31 décembre 2010

Evangile du jour

vendredi 31 décembre 2010
7e jour dans l'Octave de Noël

St Sylvestre, Pape (+ 335)



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « Né du Père avant tous les siècles..., il a pris chair de la Vierge Marie » (Credo)

Les lectures du jour

Jn 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès
de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans
lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que
tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre
témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le
monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne
l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné
de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni
d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa
gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce
et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui
dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant
moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après
grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein
du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 10, sur la Nativité du Seigneur, PL 57,24 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 78 rev.)

« Né du Père avant tous les siècles..., il a pris chair de la Vierge Marie » (Credo)

      Nous lisons, très chers frères, qu'il y a deux naissances dans le
Christ ; l'une comme l'autre sont l'expression d'une puissance divine qui
nous dépasse absolument. D'un côté, Dieu engendre son Fils à partir de
lui-même ; de l'autre, une vierge l'a conçu par l'intervention de Dieu...
D'un côté, il naît pour créer la vie ; de l'autre, pour enlever la mort.
Là, il naît de son Père ; ici, il est mis au monde par les hommes. Par son
engendrement du Père, il est à l'origine de l'homme ; par sa naissance
humaine, il libère l'homme. L'une et l'autre formes de naissance sont
proprement inexprimables et en même temps inséparables...

      Lorsque nous enseignons qu'il y a deux naissances dans le Christ,
nous ne voulons pas dire que le Fils de Dieu naît deux fois, mais nous
affirmons la dualité de nature en un seul et même Fils de Dieu. D'une part,
est né ce qui existait déjà ; d'autre part, a été produit ce qui n'existait
pas encore. Le bienheureux évangéliste Jean l'affirme par ces paroles : «
Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe
était Dieu » et encore : « Et le Verbe s'est fait chair. »

      Ainsi donc, Dieu qui était auprès de Dieu est sorti de lui et la
chair de Dieu qui n'était pas en lui est issue d'une femme. Ainsi le Verbe
est devenu chair, non de telle sorte que Dieu soit dilué dans l'homme, mais
pour que l'homme soit glorieusement élevé en Dieu. C'est pourquoi Dieu
n'est pas né deux fois, mais, par ces deux genres de naissances -– à savoir
celle de Dieu et celle de l'homme -– le Fils unique du Père a voulu être
lui-même à la fois Dieu et homme en une seule personne : « Qui donc
pourrait raconter sa naissance ? » (Is 53,8 Vulg)




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30 décembre 2010

Evangile du jour

jeudi 30 décembre 2010
6e jour dans l'Octave de Noël

St Roger, évêque (12ème siècle)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « Elle parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem »

Les lectures du jour

Lc 2,36-40.
Quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait là
une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de
quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu
jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et
parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils
retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce
de Dieu était sur lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
2ème homélie sur le Cantique des Cantiques, §8 (trad. Seuil 1953, p. 98)

« Elle parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem »

      O Rameau de Jessé, toi qui es un signe pour tous les peuples, «
combien de rois et de prophètes ont désiré te voir et ne t'ont pas vu ».
Heureux celui qui dans sa vieillesse a été comblé du don divin de ta vue !
Il a tremblé du désir de voir le signe ; « il l'a vu et il a été dans la
joie ». Ayant reçu le baiser de paix, il a quitté ce monde la paix au cœur,
mais non sans avoir proclamé que Jésus était né pour être un signe de
contradiction. Et cela s'est accompli : à peine apparu, le signe de paix a
été contredit -- mais par ceux qui ont la paix en haine. Car il est « la
paix pour les hommes de bonne volonté », mais pour les mal intentionnés «
une pierre d'achoppement ». Hérode, lui, « se troubla et tout Jérusalem
avec lui ». Le Seigneur est venu chez lui, « mais les siens ne l'ont pas
reçu ». Heureux les pauvres bergers qui, veillant dans la nuit, ont été
jugés dignes de voir ce signe !

      En ce temps-là déjà, il se cachait aux prétendus sages et prudents,
mais il se révélait aux humbles. Aux bergers l'ange a dit : « Voici pour
vous un signe ». Il est pour vous, les humbles et les obéissants, pour vous
qui ne vous targuez pas de science orgueilleuse mais qui veillez « jour et
nuit, méditant la loi de Dieu ». Voici votre signe ! Celui que promettaient
les anges, celui que réclamaient les peuples, celui qu'avaient prédit les
prophètes ; maintenant Dieu l'a fait et il vous le montre...

      Voici donc votre signe, mais signe de quoi ? De pardon, de grâce, de
paix, d'une « paix qui n'aura plus de fin ». « Voici votre signe : un
enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. » Mais Dieu est en
lui, se réconciliant le monde... C'est le baiser de Dieu, le médiateur
entre Dieu et les hommes, Jésus homme et Christ, vivant et régnant pour les
siècles.

      (Références bibliques : Is 11,10; Lc 10,24; Lc 2,30; Jn 8,56; Lc
2,14; Lc 2,34; Jn 1,11; Mt 11,25; Lc 2,12; Ps 1,2; Is 9,6; 1Tm 2,5)




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29 décembre 2010

Evangile du jour

mercredi 29 décembre 2010
5e jour dans l'Octave de Noël

St Thomas Becket, Archevêque et martyr (+ 1170)



Commentaire du jour
Saint Ignace d'Antioche : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

Les lectures du jour

Lc 2,22-35.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les
parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi
du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste
et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint
était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le
Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec
l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans
la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton
peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils
qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il
sera un signe de division.
- Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront
dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110), évêque et martyr
Lettre aux Romains, 5-7 (trad. Quéré, Les Pères apostoloques, Seuil 1980, p. 136)

« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

            Aujourd'hui je commence à être un disciple. Que nulle créature,
visible ou invisible, ne m'empêche de rejoindre Jésus Christ... Même si les
plus cruels supplices m'accablent, je ne veux qu'atteindre Jésus Christ.
Que me feraient les douceurs de ce monde et les empires de la terre ? Il
est plus beau de mourir pour le Christ Jésus que de régner jusqu'aux
extrémités de l'univers. C'est lui que je cherche, qui est mort pour nous ;
c'est lui que je désire, qui a ressuscité pour nous.             Mon
enfantement approche... Laissez-moi embrasser la lumière toute pure. Quand
j'y aurai réussi, je serai homme. Acceptez que j'imite la passion de mon
Dieu... Mon désir terrestre a été crucifié, et il n'y a plus en moi de feu
pour aimer la matière mais une « eau vive » (Jn 7,38) qui murmure et
chuchote à mon cœur : « Viens auprès du Père. » Je ne peux plus savourer
les nourritures périssables ou les douceurs de cette vie. C'est du pain de
Dieu que je suis affamé, de la chair de Jésus Christ, fils de David, et
pour boisson, je veux son sang, qui est l'incorruptible amour.




