30 avril 2006

Evangile du jour

dimanche 30 avril 2006

Troisième dimanche de Pâques

en ce troisième dimanche de Pâques : Dimanche des apparitions du Seigneur, Saint Joseph-Benoît Cottolengo (1786-1842), Saint Pie V, pape (+ 1572)

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Bienheureux Guerric d'Igny : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1649

Lc 24,35-48.

A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement.Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (vers 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour la résurrection du Seigneur, 4 ; PL 185A, 143-144 (trad. cf SC 202)

« Pourquoi êtes-vous bouleversés ? »

      Lorsque Jésus vint à ses apôtres, alors que « les portes étaient fermées, et qu’il se tint au milieu d'eux, ils furent troublés et effrayés, croyant voir un fantôme » (Jn 20,19;Lc 24,37). Mais lorsqu'il a soufflé sur eux en disant : « Recevez l'Esprit Saint » (Jn 20,22), et puis quand il leur a envoyé du ciel ce même Esprit comme un don nouveau, ce don a été une preuve indubitable de sa résurrection et de sa nouvelle vie. En effet, c’est l'Esprit qui témoigne dans le coeur des saints et ensuite par leur bouche que le Christ est la vérité, la vraie résurrection et la vie. C'est pourquoi les apôtres, qui avaient d'abord douté, même à la vue de son corps vivant, « ont rendu témoignage à la résurrection avec beaucoup de puissance » (Ac 4,33) une fois qu'ils avaient goûté à cet Esprit qui donne la vie. Il nous est bien plus avantageux d'accueillir Jésus dans notre coeur que de le voir avec les yeux ou de l'entendre parler. L'action du Saint Esprit sur nos sens intérieurs est beaucoup plus puissante que l’impression que font les objets matériels sur nos sens extérieurs…

      Maintenant, frères, quel est le témoignage que la joie de votre coeur rend à votre amour du Christ ?… Aujourd'hui dans l'Eglise tant de messagers proclament la résurrection et votre coeur exulte et s'écrie : « Jésus, mon Dieu, est vivant ; ils me l’ont annoncé ! A cette nouvelle mon esprit découragé, tiède et assoupi de chagrin, a repris vie. La voix qui proclame cette bonne nouvelle réveille de la mort même les plus coupables… » Frère, le signe auquel tu reconnaîtras que ton esprit a repris vie dans le Christ, le voici : s'il dit : « Si Jésus est vivant, cela me suffit ! » O Parole de foi et bien digne des amis de Jésus !… « Si Jésus est vivant, cela me suffit ! »

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* L'Equipe Internationale de l'Evangile au Quotidien vient de perdre un de ses membres...
Soeur Cristina, du couvent des Carmélites Déchaussées de Mataró, en Espagne, en charge de la traduction des commentaires du français vers l'espagnol est décédée mardi dernier, mardi de Pâques.
Nous vous prions de prier pour elle.
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"... je vous aime beaucoup ... je voudrais vous dire beaucoup de choses, mais je n'ai pas de force... je vous laisse une seule parole : Dieu est amour".

* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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29 avril 2006

Evangile du jour

samedi 29 avril 2006

Fête de sainte Catherine de Sienne, vierge, docteur de l'Eglise, copatronne de l'Europe

Saint Hugues de Cluny (1024-1109), Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

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Sainte Catherine de Sienne : « Marie a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevé » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1648

Lc 10,38-42.

Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, co-patronne de l’Europe
Dialogues, ch.134 (trad. Guignes, Seuil 1953, p. 455 rev.)

« Marie a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevé »

Je ne veux plus, ô Feu ineffable, ô Père éternel, ni que mon désir se lasse de vouloir ton honneur et le salut des âmes, ni que mes yeux tarissent ; je te demande, par grâce, qu'ils deviennent deux fleuves qui sortent de toi, mer pacifique. Louange, louange à toi, ô Père, car tu as répondu à ma demande et même à ce que j'ignorais et même à ce que je ne t'avais pas demandé. En me donnant de pleurer tu m'as invitée à t'offrir tous mes désirs, doux, amoureux, angoissés, et mes humbles et continuelles prières.

