que jaillissent la
vie et l'espérance pour tous les hommes frappés du mal et des infirmités.
L'Eglise a toujours été fidèle à sa mission d'annoncer la parole du
Christ, unie au geste concret de miséricorde solidaire à l'égard des plus
humbles, des derniers. Au cours des siècles, il y a eu un crescendo de
dévouement bouleversant et extraordinaire en faveur de ceux qui étaient
frappés par les maladies humainement les plus répugnantes. L'histoire met
nettement en lumière le fait que les chrétiens ont été les premiers à se
préoccuper du problème des lépreux. L'exemple du Christ avait fait école ;
il a été fécond en gestes de solidarité, de dévouement, de générosité et de
charité désintéressée.




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16 janvier 2008

Evangile du jour

mercredi 16 janvier 2008
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

Saint Marcel (+310), Saint Honorat (+ 429), Bienheureuse Stéphanie Quinzani (+1530)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Dans un endroit désert, il priait »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla
chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus
attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre
la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades,
et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et
il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un
endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que
je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs
synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Discours sur le psaume 85, CCL 30, 1176

« Dans un endroit désert, il priait »

Dieu n'aurait pas pu faire aux hommes un plus grand don que son
Verbe, sa Parole, par qui il a créé toutes choses. Il l'a fait leur chef,
c'est-à-dire leur tête, et d'eux il fait ses membres (Ep 5,23.30), pour que
lui il soit à la fois Fils de Dieu et Fils de l'homme : un seul Dieu avec
le Père, un seul homme avec les hommes. Il nous a fait ce don pour qu'en
parlant à Dieu dans la prière nous ne séparions pas de lui son Fils, et
pour qu'en priant, le corps du Fils ne se sépare pas de son chef -- pour
que ce soit l'unique sauveur de son corps, notre Seigneur Jésus Christ,
Fils de Dieu, qui en même temps prie pour nous, prie en nous et est prié
par nous. Il prie pour nous comme notre prêtre, il prie en nous comme
notre chef, la tête du corps, il est prié par nous comme notre Dieu.
Reconnaissons donc nos paroles en lui et ses paroles en nous... Il n'a pas
hésité à s'unir à nous. Toute la création lui est assujettie parce que
toute la création a été faite par lui : « Au commencement était le Verbe,
la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était
Dieu. Par lui, tout s'est fait et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait
sans lui » (Jn 1,1s)... Mais par la suite, si dans les Ecritures nous
entendons la voix du même Christ gémissant, priant, confessant, n'hésitons
pas à lui attribuer ces paroles. Que nous contemplions celui « qui était
dans la condition de Dieu » prendre « la condition de serviteur, se faire
semblable aux hommes et s'abaisser, en devenant obéissant jusqu'à mourir »
(Ph 2,6s). Que nous l'entendions, suspendu sur la croix, faire sienne la
prière d'un psaume... Nous prions le Christ donc dans sa condition de Dieu,
et lui il prie dans sa condition de serviteur ; d'un côté, le Créateur, de
l'autre, un homme uni à la création, formant un seul homme avec nous -- la
tête et le corps. Nous le prions donc, et nous prions par lui et en lui.




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15 janvier 2008

Evangile du jour

mardi 15 janvier 2008
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

Saint Rémi (+ 533), Saint Paul (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « Es-tu venu pour nous perdre ? »

Les lectures du jour

Mc 1,21-28.
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour
du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit
mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je
sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un
grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même
aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 47)

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

      « Il y avait dans leur synagogue un homme, tourmenté par un esprit
mauvais ». Cet esprit ne pouvait pas supporter la présence du Seigneur ; il
s'agissait de cet esprit impur qui avait conduit tous les hommes à
l'idolâtrie... « Quelle entente entre le Christ et Satan ? » (2Co 6,15) ;
le Christ et Satan ne pouvaient pas être associés l'un à l'autre. « Il cria
en disant : ' Que nous veux-tu ? ' » Celui qui s'exclame ainsi est un
individu qui s'exprime au nom de plusieurs personnes ; cela prouve qu'il a
conscience d'avoir été vaincu, lui et les siens.

      « Il cria en disant...: ' Que nous veux-tu, Jésus le Nazaréen ? Es-tu
venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu ' ». En plein
tourment et malgré l'intensité des souffrances qui le font crier, il n'a
pas abandonné son hypocrisie. Il est contraint de dire la vérité, la
souffrance le presse, mais la malice l'empêche de dire toute la vérité : «
Que nous veux-tu, Jésus le Nazaréen ? » Pourquoi ne reconnais-tu pas le
Fils de Dieu ? Est-ce le Nazaréen qui te torture, et non pas le Fils de
Dieu ?...