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28 décembre 2010

Evangile du jour

mardi 28 décembre 2010
Fête des Saint Innocents, martyrs

Sts Innocents, martyrs



Commentaire du jour
Eusèbe le Gallican : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » (Mt 2,2)

Les lectures du jour

Mt 2,13-18.
Après la visite des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparaît en songe
à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa
mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car
Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se
retira en Égypte,
où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur
avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils.
Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une
violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à
Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait
préciser par les mages.
Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète
Jérémie :
Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est
Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne
sont plus.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Eusèbe le Gallican (5ème siècle), moine, puis évêque
Sermon 219 ; PL 39, 2150 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 1, p. 1097 rev.)

« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » (Mt 2,2)

      Le roi traître Hérode, trompé par les mages, envoie ses sbires à
Bethléem et dans tous les environs pour tuer les enfants de moins de deux
ans... Mais tu n'as donc rien obtenu, barbare cruel et arrogant : tu peux
faire des martyrs, tu ne peux pas trouver le Christ. Ce tyran malheureux
croyait que l'avènement du Seigneur notre Sauveur le renverserait de son
trône royal. Mais il n'en est pas ainsi. Le Christ n'était pas venu pour
usurper la gloire d'autrui, mais pour nous faire don de la sienne. Il
n'était pas venu pour s'emparer d'un royaume terrestre, mais pour accorder
le Royaume des cieux. Il n'était pas venu pour voler des dignités, mais
pour souffrir des injures et des sévices. Il n'était pas venu pour préparer
sa tête sacrée à un diadème de pierreries, mais à une couronne d'épines. Il
n'était pas venu pour siéger glorieusement au-dessus des sceptres, mais
pour être bafoué et crucifié.

      A la naissance du Seigneur, « Hérode a été troublé et tout Jérusalem
avec lui » (Mt 2,3). Quoi d'étonnant, si l'impiété est troublée par la
naissance de la bonté ? Voici qu'un homme en armes s'effraie de celui qui
est couché dans une mangeoire, un roi orgueilleux tremble devant l'humble,
celui qui est revêtu de pourpre redoute le tout-petit enveloppé de
langes... Il feignait de vouloir adorer celui qu'il cherchait à faire périr
(Mt 2,8). Mais la Vérité ne craint pas les embûches du mensonge... La
traîtrise ne peut pas trouver le Christ, car ce n'est pas par la cruauté
mais par la foi que l'on doit chercher Dieu, qui vit et règne pour les
siècles des siècles. Amen.




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27 décembre 2010

Evangile du jour

lundi 27 décembre 2010
Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

St Jean, apôtre et évangéliste (+ c. 103)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] : « Nous savons que son témoignage est vrai »

Les lectures du jour

Jn 20,2-8.
Le matin de Pâques, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre
disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : " On a enlevé le
Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. "
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus
vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il
n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau,
et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais
roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au
tombeau. Il vit, et il crut.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Méditation pour le 6 janvier 1941 (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 272-3)

« Nous savons que son témoignage est vrai »

      Près de sa crèche, le Sauveur désire également la présence de celui
qui lui était particulièrement cher pendant sa vie : Jean, le disciple que
Jésus aimait (Jn 13,23). Nous le connaissons bien comme figure de la pureté
virginale. Parce qu'il était pur, il a plu au Seigneur. Il a pu reposer sur
le Cœur de Jésus et y être initié aux mystères du Cœur divin (Jn 13,25).
Comme le Père céleste a rendu témoignage à son Fils en proclamant :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (Mc 9,7), de même l'Enfant
divin semble aussi nous désigner son disciple bien-aimé et nous dire :
« Nul encens ne m'est plus agréable qu'un cœur pur qui se donne avec amour.
Écoutez celui qui a pu voir Dieu parce qu'il avait un cœur pur » (Mt 5,8).


      Nul n'a pu plonger plus profondément que lui dans la contemplation
des abîmes cachés de la vie divine. C'est pourquoi il nous annonce le
mystère de l'engendrement éternel du Verbe divin... Il a partagé les
combats de son Seigneur comme seule peut le faire une âme qui aime d'un
amour sponsal... Il nous a fidèlement conservé et transmis les témoignages
que le Sauveur rendait lui-même à sa propre divinité devant ses amis et ses
ennemis... Par lui nous savons à quelle participation à la vie du Christ et
à la vie du Dieu-Trinité nous sommes destinés...

      La présence de Jean à la crèche du Seigneur nous dit : voyez ce qui
est préparé pour ceux qui s'offrent à Dieu d'un cœur pur. Toute la
plénitude inépuisable de la vie à la fois humaine et divine de Jésus leur
est royalement accordée en échange. Venez et buvez aux sources de l'eau de
la vie, que le Seigneur fait couler pour les assoiffés et qui jaillissent
en vie éternelle (Jn 7,37; 4,14). Le Verbe est devenu chair et il est
couché devant nous sous l'aspect d'un enfant nouveau-né.




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26 décembre 2010

Evangile du jour

dimanche 26 décembre 2010
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

La Sainte Famille
St Étienne, premier martyr (Ier s.)



Commentaire du jour
Saint Alphonse-Marie de Liguori : « Ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant »

Les lectures du jour

Mt 2,13-15.19-23.
Après la visite des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparaît en songe
à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa
mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car
Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se
retira en Égypte,
où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur
avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils.
Après la mort d'Hérode, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en
Égypte
et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et
reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la
vie de l'enfant. »
Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère, et rentra au pays d'Israël.
Mais, apprenant qu'Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père
Hérode, il eut peur de s'y rendre. Averti en songe, il se retira dans la
région de Galilée
et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit ce que
le Seigneur avait dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Église
Méditations pour l'Octave de l'Épiphanie, n° 3 (trad. Noël, Éds. Saint-Paul 1993, p. 309)

« Ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant »

      Un ange apparut en songe à saint Joseph et l'avertit qu'Hérode
recherchait l'Enfant Jésus, pour lui ôter la vie : « Lève-toi, lui dit-il,
prends l'enfant et sa mère et fuis en Égypte ». Jésus, à peine né, est donc
persécuté à mort... Joseph obéit à la voix de l'ange sans délai ; il
avertit sa sainte épouse. Il prend les quelques outils qu'il pouvait
porter, afin de pouvoir exercer son métier en Égypte et d'avoir de quoi
soutenir sa pauvre famille. Marie, de son côté, réunit en un petit paquet
les langes nécessaires à son divin enfant ; puis, s'approchant du berceau
où il reposait, elle se jette à genoux, baise les pieds de son fils chéri,
et, au milieu de ses larmes de tendresse, lui dit : « Ô mon fils et mon
Dieu, tu es venu au monde pour sauver les hommes ; à peine es-tu né que les
hommes te cherchent pour te faire mourir ! » Elle le prend alors dans ses
bras, et, tandis qu'ils continuent de pleurer, les deux saints époux
ferment la porte et se mettent en route durant la nuit...