Je te demande maintenant de faire miséricorde au monde et à ta sainte Eglise. Je te prie d'accomplir ce que tu me fais te demander… Ne tarde plus à faire miséricorde au monde, consens à accomplir le désir de tes serviteurs. Tu es celui qui les fais crier, écoute donc leur voix. Ta vérité a dit que si nous appelions il nous serait répondu, que si nous frappions il nous serait ouvert, que si nous demandions il nous serait donné (Lc 11,9). Ô Père éternel, vers toi tes serviteurs clament miséricorde. Réponds-leur donc.

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28 avril 2006

Evangile du jour

vendredi 28 avril 2006

Le vendredi de la 2e semaine de Pâques

St Louis-Marie Grignon de Montfort (+ 1716), Saint Pierre Chanel (1803-1841)

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Saint Ephrem : « Ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1647

Jn 6,1-15.

Après cela, Jésus passa de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce qu'il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua ; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Diatesseron, 12, 4-5, 11 (trad. SC 121, p. 214s)

« Ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient »

      En un clin d'oeil, le Seigneur a multiplié un peu de pain. Ce que les hommes font en dix mois de travail, ses dix doigts l’ont fait en un instant… Pourtant, ce n'est pas à sa puissance qu'il a mesuré ce miracle, mais à la faim de ceux qui étaient là. Si le miracle avait été mesuré à sa puissance, il serait impossible de l’évaluer ; mesuré à la faim de ces milliers de gens, le miracle a dépassé les douze corbeilles. Chez les artisans, la puissance est inférieure au désir des clients, ils ne peuvent pas faire tout ce qu'on leur demande ; les réalisations de Dieu, au contraire, dépassent tout désir…

      Rassasiés au désert comme jadis les Israélites à la prière de Moïse, ils se sont écriés : « Celui-ci est le prophète dont il est dit qu'il viendra dans le monde. » Ils faisaient allusion aux paroles de Moïse : « Le Seigneur vous suscitera un prophète », non pas n'importe lequel, mais « un prophète comme moi » (Dt 18,15), qui vous rassasiera de pain dans le désert. Comme moi il a marché sur la mer, il est apparu dans la nuée lumineuse (Mt 17,5), il a libéré son peuple. Il a remis Marie à Jean, comme Moïse a remis son troupeau à Josué… Mais le pain de Moïse n'était pas parfait ; il a été donné seulement aux Israélites. Voulant signifier que son don est supérieur à celui de Moïse et l’appel des nations encore plus parfait, notre Seigneur a dit : « Quiconque mangera de mon pain vivra éternellement », car « le pain de Dieu est descendu des cieux » et il est donné au monde entier (Jn 6,51).

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27 avril 2006

Evangile du jour

jeudi 27 avril 2006

Le jeudi de la 2e semaine de Pâques

Zita Servante à Lucques (+ 1278)

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Jean Tauler : « Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1646

Jn 3,31-36.

Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne n'accepte son témoignage.
Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la vérité.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l'Esprit sans compter.
Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire en lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Tauler (vers 1300-1361), dominicain
Sermon pour la fête de Noël (trad. Cerf 1991, p. 20)

« Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu »

      Comme Marie, toute servante de Dieu doit assez souvent faire le silence et le calme en elle-même, s'enfermer en son intérieur, se cacher dans l'esprit pour se soustraire et échapper aux sens, et se faire à elle-même un lieu de silence et de repos intérieur. C'est de ce repos intérieur qu'on chante…: « Alors que l'on était en plein silence, que toutes choses étaient dans le plus grand silence, et que la nuit était au milieu de son cours, c’est alors, Seigneur, que de ton trône royal la parole toute-puissante est descendue » (Sg 18,14-15), le Verbe éternel sortant du coeur de son Père. C'est au milieu du silence, au moment même où toutes les choses sont plongées dans le plus grand silence, où le vrai silence règne, c'est alors qu'on entend en vérité ce Verbe. Car si tu veux que Dieu parle, il faut te taire ; pour qu'il entre, toutes choses doivent sortir.