      Moïse n'était-il pas un saint de Dieu ? Et Isaïe et Jérémie n'ont-ils
pas été des saints de Dieu ?... Pourquoi ne leur dis-tu pas : « Je sais qui
tu es, saint de Dieu » ?... Ne dis pas « Saint de Dieu » mais « Dieu Saint
». Tu t'imagines que tu sais, mais tu ne sais pas ; ou si tu sais, tu te
tais par duplicité. Car il n'est pas seulement le Saint de Dieu, mais Dieu
Saint.




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14 janvier 2008

Evangile du jour

lundi 14 janvier 2008
Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

Sainte Nina (IVème siècle)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « Les temps sont accomplis... Venez derrière moi »

Les lectures du jour

Mc 1,14-20.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée
proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train
de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs
d'hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec
ses ouvriers, ils partirent derrière lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Das Weihnachtsgeheimnis (trad. La Crèche et la croix, Ad Solem 1995, p. 35)

« Les temps sont accomplis... Venez derrière moi »

      L'enfant de la crèche est le Roi des rois, celui qui règne sur la vie
et la mort. Il dit : « Suis-moi », et qui n'est pas pour lui est contre lui
(Lc 11,23). Il le dit aussi pour nous et nous place devant le choix entre
lumière et ténèbres. Nous ignorons où l'Enfant divin veut nous conduire sur
cette terre, et nous n'avons pas à le demander avant le temps. Tout ce que
nous savons, c'est que pour ceux qui aiment le Seigneur toute chose aboutit
au bien (Rm 8,28), et que les chemins tracés par le Seigneur mènent au-delà
de cette terre.

      En prenant un corps, le Créateur du genre humain nous offre sa
divinité. Dieu s'est fait homme pour que les hommes puissent devenir fils
de Dieu. « O admirable échange ! » C'est pour cette oeuvre que le Sauveur
est venu dans le monde. Un d'entre nous avait rompu le lien de notre
filiation à Dieu ; l'un d'entre nous devait le renouer et expier la faute.
Aucun rejeton de la vieille souche, malade et dégénérée, n'aurait pu le
faire ; il fallait que sur ce tronc soit greffé un plant nouveau, sain et
noble. Il est ainsi devenu l'un de nous et en même temps plus que cela : un
avec nous. C'est bien là ce qu'il y a de merveilleux dans le genre humain :
que nous soyons tous un... Il est venu pour former avec nous un corps
mystérieux : lui le Chef, la tête, et nous ses membres (Ep 5,23.30).

      Si nous acceptons de mettre nos mains dans celles de l'Enfant divin,
si nous répondons « Oui » à son « Suis-moi », alors nous sommes siens et la
voie est libre pour que passe en nous sa vie divine. Tel est le
commencement de la vie éternelle en nous. Ce n'est pas encore la vision
béatifique dans la lumière de gloire, c'est encore l'obscurité de la foi ;
mais ce n'est plus l'obscurité de ce monde -- c'est être déjà dans le
Royaume de Dieu.




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13 janvier 2008

Evangile du jour

dimanche 13 janvier 2008
Fête du Baptême du Seigneur

Le Baptême du Seigneur (fête)
Saint Hilaire (+ 367), Sainte Véronique de Binasco (+ 1497)



Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

Les lectures du jour

Mt 3,13-17.
Alors Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il
vient à Jean pour se faire baptiser par lui.
Jean voulait l'en empêcher et disait : « C'est moi qui ai besoin de me
faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c'est de
cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. »
Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux
s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et
venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui
j'ai mis tout mon amour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem, docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.)

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

      Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l'Évangile,
fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils
unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la
vie éternelle » (Jn 3,16)…

      Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu'il est
né du Père… Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable
à lui-même, Dieu véritable… Le Christ est fils par nature, un vrai fils,
non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant
devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par
adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l'ont reçu,
il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient
en son nom…» (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l'eau et de l'esprit
(Jn 3,5), mais ce n'est pas de la même manière que le Christ a été engendré
du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : «
Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu
mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu'avant même
l'action de son baptême il était Fils.

      Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit
engendre la parole. Car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole,
une fois prononcée et diffusée dans l'air, s'évanouit. Mais nous savons que
le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole
subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du
Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au
commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de
Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1).
Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses
par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)…, Parole qui
parle et dit : « Ce que j'ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn
8,38). Parole pleine d'autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père
a tout remis au Fils» (Jn 3,35).