      Mon bien-aimé Jésus, tu es le roi du ciel, et je te vois maintenant
errer en fugitif sous les traits d'un enfant. Qui cherches-tu ? Dis-le-moi.
Je suis ému de compassion à la vue de ta pauvreté et ton abaissement ; mais
ce qui m'afflige plus profondément, c'est la noire ingratitude avec
laquelle je te vois traité par ceux-là même que tu es venu sauver. Tu
pleures, et moi aussi je pleure d'avoir été l'un de ceux qui t'ont méprisé
et persécuté ; mais sache que maintenant je préfère ta grâce à tous les
royaumes du monde.

      Pardonne-moi tous les outrages que je t'ai faits ; dans le voyage de
cette vie à l'éternité, permets-moi de te porter dans mon cœur, à l'exemple
de Marie qui t'a porté dans ses bras pendant la fuite en Égypte. Mon
bien-aimé Rédempteur, je t'ai souvent banni de mon âme, mais j'ai confiance
maintenant que tu en as repris possession. Je t'en supplie : attache-la
étroitement à toi par les douces chaînes de ton amour.




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25 décembre 2010

Evangile du jour

samedi 25 décembre 2010
Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)

Nativité du Seigneur



Commentaire du jour
Saint Basile : « Il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu »

Les lectures du jour

Jn 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès
de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans
lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que
tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre
témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le
monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne
l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné
de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni
d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa
gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce
et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui
dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant
moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après
grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein
du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie sur la sainte génération du Christ, 2.6 ; PG 31, 1459s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 172 rev.)

« Il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu »

      Dieu sur terre, Dieu parmi les hommes ! Cette fois il ne promulgue
pas sa Loi au milieu des éclairs, au son de la trompette, sur la montagne
fumante, dans l'obscurité d'un orage terrifiant (Ex 19,16s), mais il
s'entretient d'une façon douce et paisible, dans un corps humain, avec ses
frères de race. Dieu dans la chair !... Comment la divinité peut-elle
habiter la chair ? Comme le feu habite le fer, non pas en quittant le lieu
où il brûle, mais en se communiquant. En effet, le feu ne se jette pas sur
le fer, mais en demeurant à sa place, il lui communique sa puissance. En
cela il n'est nullement diminué, mais il remplit entièrement le fer auquel
il se communique. De la même manière, Dieu, le Verbe, qui « a habité parmi
nous », n'est pas sorti de lui-même. « Le Verbe qui s'est fait chair » n'a
pas été soumis au changement ; le ciel n'a pas été dépouillé de celui qu'il
contenait, et pourtant la terre a accueilli dans son sein celui qui est
dans les cieux.

      Pénètre-toi de ce mystère : Dieu est dans la chair afin de tuer la
mort qui s'y cache... « Quand la grâce de Dieu s'est manifestée pour notre
salut » (Tt 2,11), quand « s'est levé le Soleil de justice » (Ml 3,20), «
la mort a été engloutie dans la victoire » (1Co 15,54) parce qu'elle ne
pouvait pas coexister avec la vie véritable. Ô profondeur de la bonté et de
l'amour de Dieu pour les hommes ! Rendons gloire avec les bergers, dansons
avec les chœurs des anges, car « aujourd'hui est né un Sauveur qui est le
Messie, le Seigneur » (Lc 2,11-12).

      « Dieu, le Seigneur, nous illumine » (Ps 117,27), non sous son aspect
de Dieu, pour ne pas épouvanter notre faiblesse, mais sous son aspect de
serviteur, afin de conférer la liberté à ceux qui étaient condamnés à la
servitude. Qui aurait le cœur assez endormi et assez indifférent pour ne
pas se réjouir, exulter d'allégresse, rayonner de joie devant cet évènement
? C'est une fête commune à toute la création. Tous doivent y contribuer,
nul ne doit se montrer ingrat. Nous aussi, élevons la voix pour chanter
notre allégresse !




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24 décembre 2010

Gloria in excelsis Deo!

L'EVANGILE AU QUOTIDIEN http://www.lEvangileauquotidien.org "Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle." Jn 6, 68 ----------------------------------------------------------------------------------------------   Madame, Monsieur, Chers abonnés,   Toute l'équipe de l'Evangile au Quotidien vous souhaite une très heureuse et très sainte fête de Noël ! "Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis ! " En cette sainte nuit de Noël, les Anges vont entonner ce cantique autour de l'autel tout comme ils étaient autour de la crèche. Ils chantent notre bonheur : Gloire à Dieu ! Paix aux hommes !   La nuit enveloppait le monde entier avant que se lève la lumière véritable, avant la naissance du Christ. Aujourd'hui, les merveilles abondent, les richesses se multiplient, car le trésor est ouvert : celle qui enfante est mère et vierge, celui qui est enfanté est Dieu et homme...   Que cette fête de Noël soit l'occasion de partager des réjouissances familiales et amicales et d'approfondir notre compréhension du mystère du Christ ! Nous avons été heureux en cette année 2010 de pouvoir mettre gratuitement à votre disposition l'Evangile au Quotidien sous forme d'applications Iphone et Androïde, ainsi qu'un nouveau site internet adapté aux navigateurs mobile. Permettez-nous de remercier encore tous ceux qui ont fait connaître le service et ont contribué à son financement. Si vous voulez contribuer au financement de l'Evangile au Quotidien, adressez un don, soit directement depuis la page sécurisée « faire un don », soit par courrier postal. Merci. Vous remerciant très vivement pour votre fidélité et votre soutien, recevez, chers abonnés, l'assurance de nos sentiments dévoués et fraternels.   L'Equipe française de l'Evangile au Quotidien Sr. Anne-Emmanuel, Amaury, Eric, Bertrand et Isabelle, Grégor et Thérèse. ---------------------------------------------------- 
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Evangile du jour

vendredi 24 décembre 2010
Nativité du Seigneur Jésus-Christ (messe de la nuit)

ce soir : NATIVITE DU SEIGNEUR , solennité
St Charbel Makhlouf, prêtre et moine maronite (+ 1898), Ste Adèle, veuve et abbesse (+ 735)



Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse : « Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David »

Les lectures du jour

Lc 2,1-14.
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser
toute la terre -
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de
Syrie. -
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en
Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et
de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait
enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le
coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la
salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les
champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa
lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens
vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le
peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le
Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait
Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux
hommes qu'il aime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermon sur la Nativité, passim ; PG 46, 1128  (trad. coll. Icthus, vol. 8, p. 163s)

« Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David »

      Frères, avertis du miracle, comme Moïse allons voir cette chose
extraordinaire (Ex 3,3) : en Marie, le buisson embrasé ne se consume pas ;
la Vierge enfante la Lumière sans subir d'atteinte... Courons donc à
Bethléem, le bourg de la Bonne Nouvelle ! Si nous sommes de vrais bergers,
si nous demeurons éveillés en notre garde, c'est à nous que s'adresse la
voix des anges qui annoncent une grande joie...: « Gloire à Dieu au plus
haut des cieux, car la paix descend sur la terre ! » Là où, hier, il n'y
avait plus que malédiction, théâtres de guerre et exil, voici que la terre
reçoit la paix, car aujourd'hui « la vérité sort de la terre et la justice
vient du ciel » (Ps 85,12). Voilà le fruit que la terre donne aux hommes,
en récompense de la bonne volonté qui règne chez les hommes (Lc 2,14). Dieu
s'unit à l'homme pour élever l'homme jusqu'à la hauteur de Dieu.

      A cette nouvelle, frères, partons pour Bethléem afin de
contempler...le mystère de la crèche : un petit enfant enveloppé de langes
repose dans une mangeoire. Vierge après son enfantement, la Mère
incorruptible embrasse son fils. Avec les bergers répétons la parole du
prophète : « Ce qu'on nous avait annoncé, nous l'avons vu dans la cité de
notre Dieu » (Ps 47,9).

      Mais pourquoi est-ce que le Seigneur cherche refuge dans cette grotte
de Bethléem ? Pourquoi dormir dans une mangeoire ? Pourquoi se mêler au
recensement d'Israël ? Frères, celui qui apporte au monde la libération
vient naître dans notre esclavage à la mort. Il naît dans cette grotte pour
se montrer aux hommes plongés dans les ténèbres et l'ombre de la mort. Il
est couché dans une mangeoire parce que il est Celui qui fait croître
l'herbe pour le bétail (Ps 103,14), c'est lui le Pain de Vie qui nourrit
l'homme d'un aliment spirituel pour qu'il vive lui aussi dans l'Esprit...
Quelle fête plus heureuse que celle d'aujourd'hui ? Christ, Soleil de
justice (Ml 3,20), vient éclairer notre nuit. Ce qui était tombé se relève,
ce qui était vaincu est libéré..., ce qui était mort revient à la vie...
Aujourd'hui, chantons tous d'une seule voix, sur toute la terre : « Par un
homme, Adam, était venu la mort ; par l'homme, aujourd'hui vient le salut »
(cf Rm 5,17).




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23 décembre 2010

Evangile du jour

jeudi 23 décembre 2010
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (23 déc.)

St Jean de Kenty, prêtre († 1473), St Servule (+ 590)



Commentaire du jour
Liturgie byzantine : « Il parlait et il bénissait Dieu »

Les lectures du jour

Lc 1,57-66.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un
fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa
miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils
voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce
nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom
est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait
et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de
Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur
était avec lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Liturgie byzantine
Lucernaire des Grandes Vêpres de la fête de la Nativité de Jean Baptiste (trad. Chevetogne)

« Il parlait et il bénissait Dieu »

Par sa naissance, saint Jean
mit fin au silence de Zacharie :
désormais ne pouvait plus se taire
celui qui engendra la Voix criant dans le désert (Mt 3,3)
et annonçant d'avance la venue du Christ.
Mais comme l'incrédulité à son sujet
avait enchaîné la langue du père tout d'abord,
sa manifestation lui redonne la liberté ;
ainsi fut annoncée, puis enfantée
la Voix du Verbe, le Précurseur de la Clarté,
qui intercède pour nos âmes.

En ce jour la Voix du Verbe délie
la voix paternelle enchaînée par son manque de foi ;
de l'Église elle manifeste la fécondité,
faisant cesser la maternelle stérilité.
Devant la lumière s'avance le chandelier,
du Soleil de justice voici le reflet (Ml 3,20),
le rayon qui annonce sa venue
pour l'universelle restauration
et le salut de nos âmes.

Voici que s'avance, d'un sein stérile,
le Messager du Verbe divin
qui lui-même devait naître d'un sein virginal,
de tous les fils de femme le plus grand (Mt 11,11),
le Prophète qui n'a pas d'égal ;
car les choses divines ont besoin d'un début merveilleux,
que ce soit la fécondité d'un âge avancé (Lc 1,7)
ou que sans semence s'opère la conception.
Dieu qui fais des merveilles pour notre salut, gloire à toi...

Apôtre universel,
objet de l'annonce de Gabriel (Lc 1,36),
rejeton de la Stérile et plus beau fleuron du désert,
ami intime de l'Époux (Jn 3,29),
prophète digne d'acclamation,
prie le Christ de prendre nos âmes en pitié.




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22 décembre 2010

Evangile du jour

mercredi 22 décembre 2010
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (22 déc.)

Ste Françoise-Xavière Cabrini, fondatrice (+ 1917), Bse Marie Mancini de Pise, veuve et o.p. (+ 1431), Sts Martyrs de Rome (+ 303)



Commentaire du jour
Ludolphe de Saxe : « Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante » (Lc 1,48)

Les lectures du jour

Lc 1,46-56.
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le
Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me
diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à
jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna
chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Ludolphe de Saxe (v. 1300-1378), dominicain puis chartreux à Strasbourg
La Vie de Jésus Christ (trad. Au commencement, Parole et Silence 2004, p. 81s rev.)

« Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante » (Lc 1,48)

      La conception de notre Seigneur a été figurée par le buisson ardent
qui brûlait sans perdre sa verdeur (Ex 3,2), comme Marie a conçu son divin
fils sans perdre sa virginité. Le Seigneur, qui demeurait dans ce buisson
ardent, a habité aussi dans le sein de Marie. De même qu'il était descendu
dans ce buisson pour délivrer les juifs en les tirant de l'Égypte, de même
il est descendu en Marie pour racheter les hommes, en les arrachant à
l'enfer.

      Le choix que Dieu a fait de Marie parmi toutes les femmes pour se
revêtir de notre chair, a été figuré par la toison de Gédéon (Jg 6,36s). En
effet, de même que cette toison a reçu seule la rosée céleste pendant que
toutes les terres voisines restaient sèches, de même aussi Marie seule a
été remplie de cette rosée divine dont aucune autre créature n'a été
trouvée digne dans le monde entier... La Vierge Marie est cette toison dont
Jésus Christ s'est formé une tunique. La toison de Gédéon a reçu la rosée
du ciel sans qu'elle soit endommagée, et Marie a conçu l'Homme-Dieu sans
que sa virginité soit altérée...