      Quand notre Seigneur Jésus est entré en Égypte, toutes les idoles du pays se sont effondrées. Tes idoles à toi, c'est tout ce qui empêche cette naissance éternelle de s'accomplir en toi, d'une façon véritable et immédiate, aussi bon et aussi saint que cela puisse paraître. Notre Seigneur a dit : « Je suis venu apporter un glaive » (Mt 10,34) pour trancher tout ce qui tient à l'homme… Car ce qui t'est le plus proche, voilà ton ennemi : cette multiplicité d'images, qui cachent en toi le Verbe.

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26 avril 2006

Evangile du jour

mercredi 26 avril 2006

Le mercredi de la 2e semaine de Pâques

Bse Alida (1249-1309)

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Liturgie latine: « La lumière est venue dans le monde » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1645

Jn 3,16-21.

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses oeuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient reconnues comme des oeuvres de Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Liturgie latine
Hymne de Saint Ambroise pour les laudes, Splendor paternae gloriae

« La lumière est venue dans le monde »

Splendeur de la gloire du Père
Lumière née de la Lumière
Source vive de clarté
Jour illuminant le jour

Vrai soleil éclatant, descends sur nous
Brille d’un éclat sans fin
Fais luire dans nos coeurs
Les rayons de l’Esprit divin

Qu'il nous donne de chanter le Père
Père de gloire éternelle
Père de grâce puissante
Qui éloigne notre faute

Qu'il donne force à nos actes
Qu'il terrasse l'ennemi
Et qu'il nous donne dans les épreuves
La grâce pour agir

Qu'il dirige notre intelligence
Qu'il garde notre corps
Que notre foi soit ardente
Qu'elle soit simple et sans détour

Que le Christ soit notre nourriture
La foi notre breuvage
Que la sobre ivresse de l'Esprit
Soit la joie de ce jour

Que ce jour s’écoule joyeux
Son matin c’est la pureté
Qu’à midi brille la foi
Qui vaincra les ombres du soir

Comme le soleil brille à nos yeux
Avec l’aurore viennent vers nous
Le Fils, tout entier dans le Père
Et le Père, tout entier dans le Fils

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25 avril 2006

Evangile du jour

mardi 25 avril 2006

Fête de saint Marc, évangéliste

Saint Marc (Ier siècle)

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Cardinal John Henry Newman : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1644

Mc 16,15-20.

Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.
Quant à eux, ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS vol. 2, n°16

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

      C'est à une transformation vraiment merveilleuse que nous assistons chez saint Marc : pris par Barnabé et Paul lors de leur premier voyage apostolique, face au danger, Jean Marc les a abandonnés pour rentrer à Jérusalem (Ac 3,13)… Or, dans la suite, il a été l’assistant de saint Pierre (1P 5,13) ; il s'est montré non seulement chrétien authentique, mais serviteur résolu et fidèle de l'Evangile, et même, selon la tradition, fondateur de l'Eglise la plus stricte, celle d’Alexandrie. L'instrument de ce changement paraît être l'influence de Pierre, qui a changé en apôtre le disciple timide et lâche.