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12 janvier 2008

Evangile du jour

samedi 12 janvier 2008
Samedi du temps de Noël après l'Epiphanie

Sainte Marguerite Bourgeoys (+ 1700)



Commentaire du jour
Missel romain : La sainteté et la fécondité de l'Eglise, l'Epouse du Christ

Les lectures du jour

Jn 3,22-30.
Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec
eux, et il baptisait.
Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était
abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos
des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était
avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu
du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je
suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux,
il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux.
C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Missel romain
Préface de la fête de la dédicace d'une église

La sainteté et la fécondité de l'Eglise, l'Epouse du Christ

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t'offrir notre action
de grâce, toujours et en tout lieu,à toi, Père très saint, Dieu éternel et
tout-puissant.Dans ta bonté pour ton peuple,tu veux habiter cette maison de
prière,afin que ta grâce toujours offerte fasse de nous un temple de
l'Esprit resplendissant de ta sainteté.De jour en jour, tu sanctifies
l'Épouse du Christ,l'Église dont nos églises d'ici-bas sont
l'image,jusqu'au jour où elle entrera dans la gloire du ciel, heureuse de
t'avoir donné tant de fils.C'est pourquoi, avec les anges et tous les
saints,nous chantons et proclamons :Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers.




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11 janvier 2008

Evangile du jour

vendredi 11 janvier 2008
Vendredi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Paulin (+ 804), Saint Théodose (+ 529)



Commentaire du jour
Saint Ephrem : « Je le veux, sois purifié »

Les lectures du jour

Lc 5,12-16.
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ;
celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : «
Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer
au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta
guérison sera pour les gens un témoignage. »
On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour
l'entendre et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Hymnes sur le paradis, IV, 3-5 (trad. SC 137, p. 64-65)

« Je le veux, sois purifié »

Dieu, dans le peuple hébreu, en donna la figure :
Quiconque dans le camp était atteint de lèpre
En était expulsé et banni au-dehors.
Mais si, guérie sa lèpre, il avait trouvé grâce,
Alors, avec l'hysope, avec le sang et l'eau purifié par le prêtre,
Il retournait chez lui, rentrant en héritage.

Adam était tout pur dans le Jardin splendide,
Mais il eut lèpre affreuse au souffle du Serpent.
Le Jardin pur le rejeta, le chassa de son sein,
Mais le Grand Prêtre alors (Hé 9,11) de là-haut le voyant
Jeté dehors, daigna descendre jusqu'à lui,
Le purifia par son hysope (cf. Jn 19,29), et le fit rentrer en Paradis.

Adam nu était beau : mais sa femme diligente
Peina à lui tisser un habit de souillures.
Le Jardin le voyant, et le trouvant hideux, dehors le repoussa.
Mais pour lui par Marie fut faite une tunique neuve.
Vêtu de cette parure et selon la promesse, le Larron resplendit :
Et le Jardin, revoyant en son image Adam, l'embrassa (Lc 23,42).




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10 janvier 2008

Evangile du jour

jeudi 10 janvier 2008
Jeudi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Guillaume (+ 1209), Bienheureuse Maria-Dolorès Rodriguez Sopeña (1848-1918)



Commentaire du jour
Rupert de Deutz : « L'Esprit du Seigneur est sur moi »

Les lectures du jour

Lc 4,14-22.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa
renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son
éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il
entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la
lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le
passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux
prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la
synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez
d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui
sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de
Joseph ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Rupert de Deutz (vers 1075-1130), moine bénédictin
De la sainte Trinité, 42 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 154)

« L'Esprit du Seigneur est sur moi »

      « Aujourd'hui s'accomplit cette parole de l'Écriture que vous venez
d'entendre : ' L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce que le Seigneur m'a
consacré par l'onction ' » (Is 61,1). C'est comme si le Christ disait :
Parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction, j'ai dit, oui, j'ai
vraiment dit, et je le dis encore maintenant : L'Esprit du Seigneur est sur
moi. Où donc, à quel moment le Seigneur m'a t-il donné l'onction ? Il me
l'a donnée quand j'ai été conçu, ou mieux, il me l'a donnée afin que je
sois conçu dans le sein de ma mère. Car ce n'est pas de la semence d'un
homme qu'une femme m'a conçu, mais une vierge m'a conçu de l'onction de
l'Esprit Saint. C'est alors que le Seigneur m'a marqué de l'onction royale
; il m'a consacré roi par l'onction et, au même moment, il m'a consacré
prêtre. Une deuxième fois, dans le Jourdain, le Seigneur m'a consacré par
ce même Esprit…