      O Jésus, Fils du Dieu vivant, toi qui, par la volonté du Père céleste
et avec la coopération de l'Esprit Saint, es sorti du sein de ton Père
comme le fleuve sourd hors du Paradis de délices, toi qui, visitant les
profondeurs de nos vallées et regardant l'humilité de ta servante, es
descendu dans le sein d'une vierge où, par une conception ineffable, tu as
revêtu ta chair mortelle. Je te supplie, Jésus miséricordieux, par les
mérites de cette Vierge ta mère, de répandre ta grâce sur moi, serviteur
très indigne, afin que je te désire ardemment, que par cet amour, je te
conçoive en mon cœur, et qu'avec le secours de cette même grâce, je produis
les fruits salutaires des bonnes œuvres. Amen.




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21 décembre 2010

Evangile du jour

mardi 21 décembre 2010
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (21 déc.)

St Pierre Canisius, docteur de l'Eglise (+ 1597)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,49)

Les lectures du jour

Lc 1,39-45.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la
montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit
en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les
femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à
moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli
d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent
dites de la part du Seigneur. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Pourquoi je t'aime, ô Marie », strophes 4-7 (OC, Cerf DDB 1992, p. 751)

« Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,49)

Oh ! Je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité (Lc 1,38)
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour te couvrant de son ombre (Lc 1,35)
Le Fils égal au Père en toi s'est incarné
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler : Jésus, ton premier-né ! (Lc 2,7)

O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie.
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon cœur descend la blanche hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !

Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus.
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas je vois la vanité,
Chez sainte Élisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.

Là j'écoute ravie, douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur (Lc 1,46s)
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir.




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20 décembre 2010

Evangile du jour

lundi 20 décembre 2010
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (20 déc.)

St Dominique de Silos, abbé (+ 1073)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici que la jeune femme est enceinte »

Les lectures du jour

Lc 1,26-38.
L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée
Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison
de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que
pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as
trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le
nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de
fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je
suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la
puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi
celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa
vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait :
'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout
se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
Sermon 3 pour l'Annonciation, 2-4 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 38)

« Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici que la jeune femme est enceinte »

      « Le Seigneur s'adressa à Acaz et lui dit : ' Demande pour toi un
signe. ' Acaz répondit : ' Non, je n'en demanderai pas, je ne mettrai pas
le Seigneur à l'épreuve ' » (Is 7,10-12)... Eh bien, ce signe refusé...nous
l'accueillons, nous, avec une foi entière et un respect plein d'amour. Nous
reconnaissons que le Fils conçu par la Vierge est pour nous, « dans les
profondeurs » de l'enfer, signe de pardon et de liberté, et qu'il est pour
nous, « dans les hauteurs des cieux », signe et espérance d'exultation et
de gloire... Ce signe, désormais, le Seigneur l'a élevé, d'abord sur le
gibet de la croix, puis sur son trône royal...

      Oui, c'est un signe pour nous que cette mère vierge qui conçoit et
enfante : signe qu'il est Dieu, cet homme conçu et enfanté. Ce Fils qui
accomplit des œuvres divines et endure des souffrances humaines est pour
nous le signe qu'il mènera jusqu'à Dieu ces hommes pour lesquels il est
conçu et enfanté, pour lesquels aussi il souffre.

      Et de toutes les infirmités et disgrâces humaines que ce Dieu a
daigné endurer pour nous, la première dans le temps, comme la plus grande
dans l'abaissement, je le crois, a été sans doute que cette Majesté infinie
ait supporté d'être conçue dans le sein d'une femme et d'y être enfermée
pendant neuf mois. Où a-t-elle été jamais si totalement anéantie ? Quand
l'a-t-on vue se dépouiller d'elle-même à ce point ? Durant un si long
temps, cette Sagesse ne dit rien, cette Puissance n'opère rien de visible,
cette Majesté cachée ne se révèle par aucun signe. Sur la croix même, le
Christ n'a point paru aussi faible... Dans le sein, au contraire, il est
comme s'il n'était pas ; sa toute-puissance est inopérante, comme si elle
ne pouvait rien ; et le Verbe éternel s'enfouit sous le silence.




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19 décembre 2010

Evangile du jour

dimanche 19 décembre 2010
Quatrième Dimanche de l'Avent, année A

Bx Urbain V, pape (+ 1370), Sts Martyrs du Tonkin (+ 1838)



Commentaire du jour
Saint Bède le Vénérable : « Tu lui donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : ' le Seigneur sauve ') »

Les lectures du jour

Mt 1,18-24.
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait
été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité
ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer
publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe
et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre
chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient
de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus
(c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son
peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par
le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on
donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit :
« Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait
prescrit : il prit chez lui son épouse


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Homélies pour la Vigile de Noël, 5 ; CCL 122, 32-36 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 19 rev.)

« Tu lui donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : ' le Seigneur sauve ') »

      « Voici, dit le prophète Isaïe, la Vierge portera et enfantera un
fils, et on l'appellera Emmanuel, nom qui se traduit : Dieu avec nous »
(7,14). Le nom de Sauveur « Dieu-avec-nous », donné par le prophète,
signifie les deux natures de son unique personne. En effet, celui qui est
Dieu, né du Père avant tous les siècles, c'est lui-même qui est Emmanuel à
la fin des temps, c'est-à-dire Dieu avec nous. Il l'est devenu dans le sein
de sa mère, parce qu'il a daigné accepter la fragilité de notre nature dans
l'unité de sa personne, quand « le Verbe s'est fait chair et a habité parmi
nous » (Jn 1,14). C'est-à-dire qu'il a commencé d'une manière admirable à
être ce que nous sommes, sans cesser d'être ce qu'il était, en assumant
notre nature, de façon à ne pas perdre ce qu'il était en lui-même...

      « Marie mit donc au monde son fils premier-né...et elle lui donna le
nom de Jésus » (Lc 2,7.21). Donc, le nom de Jésus est celui du fils né de
la Vierge, et signifie selon l'explication de l'ange qu'il sauvera son
peuple de ses péchés... C'est évidemment lui aussi qui sauvera de la
destruction de l'âme et du corps, les suites du péchés.

      Quant au nom de Christ, c'est le titre d'une dignité sacerdotale et
royale. Car les prêtres et les rois, sous la Loi ancienne, étaient appelés
christs à cause de la chrismation. Cette onction d'huile sainte préfigurait
celui qui, en venant dans le monde comme vrai roi et prêtre, « a été
consacré d'une onction de joie, comme aucun de ses semblables » (Ps 44,8).
A cause de cette onction ou chrismation, le Christ en personne et ceux qui
participent à la même onction, c'est-à-dire à la grâce spirituelle, sont
appelés ' chrétiens '. Du fait qu'il est Sauveur, le Christ peut nous
sauver de nos péchés ; du fait qu'il est prêtre, il peut nous réconcilier
avec Dieu le Père ; du fait qu'il est roi, qu'il daigne nous donner le
Royaume éternel de son Père.