      Une leçon nous est donnée à travers cette histoire : par la grâce de Dieu, le plus faible peut recevoir la force. Donc, ne pas mettre la confiance en soi-même ; ne jamais mépriser un frère qui fait preuve de faiblesse, ni jamais désespérer à son sujet, mais au contraire l'aider à aller de l'avant… L'histoire de Moïse nous fournit l'exemple d'un tempérament fier et violent que l'Esprit a dompté au point d'en faire un homme de douceur exceptionnelle (Nb 12,3). L'histoire de Marc offre un cas de changement encore plus rare : le passage de la timidité à une assurance définitive. S'il est difficile en effet de mater des passions violentes, il l'est encore plus d'avoir raison d'un penchant à la crainte et au découragement, ces petites chaînes qui paralysent certains… Admirons donc chez saint Marc une transformation si étonnante : « par la foi le faible a reçu le don de force » (He 11,34). Marc rend ainsi témoignage aux dons les plus merveilleux de l'Esprit Saint, selon la dispensation des derniers temps : « Redressez les mains défaillantes, les genoux chancelants. » (Hb 12,12)

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24 avril 2006

Evangile du jour

lundi 24 avril 2006

Le lundi de la 2e semaine de Pâques

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier (+ 1868), Saint Fidèle de Sigmaringen (1577-1622)

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Catéchisme de l’Eglise Catholique: « Naître de l’eau et de l’Esprit » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1643

Jn 3,1-8.

Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c'était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons bien, c'est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n'est pas avec lui. »
Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu. »
Nicodème lui répliqua : « Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux ? Est-ce qu'on peut rentrer dans le sein de sa mère pour naître une seconde fois ? »
Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair n'est que chair ; ce qui est né de l'Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut renaître.
Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l'Esprit. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 1213-1216

« Naître de l’eau et de l’Esprit »

      Le saint baptême est le fondement de toute la vie chrétienne, le porche de la vie dans l'Esprit et la porte qui ouvre l'accès aux autres sacrements. Par le baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme enfants de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l'Eglise et faits participants à sa mission. « Le baptême est le sacrement de la régénération par l'eau et dans la parole. »

      On l'appelle « baptême » selon le rite central par lequel il est réalisé : baptiser (en grec baptizein) signifie « plonger », « immerger » ; la « plongée » dans l'eau symbolise l'ensevelissement du catéchumène dans la mort du Christ d'où il sort par la résurrection avec lui (Rm 6,4), comme « nouvelle créature » (2Co 5,17;Ga 6,15). Ce sacrement est aussi appelé « le bain de la régénération et de la rénovation en l'Esprit Saint » (Tt 3,5), car il signifie et réalise cette naissance de l'eau et de l'Esprit sans laquelle « nul ne peut entrer au Royaume de Dieu » (Jn 3,5).

      « Ce bain est appellé illumination, parce que ceux qui reçoivent cet enseignement [catéchétique] ont l'esprit illuminé » (St Justin). Ayant reçu dans le baptême le Verbe, « la lumière véritable qui illumine tout homme » (Jn 1, 9), le baptisé, « après avoir été illuminé » (He 10,32) est devenu « fils de lumière » (1Th 5,5), et « lumière » lui-même (Ep 5,8) : « Le baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu... Nous l'appelons don, grâce, onction, illumination, vêtement d'incorruptibilité, bain de régénération, sceau, et tout ce qu'il y a de plus précieux. Don, parce qu'il est conféré à ceux qui n'apportent rien ; grâce, parce qu'il est donné même à des coupables ; baptême, parce que le péché est enseveli dans l'eau ; onction, parce qu'il est sacré et royal (tels deviennent ceux qui sont oints) ; illumination, parce qu'il est lumière éclatante ; vêtement, parce qu'il voile notre honte ; bain, parce qu'il lave ; sceau, parce qu'il nous garde et qu'il est le signe de la seigneurie de Dieu. » (St Grégoire de Nazianze)

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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21 avril 2006

Evangile du jour

vendredi 21 avril 2006

Le vendredi de Pâques

Vendredi de Pâques, Saint Anselme de Cantorbéry (1034-1109)

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Cardinal John Henry Newman : « C’est le Seigneur ! » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1640

Jn 21,1-14.

Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui.
Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau.
Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres.
En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré.
Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur.
Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS vol. 8, n°2 (trad. Saleilles, 1906, p. 97-98 rev)

« C’est le Seigneur ! »

      Nous sommes lents à nous rendre compte de cette grande et sublime vérité que le Christ marche encore, en quelque sorte, au milieu de nous, et de sa main, de son regard ou de sa voix, nous fait signe de le suivre. Nous ne comprenons pas que cet appel du Christ est une chose qui se réalise tous les jours, aujourd'hui comme autrefois. Nous en sommes à croire que c'était bon au temps des apôtres, mais aujourd'hui nous n’y croyons plus à notre égard, nous ne sommes pas attentifs à le rechercher à notre sujet. Nous n'avons plus des yeux pour voir le Maître -- bien différents en cela de l'apôtre bien-aimé qui a reconnu le Christ, même quand tous les autres disciples ne le reconnaissaient pas. Il était là, cependant, debout sur le rivage ; c'était après sa résurrection, quand il ordonnait de jeter le filet dans la mer ; c'est alors que le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! »

      Ce que je veux dire, c'est que les hommes qui mènent une vie de croyant aperçoivent de temps en temps des vérités qu'ils n'avaient pas encore vues, ou sur lesquelles leur attention n'avait jamais été appelée. Et tout d'un coup, elles se dressent devant eux comme un appel irrésistible. Or, il s’agit de vérités qui engagent notre devoir, qui prennent la valeur de préceptes, et qui demandent l’obéissance. C'est de cette façon, ou par d'autres encore, que le Christ nous appelle maintenant. Il n'y a rien de miraculeux ou d'extraordinaire dans cette façon de faire. Il agit par l'intermédiaire de nos facultés naturelles et au moyen des circonstances mêmes de la vie.

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20 avril 2006

Evangile du jour

jeudi 20 avril 2006

Le jeudi de Pâques

Jeudi de Pâques, Sainte Agnès de Montepulciano (+ 1317), Bienheureuse Odette (1131-1156)

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Saint Pierre Chrysologue : « Lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : ‘ La paix soit avec vous ’ » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1639

Lc 24,35-48.

A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement.Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 81 ; PL 52, 427 (trad. Quéré, coll. Icthus, vol. 10, p. 271 rev.)

« Lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : ‘ La paix soit avec vous ’ »

La Judée en rébellion avait chassé la paix de la terre…et jeté l’univers dans son chaos primordial… Chez les disciples aussi, la guerre sévissait ; la foi et le doute se donnaient des assauts furieux… Leurs coeurs, où la tempête faisait rage, ne pouvaient trouver nul havre de paix, nul port calme.

A ce spectacle, le Christ qui sonde les coeurs, qui commande aux vents, qui maîtrise les tempêtes et d'un simple signe change l'orage en un ciel serein, les a raffermis de sa paix en disant : « La paix soit avec vous ! C'est moi ; ne craignez rien. C'est moi, le crucifié, le mort, l’enseveli. C'est moi, votre Dieu devenu pour vous homme. C'est moi. Non pas un esprit revêtu d'un corps, mais la vérité même faite homme. C'est moi, vivant entre les morts, venu du ciel au coeur des enfers. C'est moi que la mort a fui, que les enfers ont redouté. Dans son effroi, l'enfer m'a proclamé Dieu. N'aie pas peur, Pierre, toi qui m'as renié, ni toi Jean, toi qui as pris la fuite, ni vous tous qui m'avez abandonné, qui n'avez songé qu’à me trahir, qui ne croyez pas encore en moi, alors même que vous me voyez. N'ayez pas peur, c'est bien moi. Je vous ai appelés par la grâce, je vous ai choisis par le pardon, je vous ai soutenus de ma compassion, je vous ai portés en mon amour, et je vous prends aujourd'hui, par ma seule bonté. »

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19 avril 2006

Evangile du jour

mercredi 19 avril 2006

Le mercredi de Pâques

Mercredi de Pâques, Sainte Emma de Sangau, Saint Elphège (954-1012)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Augustin : « Reste avec nous » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1638

Lc 24,13-35.

Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé.
Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas.
Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes.
L'un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple.
Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié.
Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé.
A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure,
et elles n'ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu'il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Vous n'avez donc pas compris ! Comme votre coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes !
Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin.
Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna.
Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Alors ils se dirent l'un à l'autre : « Notre coeur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route, et qu'il nous faisait comprendre les Écritures ? »
A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« C'est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 235 ; PL 38, 1117

« Reste avec nous »

Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? A la fraction du pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S’il n’a voulu être reconnu qu’à cet instant, c’est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas au hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, la fraction du pain sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie foi, et il est avec toi, quoique tu ne le voies pas.

Quand le Seigneur les a abordés, les disciples n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas en sa résurrection ; ils n'espéraient même pas qu'il puisse ressusciter. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l'espérance. C'étaient des morts qui marchaient avec un vivant ; ils marchaient, morts, avec la vie. La vie marchait avec eux, mais en leur coeur, la vie n'était pas encore renouvelée.

Et toi, désires-tu la vie ? Imite les disciples, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont offert l'hospitalité ; le Seigneur semblait résolu à poursuivre sa route, mais ils l'ont retenu… Toi aussi, retiens l'étranger si tu veux reconnaître ton Sauveur… Apprends où chercher le Seigneur, où le posséder, où le reconnaître : en partageant le pain avec lui.

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18 avril 2006

Evangile du jour

mardi 18 avril 2006

Le mardi de Pâques

Mardi de Pâques, Saint Parfait (Mort en 850), Bienheureuse Marie de l'Incarnation (1545-1618)

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Saint Grégoire le Grand : « Pourquoi pleures-tu ? » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1637

Jn 20,11-18.

Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes,
et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. »
Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.
Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs.
Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Homélie 25 sur l’Evangile ; PL 76, 1188 (trad. Quéré, coll. Icthus, vol. 10, p. 292)

« Pourquoi pleures-tu ? »

      Marie, en pleurs, se penche et regarde dans le tombeau. Elle avait pourtant déjà vu qu'il était vide, et elle avait annoncé la disparition du Seigneur. Pourquoi se penche-t-elle encore ; pourquoi désire-t-elle encore voir ? Parce que l'amour ne se contente pas d'un seul regard ; l'amour est une quête toujours plus ardente. Elle l'a déjà cherché, mais en vain ; elle s'obstine et finit par le découvrir… Dans le Cantique des cantiques, l'Eglise disait du même Epoux : « Sur ma couche, la nuit, j'ai cherché celui que mon coeur aime. Je l’ai cherché mais ne l’ai pas trouvé. Je me lèverai et parcourrai la ville ; dans les rues et sur les places, avez-vous vu celui que mon coeur aime ? » (Ct 3,1-2) Deux fois, elle exprime sa déception : « Je l'ai cherché mais ne l'ai pas trouvé ! » Mais le succès vient enfin couronner l'effort : « Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville. Avez-vous vu celui que mon coeur aime ? A peine les avais-je dépassés, j'ai trouvé celui que mon coeur aime. » (Ct 3,3-4)

      Et nous, quand est-ce que, sur nos couches, nous cherchons l'Aimé ? Pendant les brefs repos de cette vie, lorsque nous soupirons en l'absence de notre Rédempteur. Nous le cherchons la nuit, car même si notre esprit veille déjà sur lui, nos yeux ne voient encore que son ombre. Mais puisque nous n’y trouvons pas l'Aimé, levons-nous ; parcourons la ville, c'est-à-dire la sainte assemblée des élus. Cherchons-le de tout notre coeur ; regardons dans les rues et sur les places, c'est-à-dire dans les passages escarpés de la vie ou dans ses voies spacieuses ; ouvrons l’oeil, cherchons-y les pas de notre Bien-aimé… Ce désir faisait dire à David : « Mon âme a soif du Dieu de vie. Quand irai-je voir la face de Dieu ? Sans relâche, poursuivez sa face. » (Ps 42,3)

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17 avril 2006

Evangile du jour

lundi 17 avril 2006

Le lundi de Pâques

Lundi de Pâques, Bienheureuse Claire Gambacorti (1362-1419), Saint Anicet (+166)

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Liturgie romaine: « Voici que Jésus vint à leur rencontre » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1636

Mt 28,8-15.

Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. »
Tandis qu'elles étaient en chemin, quelques-uns des hommes chargés de garder le tombeau allèrent en ville annoncer aux chefs des prêtres tout ce qui s'était passé.
Ceux-ci, après s'être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme
en leur disant : « Voilà ce que vous raconterez : 'Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.'
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l'argent et suivirent la leçon. Et cette explication s'est propagée chez les Juifs jusqu'à ce jour.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Liturgie romaine
Séquence de Pâques « Victimae paschali laudes »

« Voici que Jésus vint à leur rencontre »

<center>

A la Victime pascale,

chrétiens, offrez le sacrifice de louange.

L’Agneau a racheté les brebis ;

le Christ innocent a réconcilié

l'homme pécheur avec le Père.

La mort et la vie s'affrontèrent

en un duel prodigieux.

Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.

« Dis-nous, Marie Madeleine,

qu'as-tu vu en chemin ? »

« J'ai vu le sépulcre du Christ vivant,

j'ai vu la gloire du Ressuscité.

J'ai vu les anges, ses témoins,

le suaire et les vêtements.

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !

Il vous précédera en Galilée. »

Nous le savons : le Christ

est vraiment ressuscité des morts.

Roi victorieux,

prends-nous tous en pitié !

<u>Version originale :</u>

Victimae paschali laudes

immolent Christiani.

Agnus redemit oves:

Christus innocens Patri

reconciliavit peccatores.

Mors et vita duello

conflixere mirando:

dux vitae mortuus,

regnat vivus.

Dic nobis Maria,

quid vidisti in via?

Sepulcrum Christi viventis,

et gloriam vidi resurgentis:

Angelicos testes,

sudarium, et vestes.

Surrexit Christus spes mea:

praecedet suos in Galilaeam.

Scimus Christum surrexisse

a mortuis vere:

tu nobis, victor Rex,

miserere.

Amen. Alleluia.

<center>

Pour écouter Victimae paschali laudes en chants grégoriens : http://www.christusrex.org/www2/cantgreg/cantus/seq_victimae_paschali.mp3

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16 avril 2006

Evangile du jour

dimanche 16 avril 2006

Dimanche de Pâques

Dimanche de la Résurrection, Saint Benoît-Joseph Labre (1748-1783)

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Une homélie attribuée à Saint Jean Chrysostome : Jour de la résurrection, jour de notre joie http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1635

Jn 20,1-9.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Une homélie attribuée à Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
(trad. SC 187, p. 321 rev. Brésard)

Jour de la résurrection, jour de notre joie

« Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans la joie et dans l'allégresse ! » (Ps 117,24) Pourquoi ? Parce que le soleil n'est plus obscurci, mais tout s'illumine ; le voile du Temple n'est plus déchiré, mais l'Église est révélée ; nous ne tenons plus des rameaux de palmier, mais nous entourons les nouveaux baptisés.

« Voici le jour que le Seigneur a fait »… Voici le jour au sens propre, le jour triomphal, le jour consacré à fêter la résurrection, le jour où l'on se pare de grâce, le jour où l'on partage l'Agneau spirituel, le jour où l'on abreuve de lait ceux qui viennent de naître, le jour où se réalise le plan de la Providence en faveur des pauvres. « Passons ce jour dans la joie et dans l’allégresse »…