      Et pourquoi l'Esprit du Seigneur est-il sur moi ?… « Il m'a envoyé
porter la bonne nouvelle aux pauvres, panser les coeurs gémissants et
meurtris » (Is 61,1). Il ne m'a pas envoyé pour les fiers et « les bien
portants », mais comme « un médecin, pour les malades » et les coeurs
meurtris. Il ne m'a pas envoyé « pour les justes » mais « pour les pécheurs
» (Mc 2,17). Il a fait de moi « un homme de douleurs, un homme ayant
l'expérience de la faiblesse » (Is 53,3), un homme « doux et humble de
coeur » (Mt 11,29). « Il m'a envoyé annoncer aux prisonniers la délivrance,
aux captifs la liberté »… A quels prisonniers ou plutôt de quelle prison
dois-je annoncer la délivrance ? A quels captifs annoncer la liberté ?
Depuis que « par un seul homme, le péché est entré dans le monde et, par le
péché, la mort » (Rm 5,12) tous les hommes sont prisonniers du péché, tous
les hommes sont captifs de la mort... « J'ai été envoyé pour consoler tous
les affligés de Sion, tous ceux qui s'affligent d'avoir été, à cause de
leurs péchés, sevrés et séparés de leur mère, la Sion d'en haut (Ga 4,26)…
Oui, je les consolerai en leur donnant « un diadème de gloire au lieu des
cendres » de la pénitence, « l'huile de joie », c'est-à-dire la consolation
de l'Esprit Saint « au lieu de la douleur » de se trouver orphelin et
exilé, et « un habit de fête », c'est-à-dire « au lieu du désespoir », la
gloire de la résurrection (Is 61,3).




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09 janvier 2008

Evangile du jour

mercredi 09 janvier 2008
Mercredi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Julien et Sainte Basilisse (+ 309), Bse Alix Leclerc (1576-1622)



Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI] : « Voyant qu'ils se débattaient avec les rames…, il vient à eux vers la fin de la nuit »

Les lectures du jour

Mc 6,45-52.
Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea ses disciples à monter
dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïde, pendant
que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à
terre.
Voyant qu'ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était
contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et
il allait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c'était un
fantôme et ils se mirent à pousser des cris,
car tous l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur
parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes
ils étaient complètement bouleversés de stupeur,
car ils n'avaient pas compris la signification du miracle des pains : leur
coeur était aveuglé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p.82)

« Voyant qu'ils se débattaient avec les rames…, il vient à eux vers la fin de la nuit »

Les apôtres traversent le lac. Jésus seul est à terre, tandis qu'ils
s'épuisent à ramer sans pouvoir avancer, car le vent est contraire. Jésus
prie et dans sa prière il les voit s'efforcer à avancer. Il vient donc à
leur rencontre. Il est clair que ce texte est rempli de symboles
ecclésiologiques : les apôtres sur la mer et contre le vent, et le Seigneur
auprès du Père. Mais ce qui est déterminant c'est que dans sa prière,
lorsqu'il est « auprès du Père », il n'est pas absent ; bien au contraire,
en priant il les voit. Quand Jésus est auprès du Père, il est présent à
l'Eglise. Le problème de l'avènement final du Christ est ici approfondi et
transformé de manière trinitaire : Jésus voit l'Eglise dans le Père et, par
la puissance du Père et par la force de son dialogue avec lui, il est
présent auprès d'elle. C'est justement ce dialogue avec le Père lorsqu'il «
est sur la montagne » qui le rend présent, et inversement. L'Eglise est
pour ainsi dire objet de l'entretien entre le Père et le Fils, donc
elle-même ancrée dans la vie trinitaire.




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Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI] : « Voyant qu'ils se débattaient avec les rames…, il vient à eux vers la fin de la nuit »

Les lectures du jour

Mc 6,45-52.
Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea ses disciples à monter
dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïde, pendant
que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à
terre.
Voyant qu'ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était
contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et
il allait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c'était un
fantôme et ils se mirent à pousser des cris,
car tous l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur
parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes
ils étaient complètement bouleversés de stupeur,
car ils n'avaient pas compris la signification du miracle des pains : leur
coeur était aveuglé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p.82)

« Voyant qu'ils se débattaient avec les rames…, il vient à eux vers la fin de la nuit »

Les apôtres traversent le lac. Jésus seul est à terre, tandis qu'ils
s'épuisent à ramer sans pouvoir avancer, car le vent est contraire. Jésus
prie et dans sa prière il les voit s'efforcer à avancer. Il vient donc à
leur rencontre. Il est clair que ce texte est rempli de symboles
ecclésiologiques : les apôtres sur la mer et contre le vent, et le Seigneur
auprès du Père. Mais ce qui est déterminant c'est que dans sa prière,
lorsqu'il est « auprès du Père », il n'est pas absent ; bien au contraire,
en priant il les voit. Quand Jésus est auprès du Père, il est présent à
l'Eglise. Le problème de l'avènement final du Christ est ici approfondi et
transformé de manière trinitaire : Jésus voit l'Eglise dans le Père et, par
la puissance du Père et par la force de son dialogue avec lui, il est
présent auprès d'elle. C'est justement ce dialogue avec le Père lorsqu'il «
est sur la montagne » qui le rend présent, et inversement. L'Eglise est
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Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea ses disciples à monter
dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïde, pendant
que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à
terre.
Voyant qu'ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était
contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et
il allait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c'était un
fantôme et ils se mirent à pousser des cris,
car tous l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur
parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes
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Mc 6,45-52.
Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea ses disciples à monter
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terre.
Voyant qu'ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était
contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et
il allait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c'était un
fantôme et ils se mirent à pousser des cris,
car tous l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur
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Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes
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auprès du Père. Mais ce qui est déterminant c'est que dans sa prière,
lorsqu'il est « auprès du Père », il n'est pas absent ; bien au contraire,
en priant il les voit. Quand Jésus est auprès du Père, il est présent à
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la puissance du Père et par la force de son dialogue avec lui, il est
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Mc 6,45-52.
Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea ses disciples à monter
dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïde, pendant
que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à
terre.
Voyant qu'ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était
contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et
il allait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c'était un
fantôme et ils se mirent à pousser des cris,
car tous l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur
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Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes
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08 janvier 2008