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18 décembre 2010

Evangile du jour

samedi 18 décembre 2010
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (18 déc.)

St Gatien, évêque (3ème s.)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : « Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph »

Les lectures du jour

Mt 1,18-24.
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait
été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité
ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer
publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe
et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre
chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient
de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus
(c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son
peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par
le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on
donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit :
« Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait
prescrit : il prit chez lui son épouse


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 146, sur Mt 1,18 ; PL 52, 591 (trad. coll. Icthus, vol. 12, p. 295 rev.)

« Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph »

      « Marie, sa mère, était fiancée. » Il aurait suffi de dire : Marie
était fiancée. Que signifie une mère fiancée ? Si elle est mère, elle n'est
pas fiancée ; si elle est fiancée, elle n'est pas encore mère. « Marie, sa
mère, était fiancée » : fiancée par la virginité, mère par la fécondité.
C'était une mère ne connaissant point d'homme, et pourtant qui a connu la
maternité. Comment ne serait-elle mère avant d'avoir conçu, elle qui, après
la naissance, est vierge et mère ? Quand n'était-elle pas mère, celle qui
engendra le fondateur des temps qui a donné un commencement aux choses
?...

      Pourquoi le mystère de l'innocence céleste se destine-t-il à une
fiancée, et non une vierge encore libre ? Pourquoi la jalousie d'un fiancé
doit-elle mettre en péril la fiancée ? Pourquoi tant de vertu semble-t-elle
péché et le salut éternel danger ?... Quel mystère étreignons-nous là, mes
frères ? Pas un trait de plume, pas une lettre, pas une syllabe, pas un
mot, pas un nom, pas un personnage dans l'Évangile n'est vide de sens
divin. Une fiancée est choisie, afin que déjà soit désignée l'Église,
fiancée du Christ, selon la parole du prophète Osée : « Je te fiancerai à
moi dans la justice et dans le droit, dans la tendresse et dans l'amour, je
te fiancerai à moi dans la fidélité » (2,21-22). C'est pourquoi Jean dit :
« Celui qui a l'épouse est l'Époux » (Jn 3,29). Et saint Paul : « Je vous
ai fiancés au seul Époux comme une vierge pure à présenter au Christ » (2Co
11,2). Ô véritable épouse, l'Église, qui par la naissance virginale [du
baptême], engendre une nouvelle enfance du Christ !




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17 décembre 2010

Evangile du jour

vendredi 17 décembre 2010
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (17 déc.)

Ste Olympiade, veuve (+ 408), St Judicaël (Gaël), roi (v. 650)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Marie, de laquelle fut engendré Jésus »

Les lectures du jour

Mt 1,1-17.
Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils
d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses
frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra
Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra
Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec
Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d'Ourias,
engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra
Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus,
que l'on appelle Christ (ou Messie).
Le nombre total des générations est donc : quatorze d'Abraham jusqu'à
David, quatorze de David jusqu'à l'exil à Babylone, quatorze de l'exil à
Babylone jusqu'au Christ.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Eglise, « Lumen Gentium », § 55

« Marie, de laquelle fut engendré Jésus »

      Les saintes Ecritures de l'Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que
la sainte Tradition, montrent avec une clarté grandissante le rôle de la
Mère du Sauveur dans l'histoire du salut et nous la mettent, pour ainsi
dire, sous les yeux. Les livres de l'Ancien Testament décrivent l'histoire
du salut, où la venue du Christ dans le monde s'est préparée lentement. Ces
documents des premiers âges, selon l'intelligence qu'en a l'Eglise à la
lumière de la révélation parfaite qui devait suivre, mettent peu à peu en
une lumière toujours plus claire la figure d'une femme : la Mère du
Rédempteur. C'est elle qu'on devine déjà présentée prophétiquement sous
cette lumière dans la promesse de la victoire sur le serpent qui est faite
à nos premiers parents tombés dans le péché (Gn 3,15). Pareillement, c'est
elle la Vierge qui concevra et mettra au monde un Fils dont le nom sera
Emmanuel (Is 7,14; Mi 5,2). Elle est au premier rang de ces humbles et de
ces pauvres du Seigneur qui attendent le salut avec confiance et reçoivent
de lui le salut. Et enfin, avec elle, fille sublime de Sion, après la
longue attente de la promesse, les temps s'accomplissent et une nouvelle
dispensation s'instaure lorsque le Fils de Dieu prend d'elle la nature
humaine pour libérer l'homme du péché par les mystères de sa chair.




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16 décembre 2010

Evangile du jour

jeudi 16 décembre 2010
Le jeudi de la 3e semaine de l'Avent

Ste Adélaïde, veuve et impératrice (+ 999), Bse Marie des Anges, o.c.d. (+ 1717)



Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? »

Les lectures du jour

Lc 7,24-30.
Après le départ des envoyés de Jean Baptiste, Jésus se mit à parler de lui
aux foules : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau
agité par le vent ?. . .
Alors, qu'êtes-vous allés voir ? Un homme aux vêtements luxueux ?
Mais ceux qui portent des vêtements magnifiques et mènent une vie de
plaisir sont dans les palais des rois.
Alors, qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le
dis ; et bien plus qu'un prophète !
C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en
avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi.
Je vous le dis : Parmi les hommes, aucun n'est plus grand que
Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus
grand que lui.
Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains, a reconnu la
justice de Dieu en recevant le baptême de Jean.
Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas ce
baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Lettre au Père Jérôme du 19 mai 1898

« Qu'êtes-vous allés voir au désert ? »

Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la
grâce de Dieu ; c'est là qu'on se vide, qu'on chasse de soi tout ce qui
n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme
pour laisser toute la place à Dieu seul. Les Hébreux ont passé par le
désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul, saint Jean
Chrysostome se sont aussi préparés au désert... C'est un temps de grâce,
c'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit
nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli
de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle
l'esprit intérieur : la vie intime avec Dieu, la conversation de l'âme avec
Dieu dans la foi, l'espérance et la charité. Plus tard l'âme produira des
fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle
(Ep 3,16)... On ne donne que ce qu'on a et c'est dans la
solitude, dans cette vie seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond
de l'âme qui oublie tout pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se
donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à lui. Donnez-vous
tout entier à lui seul... et il se donnera tout entier à vous... Regardez
saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant
d'autres, quel long temps de recueillement et de silence ! Montez plus haut
: regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur. Notre Seigneur
n'en avait pas besoin, mais il a voulu nous donner l'exemple.




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15 décembre 2010

Evangile du jour

mercredi 15 décembre 2010
Le mercredi de la 3e semaine de l'Avent

Bse Virginie Centurione Bracelli, fondatrice (+ 1651), Ste Ninon, vierge (4ème s.)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi »

Les lectures du jour

Lc 7,18-23.
Jean Baptiste appela deux de ses disciples
et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit
venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean Baptiste nous a
envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en
attendre un autre ? »
A ce moment-là, Jésus guérit beaucoup de malades, d'infirmes et de
possédés, et il rendit la vue à beaucoup d'aveugles.
Puis il répondit aux envoyés : « Allez rapporter à Jean ce que
vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la
Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.
Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Saint Matthieu, 11, 3 (trad. SC 254, p. 255 rev.)

« Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi »

      En envoyant ses disciples à Jésus, Jean s'est préoccupé de leur
ignorance, non de la sienne, car lui-même a proclamé que quelqu'un
viendrait pour la rémission des péchés. Mais pour leur faire savoir qu'il
n'en avait pas proclamé d'autre que celui-là, il a envoyé ses disciples
voir ses œuvres, pour qu'elles donnent de l'autorité à son annonce et
qu'aucun autre Christ ne soit attendu en dehors de celui auquel ses œuvres
auraient rendu témoignage.

      Et comme le Seigneur s'était révélé entièrement par ses actions
miraculeuses, donnant la vue aux aveugles, la marche aux boiteux, la
guérison aux lépreux, l'ouïe aux sourds, la parole aux muets, la vie aux
morts, l'instruction aux pauvres, il a dit : « Heureux celui qui n'a pas
été scandalisé à mon sujet ». Est-ce que de la part du Christ il y a déjà
eu quelque acte qui ait pu scandaliser Jean ? Non assurément. Il demeurait
en effet dans sa ligne propre d'enseignement et d'action. Mais il faut
étudier la portée et le caractère spécifique de ce que dit le Seigneur :
que la Bonne Nouvelle est reçue par les pauvres. Il s'agit de ceux qui
auront perdu leur vie, qui auront pris leur croix et le suivront (Lc
14,27), qui deviendront humbles de cœur et pour lesquels le Royaume des
cieux est préparé (Mt 11,29; 25,34). Parce que l'ensemble de ces
souffrances convergeait dans le Seigneur et que sa croix allait être un
scandale pour un très grand nombre, il a déclaré heureux ceux dont la foi
ne subirait aucune tentation du fait de sa croix, de sa mort, de sa
sépulture.




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14 décembre 2010

Evangile du jour

mardi 14 décembre 2010
Le mardi de la 3e semaine de l'Avent

St Jean de la Croix, docteur de l'Église († 1591) - Mémoire, Ste Odile (VIIème siècle)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Jean a rendu témoignage à la vérité...; il était la lampe qui brûle et qui éclaire » (Jn 5,35)

Les lectures du jour

Mt 21,28-32.
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que
pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le
premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma
vigne'.
Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas. ' Mais ensuite, s'étant repenti,
il y alla.
Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit :
'Oui, Seigneur ! ' et il n'y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui
répondent : « Le premier ». Jésus leur dit :
« Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez
pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y
ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas
repentis pour croire à sa parole.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
Sermon 1 pour Saint Jean Baptiste, § 2 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 284)

« Jean a rendu témoignage à la vérité...; il était la lampe qui brûle et qui éclaire » (Jn 5,35)

       Cette lampe destinée à éclairer le monde m'apporte une joie
nouvelle, car c'est grâce à elle que j'ai reconnu la vraie Lumière qui luit
dans les ténèbres, mais que les ténèbres n'ont pas reçue (Jn 1,5)... Nous
pouvons t'admirer, Jean, toi le plus grand de tous les saints ; mais imiter
ta sainteté, cela nous est impossible. Puisque tu te hâtes de préparer un
peuple parfait pour le Seigneur avec des publicains et des pécheurs, il est
de toute urgence que tu leur parles d'une façon plus à leur portée que par
ta vie. Propose-leur un modèle de perfection qui soit non pas selon ta
manière de vivre, mais adapté à la faiblesse des forces humaines.

       « Produisez, dit-il, de dignes fruits de pénitence » (Mt 3,8). Mais
nous, frères, nous nous glorifions de parler mieux que nous vivons. Jean
lui, dont la vie est plus sublime que ce que les hommes peuvent comprendre,
met cependant son langage à la portée de leur intelligence : « Faites,
dit-il, de dignes fruits de pénitence ! » « Je vous parle de manière
humaine, en raison de la faiblesse de la chair. Si vous ne pouvez pas
encore faire le bien en plénitude, que se trouve en vous au moins un vrai
repentir de ce qui est mal. Si vous ne pouvez pas encore produire les
fruits d'une justice parfaite, que pour le moment votre perfection consiste
à produire de dignes fruits de pénitence. »




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13 décembre 2010

Evangile du jour

lundi 13 décembre 2010
Le lundi de la 3e semaine de l'Avent

Ste Lucie de Syracuse, vierge et martyre (+ 305)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Jésus vient à Jean pour se faire baptiser... Jean lui disait : ' C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi ! ' » (Mt 3,13-14)

Les lectures du jour

Mt 21,23-27.
Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu'il enseignait, les chefs
des prêtres et les anciens du peuple l'abordèrent pour lui demander :
« Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette
autorité ? »
Jésus leur répliqua : « A mon tour, je vais vous poser une seule
question ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par
quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des
hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement :
« Si nous disons : 'Du ciel', il va nous dire : 'Pourquoi
donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? '
Si nous disons : 'Des hommes', nous devons redouter la foule, car tous
tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! »
Il leur dit à son tour : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par
quelle autorité je fais cela.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 288 (trad. Thèmes et figures, DDB 1984, coll. Pères dans la foi 28-29, p. 303)

« Jésus vient à Jean pour se faire baptiser... Jean lui disait : ' C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi ! ' » (Mt 3,13-14)

      « Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous
voyez, et ne l'ont pas vu » (Mt 13,17). En effet, ces saints personnages,
remplis de l'Esprit de Dieu pour annoncer l'avènement du Christ, désiraient
ardemment, s'il était possible, jouir de sa présence sur la terre. C'est
pour ce motif que Dieu différait de retirer Syméon de ce monde ; il voulait
qu'il puisse contempler sous la forme d'un enfant nouveau-né celui par qui
le monde a été créé (Lc 2,25s)... Syméon l'a vu donc, mais sous les traits
d'un enfant. Jean, au contraire, l'a vu lorsqu'il enseignait déjà et
choisissait ses disciples. Où ? Sur les bords du fleuve du Jourdain...