Evangile du jour

mardi 08 janvier 2008
Mardi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Apollinaire (+ 180), Saint Lucien (mort en 312)



Commentaire du jour
Sainte Catherine de Sienne : « Il rompit les pains ... partagea aussi les deux poissons entre tous. Et tous furent rassasiés »

Les lectures du jour

Mc 6,34-44.
Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de
pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors,
il se mit à les instruire longuement.
Déjà l'heure était avancée ; ses disciples s'étaient approchés et lui
disaient : « L'endroit est désert et il est déjà tard.
Renvoie-les, qu'ils aillent dans les fermes et les villages des environs
s'acheter de quoi manger. » Il leur répondit :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Allons-nous
dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter du pain et leur
donner à manger ? »
Jésus leur demande : « Combien avez-vous de pains ? Allez voir. » S'étant
informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »
Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte.
Ils s'assirent en rond par groupes de cent et de cinquante.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au
ciel, il prononça la bénédiction, rompit les pains, et il les donnait aux
disciples pour qu'ils les distribuent. Il partagea aussi les deux poissons
entre eux tous.
Tous mangèrent à leur faim.
Et l'on ramassa douze paniers pleins de morceaux de pain et de poisson.
Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, co-patronne de l'Europe
Le Dialogue (trad. Hurtaud, 1931, t.2, p. 4-5)

« Il rompit les pains ... partagea aussi les deux poissons entre tous. Et tous furent rassasiés »

      [Jésus disait à sainte Catherine :] « C'est toute l'Essence divine
que vous recevez en ce très doux sacrement, sous cette blancheur du pain.
Comme le soleil est indivisible, ainsi Dieu se trouve tout entier et
l'homme tout entier dans la blancheur de l'hostie. Diviserait-on l'hostie
en mille et mille miettes s'il était possible, en chacune je suis encore,
Dieu tout entier, homme tout entier, comme je t'ai dit ...

      Supposons qu'il y ait plusieurs personnes à venir chercher de la
lumière avec des cierges. L'une apporte un cierge d'une once, l'autre de
deux onces, un troisième de trois onces, celle-ci d'une livre, celle-là, de
plus encore. Toutes s'approchent de la lumière et chacune allume son
cierge. Dans chaque cierge allumé, quel que soit son volume, l'on voit
désormais la lumière tout entière, sa couleur, sa chaleur et son éclat...
Ainsi advient-il à ceux qui s'approchent de ce sacrement. Chacun apporte
son cierge, c'est-à-dire le saint désir avec lequel il reçoit et prend ce
sacrement. Le cierge est éteint, et il s'allume lorsqu'on reçoit ce
sacrement. Je dis qu'il est éteint parce que par vous-mêmes vous n'êtes
rien. Je vous ai donné, il est vrai, la matière avec laquelle vous pouvez
recevoir et conserver en vous cette lumière. Cette matière, c'est l'amour,
parce que je vous ai créés par amour ; c'est pourquoi vous ne pouvez pas
vivre sans amour. »




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ouverte et l'Etoile de la mer, secourez ce peuple qui tombe, mais qui
désire se relever. Au grand étonnement de la nature, vous avez donné
naissance à votre divin Auteur. Vierge dans la conception, Vierge après
l'enfantement, vous à qui Gabriel adresse le salut, daignez prendre pitié
des pauvres pécheurs.

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07 janvier 2008

Evangile du jour

lundi 07 janvier 2008
Lundi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Raymond de Peñafort (+ 1275), Lucien d'Antioche (+ 312)



Commentaire du jour
Odes de Salomon : « Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »

Les lectures du jour

Mt 4,12-17.23-25.
Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du
lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali,route de la mer et pays au-delà du
Jourdain,Galilée, toi le carrefour des païens :
le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière
s'est levée.
A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car
le Royaume des cieux est tout proche. »
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues,
proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute
infirmité dans le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui amena tous ceux qui
souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes :
possédés, épileptiques, paralysés ; et il les guérit.
De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de
Jérusalem, de la Judée, et de la Transjordanie.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N° 15 (trad. DDB 1981, p.35)

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »

Comme le soleil est la joie de ceux qui recherchent son jour,ainsi ma joie
c'est le Seigneur,car il est mon soleil.Ses rayons m'ont redressé,sa
lumière a dissipé toute ténèbre de mon visage.Grâce à lui j'ai acquis des
yeux,et j'ai vu son jour saint ;j'ai eu des oreilleset j'ai entendu sa
vérité ;j'ai eu la pensée de la scienceet par son moyen je me suis
réjoui.J'ai abandonné la route de l'erreur,je suis allé vers lui,et j'en ai
reçu généreusement le salut.Il m'a donné, selon sa bienveillance,et sa
beauté m'a façonné.En son nom, j'ai revêtu l'incorruptibilité,j'ai
abandonné la corruption par sa grâce.La mortalité a disparu de devant mon
visage,le séjour des morts a été anéanti par ma parole,une vie immortelle
est montée en la terre du Seigneur.Elle a été révélée à ses croyantset
accordée sans réserveà tous ceux qui se confient en lui.Alléluia !




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06 janvier 2008

Evangile du jour

dimanche 06 janvier 2008
Solennité de l'Epiphanie du Seigneur

Epiphanie du Seigneur (solennité)
St Mélaine de Rennes, évêque (v. 355)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « Tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui »

Les lectures du jour

Mt 2,1-12.
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or,
voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons
vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem
avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour
leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les
chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger
d'Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle
date l'étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner
avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi
pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent.Et voilà que l'étoile qu'ils avaient
vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se
trouvait l'enfant.
Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et,
tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs
coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la
myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils
regagnèrent leur pays par un autre chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
1er sermon pour l'Epiphanie (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 44 rev.)

« Tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui »

      Le dessein de Dieu n'a pas été seulement de descendre sur terre, mais
d'y être connu ; non seulement de naître, mais de se faire connaître. De
fait, c'est en vue de cette connaissance que nous avons cette célébration
de l'Epiphanie, ce grand jour de sa manifestation. Aujourd'hui, en effet,
les mages sont venus d'Orient à la recherche du Soleil de Justice à son
lever (Ml 3,20), lui de qui nous lisons : « Voici un homme, Orient est son
nom » (Za 6,12). Aujourd'hui ils ont adoré l'enfantement nouveau de la
Vierge, suivant la direction tracée par une nouvelle étoile. Ne
trouvons-nous pas là, frères, un grand motif de joie, comme aussi dans
cette parole de l'apôtre Paul : « La bonté de Dieu notre Sauveur et son
amour pour les hommes nous sont apparus » (Tt 3,4)…

      Que faites-vous, mages, que faites-vous ? Vous adorez un enfant à la
mamelle, dans une chaumière vulgaire, dans des langes misérables ? Celui-ci
serait-il donc Dieu ? Mais « Dieu réside dans son temple saint, le Seigneur
a son trône dans les cieux » (Ps 10,4), et vous, vous le cherchez dans une
vulgaire étable, sur le sein d'une mère ? Que faites-vous ? Pourquoi
offrez-vous cet or ? Celui-ci serait-il donc roi ? Mais où est sa cour
royale, où est son trône, où est la foule de ses courtisans ? Une étable
est-elle un palais, une crèche un trône, Marie et Joseph les membres de sa
cour ? Comment des hommes sages sont-ils devenus fous au point d'adorer un
petit enfant, méprisable tant par son âge que par la pauvreté des siens ?

      Fous, ils le sont devenus, oui, pour devenir sages ; l'Esprit Saint
leur a enseigné d'avance ce que plus tard l'apôtre Paul a proclamé : «
Celui qui veut être sage, qu'il se fasse fou pour être sage. Car puisque le
monde, avec toute sa sagesse, n'a pas pu reconnaître Dieu dans sa Sagesse,
il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu'est la
proclamation de l'Evangile » (1Co 1,21)… Ils se prosternent donc devant ce
pauvre enfant, lui rendent hommage comme à un roi, l'adorent comme un Dieu.
Celui qui les a guidés au dehors par une étoile a répandu sa lumière au
secret de leur coeur.




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05 janvier 2008

Evangile du jour

samedi 05 janvier 2008
Férie du temps de Noël (5 janv.)

Saint Edouard (+ 1066), Sainte Emilienne et Sainte Tarsille (6ème s.), Saint Siméon Stylite l'Ancien (+ 459)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu »

Les lectures du jour

Jn 1,43-51.
Jésus avait rencontré ses premiers disciples; le lendemain, il décida de
partir pour la Galilée. Il rencontre Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »
(Philippe était de Bethsaïde, comme André et Pierre.)
Philippe rencontre Nathanaël et lui dit : « Celui dont parlent la loi de
Moïse et les Prophètes, nous l'avons trouvé : c'est Jésus fils de Joseph,
de Nazareth. »
Nathanaël répliqua : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de
bon ? » Philippe répond : « Viens, et tu verras. »
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable
fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : «
Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi
d'Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour
cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux
ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils
de l'homme. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur St Jean, n° 7

« Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu »

      Nathanaël était assis sous un figuier, comme à l'ombre de la mort. Et
c'est là où le Seigneur l'a vu, lui dont il est dit : « La lumière s'est
levée sur ceux qui étaient assis à l'ombre de la mort » (Is 9,2). Qu'a-t-il
donc dit à Nathanaël ? Tu me demandes comment je t'ai connu ? Tu me parles
en ce moment, parce que tu as été appelé par Philippe. Mais avant que son
apôtre l'appelle, Jésus avait déjà vu qu'il faisait partie de son Eglise.
Toi, Eglise chrétienne, véritable fils d'Israël..., toi aussi tu connais
maintenant Jésus Christ par les apôtres, comme Nathanaël a connu Jésus
Christ par Philippe. Mais sa miséricorde t'a découvert avant que tu aies pu
le connaître, lorsque tu étais étendu, accablé sous le poids de tes péchés.


      Est-ce nous, en effet, qui avons cherché Jésus Christ les premiers ?
N'est-ce pas lui au contraire qui nous a cherchés le premier ? Est-ce nous,
pauvres malades, qui sommes venus au-devant du médecin ? N'est-ce pas
plutôt le médecin qui est venu trouver les malades ? Est-ce que la brebis
ne s'était pas égarée avant que le pasteur, laissant les
quatre-vingt-dix-neuf autres, se soit mis à sa recherche, l'ait trouvée et
rapportée plein de joie sur ses épaules ? (Lc 15,4). La pièce d'argent
n'était-elle pas perdue avant que la femme allume une lampe et la cherche
dans toute sa maison jusqu'à ce qu'elle l'ait trouvée ? (Lc 15,8)… Notre
pasteur a retrouvé sa brebis, mais il a commencé par la chercher ; comme
cette femme, il a retrouvé sa pièce d'argent, mais seulement après l'avoir
cherchée. Nous avons donc été cherchés, et c'est seulement après avoir été
trouvés que nous pouvons parler ; loin de nous donc tout sentiment
d'orgueil. Nous étions perdus sans retour, si Dieu ne nous avait pas
cherchés pour nous retrouver.




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04 janvier 2008

Evangile du jour

vendredi 04 janvier 2008
Férie du temps de Noël (4 janv.)

Sainte Angèle de Foligno (+ 1309), Saint Odilon de Cluny (962-1048)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Jésus posa son regard sur lui et dit : ' Tu t'appelleras Képha ' (ce qui veut dire : Pierre) »

Les lectures du jour

Jn 1,35-42.
Le lendemain, Jean Baptiste se trouvait de nouveau avec deux de ses
disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau
de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que
cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où
demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l'accompagnèrent, ils virent
où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était vers
quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux disciples qui avaient
entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d'abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le
Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu
es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras Képha » (ce qui veut dire :
pierre).


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur St Jean, n° 19

« Jésus posa son regard sur lui et dit : ' Tu t'appelleras Képha ' (ce qui veut dire : Pierre) »

      « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras désormais Céphas,
c'est-à-dire Pierre »… Voilà le nom que le Christ donne à Simon. Quant à
Jacques et son frère, il les appellera « Fils du tonnerre » (Mc 3,17).
Pourquoi ces changements de nom ? Pour montrer que lui, Jésus, est le même
que celui qui avait établi l'ancienne alliance, qui avait déjà changé le
nom d'Abram en Abraham, celui de Saraï en Sara, et celui de Jacob en Israël
(Gn 17,5s;32,29). Il avait aussi donné leur nom à plusieurs personnes au
moment de leur naissance : Isaac, Samson, les enfants d'Isaïe et d'Osée…

      Aujourd'hui, nous avons un nom bien supérieur à tous les autres ;
c'est le nom de « chrétien » -- le nom qui fait de nous enfants de Dieu,
amis de Dieu, un même corps avec lui. Y a-t-il un autre nom qui pourrait
plus nous rendre ardents dans les vertus, nous remplir de zèle, nous
pousser à faire le bien ? Gardons-nous bien de faire quoi que ce soit
d'indigne de ce nom si grand et si beau, lié au nom de Jésus Christ
lui-même. Ceux qui portent le nom d'un grand chef militaire ou d'un
personnage illustre se considèrent honorés et font tout pour en rester
dignes. Combien plus, nous qui tirons notre nom non d'un général ou d'un
prince de cette terre, ni même d'un ange, mais du roi des anges, combien
plus devons-nous être prêts à tout perdre, même notre vie, pour l'honneur
de ce saint nom ?




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03 janvier 2008

Evangile du jour

jeudi 03 janvier 2008
Férie du temps de Noël (3 janv.)