      C'est là que nous voyons un symbole et une approche du baptême en
Jésus Christ dans ce baptême de préparation qui lui ouvrait la voie, selon
ces paroles de Jean : « Préparez la voie du Seigneur, rendez droits ses
sentiers » (Mt 3,3). Le Seigneur lui-même a voulu être baptisé par son
serviteur pour faire comprendre à ceux qui reçoivent le baptême en leur
Seigneur la grâce qu'ils reçoivent. C'est donc là qu'il a commencé son
règne, comme pour accomplir cette prophétie : « Il dominera depuis la mer
jusqu'à une autre mer, et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre » (Ps
71,8). Sur les bords du fleuve où commence cette domination du Christ, Jean
a vu le Sauveur ; il l'a vu, l'a reconnu et lui a rendu témoignage. Jean
s'est humilié devant la grandeur divine, pour mériter que son humilité soit
relevée par cette grandeur. Il se déclare l'ami de l'Époux (Jn 3,29), et
quel ami ? Est-ce un ami qui marche l'égal de son ami ? Loin de lui cette
pensée. A quelle distance se place-t-il ? « Je ne suis pas digne, dit-il,
de dénouer les courroies de sa sandale » (Mc 1,7).




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12 décembre 2010

Evangile du jour

dimanche 12 décembre 2010
Troisième Dimanche de l'Avent, année A

Notre Dame de Guadalupe (1531)



Commentaire du jour
Homélie attribuée à Saint Hippolyte de Rome : « Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui »

Les lectures du jour

Mt 11,2-11.
Jean le Baptiste, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il
lui envoya demander par ses disciples :
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un
autre ? »
Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous
entendez et voyez :
Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les
sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée
aux pauvres.
Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! »
Tandis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux
foules à propos de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au
désert ? un roseau agité par le vent ?. . .
Alors, qu'êtes-vous donc allés voir ? un homme aux vêtements
luxueux ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les
palais des rois.
Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis,
et bien plus qu'un prophète.
C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en
avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi.
Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus
grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume
des cieux est plus grand que lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Homélie attribuée à Saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Sermon sur la sainte Théophanie ; PG 10, 852 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 136 rev.)

« Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui »

      Révérons la compassion d'un Dieu venu sauver et non juger le monde.
Jean, le précurseur du Maître, qui jusque-là avait ignoré ce mystère,
lorsqu'il a appris que Jésus était vraiment le Seigneur, a crié à ceux qui
venaient se faire baptiser : « ' Engeance de vipères ' (Mt 3,6), pourquoi
me regardez-vous avec tant d'insistance ? Ce n'est pas moi le Christ. Je
suis un serviteur et non le Maître. Je suis un simple sujet, non le roi. Je
suis une brebis, non le pasteur. Je suis un homme, non un Dieu. J'ai guéri
la stérilité de ma mère en venant au monde, je n'ai pas rendu féconde sa
virginité ; j'ai été tiré d'en bas, je ne suis pas descendu des hauteurs.
J'ai lié la langue de mon père (Lc 1,20), je n'ai pas déployé la grâce
divine... Je suis vil et tout petit, mais après moi vient celui qui est
avant moi (Jn 1,30). Il vient après, dans le temps ; mais avant, il était
en la lumière inaccessible et ineffable de la divinité. ' Il vient, celui
qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses
sandales. Lui, vous baptisera dans l'Esprit et le feu ' (Mt 3,11). Moi, je
suis subordonné ; il est libre. Je suis assujetti au péché, lui détruit le
péché. J'enseigne la Loi, lui porte la lumière de la grâce. Je prêche en
esclave, il légifère en maître. J'ai pour couche le sol, lui les cieux. Je
baptise du baptême de repentir, lui donne la grâce de l'adoption. ' Il vous
baptisera dans l'Esprit et le feu. ' Pourquoi me révérer ? Je ne suis pas
le Christ. »




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11 décembre 2010

Evangile du jour

samedi 11 décembre 2010
Le samedi de la 2e semaine de l'Avent

Ste Maravillas de Jesús (1891-1974), St Damase, pape (+ 384)



Commentaire du jour
Saint Ephrem : Élie sur le Mont Horeb

Les lectures du jour

Mt 17,10-13.
Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes
disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord ? »
Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre tout en
place.
Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le
reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu. Le Fils de l'homme,
lui aussi, va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Œuvres, éd. Assemani, t. 1, p. 486 (trad. Thèmes et figures, DDB 1984, coll. Pères dans la foi 28-29, p. 285)

Élie sur le Mont Horeb

      « Voici que le Seigneur passa. Il y eut un vent très violent, qui
renversait les montagnes et brisait les rochers devant le Seigneur, mais le
Seigneur n'était pas dans le vent. » (1R 19,11) Puis il y eut des
tremblements de terre et des éclairs après l'ouragan ; Élie entendit que
Dieu n'était pas là non plus. Ces phénomènes avaient pour but de contenir
le zèle d'ailleurs louable du prophète dans les limites de sa charge et de
lui enseigner, à l'exemple donné par les signes de l'autorité divine, que
la sévérité devait se tempérer de miséricorde. Selon le sens caché, les
tourbillons de vent qui précédaient la venue de Dieu, les tremblements de
terre, les incendies attisés par les vents étaient les signes
avant-coureurs du jugement universel...

      « Après le feu, il y eut un murmure léger. » Par ce symbole, Dieu
retient le zèle immodéré d'Élie. Il veut ainsi lui dire : « Tu vois que les
vents déchaînés ne me plaisent pas, ni les tremblements de terre horribles
et que je n'aime ni les éclairs ni la foudre : pourquoi n'imites-tu pas la
douceur de ton Dieu ? Pourquoi ne relâches-tu pas un peu ce zèle dont tu
brûles, pour être plutôt le protecteur que l'accusateur des hommes de ton
peuple ? » Le doux murmure représente la joie de la vie bienheureuse qui
sera donnée aux justes, quand, à la fin des temps, sera rendu le jugement
général redoutable...

      « Après avoir entendu ce murmure, Élie se couvrit le visage de son
manteau. Il sortit, se tint debout à l'entrée de la grotte, et voici qu'une
voix lui disait : ' Élie, que fais-tu ici ? ' Il répondit : ' J'éprouve un
zèle ardent pour mon Seigneur le Dieu des armées, parce que les fils
d'Israël ont abandonné ton alliance ' ». Le prophète se tint à l'entrée de
la grotte, sans oser s'approcher de Dieu qui venait, et il se couvrit le
visage, dans la pensée qu'il était indigne de voir Dieu... Il avait
pourtant devant les yeux un signe de la clémence divine et, ce qui aurait
dû le toucher plus encore, il faisait en personne l'expérience de la bonté
merveilleuse de Dieu, dans les paroles qu'il lui adressait. Qui ne serait
séduit par la bienveillance d'une si grande majesté, par une question si
douce : « Élie, que fais-tu ici ? »




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