Sainte Geneviève (422-512), Le Saint Nom de Jésus



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « L'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »

Les lectures du jour

Jn 1,29-34.
Le lendemain, comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : «
Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place
devant moi, car avant moi il était.
Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est
pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel
comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a
dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est
celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint.'
Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Les Noces de l'Agneau, 14/9/1940 (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 260)

« L'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »

Dans l'Apocalypse, l'apôtre Jean écrit : « Voici ce que j'ai vu : en
face du trône…il y avait un Agneau, il se tenait debout et il était comme
immolé » (Ap 5,6). Tandis qu'il contemplait cette vision, un souvenir
demeurait encore bien vivant en lui : celui du jour inoubliable où, au bord
du Jourdain, Jean le Baptiste avait désigné Jésus comme « l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde »… Mais pourquoi le Seigneur lui-même
avait-il choisi l'agneau pour être son symbole par excellence ? Pourquoi se
montrait-il encore sous cette apparence sur le trône éternel de la gloire ?
Parce qu'il était innocent comme un agneau et humble comme un agneau, et
parce qu'il était venu pour « se laisser mener à l'abattoir comme un agneau
» (Is 53,7). Cela aussi l'apôtre Jean l'avait contemplé, quand le Seigneur
s'était laissé lier les mains au jardin des Oliviers et s'était laissé
clouer sur la croix au Golgotha. Là, au Golgotha, le vrai sacrifice de la
réconciliation avait été accompli. Les anciens sacrifices en avaient perdu
leur force et, comme l'ancien sacerdoce, ils ont cessé bientôt lorsque le
Temple a été détruit. Tout cela Jean l'avait vécu. C'est pourquoi il ne
s'est pas étonné de voir l'Agneau sur le trône… Comme l'Agneau devait
être tué pour être élevé sur le trône de la gloire, ainsi pour tous ceux
qui sont choisis pour « le repas de noce de l'Agneau » (Ap 19,9) le chemin
vers la gloire passe par la souffrance et par la croix. Ceux qui veulent
s'unir à l'Agneau doivent se laisser fixer avec lui à la croix. Tous ceux
qui sont marqués du sang de l'Agneau (cf Ex 12,7) y sont appelés, et ce
sont tous les baptisés. Mais tous ne comprennent pas l'appel et tous ne le
suivent pas.




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02 janvier 2008

Evangile du jour

mercredi 02 janvier 2008
Férie du temps de Noël (2 janv.)

Saint Basile le Grand (+ 379), Saint Grégoire de Nazianze (+ 389), Saint Macaire (†394)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Une voix qui crie dans le désert »

Les lectures du jour

Jn 1,19-28.
Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de
Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il
répondit : « Non. — Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce
n'est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez
le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni
Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas :
c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire
la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean
baptisait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v.1080-1157), abbé cistercien
4e sermon pour l'Avent (trad. SC 166, p. 134)

« Une voix qui crie dans le désert »

      « Au désert, une voix crie : préparez la route au Seigneur ! »
Frères, il nous faut avant tout réfléchir sur la grâce de la solitude, sur
la béatitude du désert qui, dès le début de l'ère du salut, a mérité d'être
consacré au repos des saints. Certes, le désert a été sanctifié pour nous
par la voix de Jean, celui qui criait dans le désert, qui y prêchait et y
donnait le baptême de pénitence. Avant lui déjà les plus grands prophètes
avaient toujours eu la solitude pour amie, en tant qu'auxiliaire de
l'Esprit. Toutefois, une grâce de sanctification incomparablement plus
excellente s'est attachée à ce lieu quand Jésus y a succédé à Jean. A son
tour, avant de prêcher aux pénitents, Jésus a estimé devoir préparer un
lieu pour les y recevoir ; il est allé au désert pendant quarante jours
pour consacrer une vie nouvelle en ce lieu renouvelé... et cela, moins pour
lui-même que pour ceux qui habiteront après lui au désert.

      Si donc, tu t'es fixé au désert, restes-y et attends là celui qui te
sauvera de la faiblesse de ton esprit et de la tempête... Plus
merveilleusement que la multitude qui l'y a suivi (Lc 4,42) le Seigneur t'y
rassasiera, toi qui l'as suivi... Au moment où tu croiras qu'il t'a depuis
longtemps abandonné, c'est alors que lui, n'oubliant pas sa bonté, viendra
te consoler et te dira : « Je me suis souvenu de toi, ému de pitié pour ta
jeunesse et ton premier amour, quand tu m'as suivi au désert » (Jr 2,2) Le
Seigneur fera de ton désert un paradis de délices ; et toi, tu proclameras
(comme le prophète) que la gloire du Liban lui a été donnée, la beauté du
Carmel et de Saron (Is 35,2)... Alors de ton âme rassasiée jaillira l'hymne
de ta louange : « Que le Seigneur soit glorifié de ses merveilles envers
les fils des hommes! Il a rassasié l'âme avide et comblé l'âme affamée. »




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