Voici le jour où Adam a été libéré, où Ève a été délivrée de sa peine, où la mort sauvage a frémi, où la puissance des pierres a été brisée, où les verrous des tombeaux ont été arrachés…, où les lois immuables des puissances des enfers ont été abrogées, où les cieux se sont ouverts quand le Christ, notre Maître, est ressuscité. Voici le jour où, pour le bien des hommes, la plante verdoyante et fertile de la résurrection a multiplié ses rejetons dans tout l'univers comme dans un jardin, où les lys des nouveaux baptisés se sont épanouis…, où la foule des croyants se réjouissent, où les couronnes des martyrs reverdissent. « Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans la joie et dans l’allégresse. »

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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15 avril 2006

Evangile du jour

samedi 15 avril 2006

Le samedi saint (Veillée Pascale)

Samedi Saint, Vigile Pascale, César de Bus, Prêtre en Avignon, fondateur (+ 1607), Saint Pierre Gonzalès (1190-1246), Saint Paterne (Vème siècle), Bienheureux Luchésio (1185-1250)

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Missel romain: « Tu fais resplendir cette nuit très sainte par la gloire de la résurrection du Seigneur » (Collecte) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1634

Mc 16,1-8.

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au sépulcre au lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l'entrée du tombeau ? »
Au premier regard, elles s'aperçoivent qu'on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de peur.
Mais il leur dit : « N'ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n'est pas ici. Voici l'endroit où on l'avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : 'Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l'a dit.' »
Elles sortirent et s'enfuirent du tombeau, parce qu'elles étaient toutes tremblantes et hors d'elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Missel romain
L’annonce de la Pâque « Exultet » (trad. Liturgie chorale du Peuple de Dieu)

« Tu fais resplendir cette nuit très sainte par la gloire de la résurrection du Seigneur » (Collecte)

      Qu'exulte de joie dans le ciel la multitude des anges ! Chantez, serviteurs de Dieu, et que retentisse la trompette triomphale pour la victoire du grand Roi ! Réjouis-toi, ô notre terre, resplendissante d'une lumière éclatante, car il t'a prise en sa clarté et son règne a dissipé ta nuit ! Réjouis-toi, Eglise notre mère, toute remplie de sa splendeur, et que résonne l'acclamation du peuple des fils de Dieu !…

      Vraiment il est juste et bon de proclamer à pleine voix ta louange, Dieu invisible, Père tout puissant, et de chanter ton Fils bien-aimé, Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui a payé pour nous la dette encourue par Adam notre père, et qui a détruit en son sang la condamnation de l'ancien péché. Car voici la fête de la Pâque où l'Agneau véritable est immolé pour nous. Voici la nuit où tu as tiré de l'Egypte nos pères, les enfants d’Israël, et leur as fait passer la mer Rouge à pied sec ; nuit où le feu de la nuée lumineuse a repoussé les ténèbres du péché…

      Ô nuit qui nous rend à la grâce et nous ouvre la communion des saints ; nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s'est relevé victorieux des enfers. Heureuse faute d'Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! Ô nuit qui seule a pu connaître le temps et l'heure où le Christ est sorti vivant du séjour des morts ; ô nuit dont il est écrit : « La nuit comme le jour illumine, la ténèbre autour de moi devient lumière pour ma joie » (Ps 138,12)… Ô nuit bienheureuse, où se rejoignent le ciel et la terre, où s’unissent l’homme et Dieu.

      Dans la grâce de cette nuit, accueille, Père très Saint, le sacrifice du soir de cette flamme que l'Eglise t'offre par nos mains ; permets que ce cierge pascal, consacré à ton nom, brûle sans déclin en cette nuit et qu'il joigne sa clarté à celle des étoiles. Qu'il brûle encore quand ce lèvera l'astre du matin, celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix. Garde ton peuple, nous t'en prions, ô notre Père, dans la joie de ces fêtes pascales. Par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, qui par la puissance de l'Esprit s'est relevé d'entre les morts et qui règne près de toi pour les siècles des siècles. Amen !

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14 avril 2006

Evangile du jour

vendredi 14 avril 2006

Le vendredi saint

Vendredi Saint, Saint Bénézet (1165-1184), Sainte Lidwine (1380-1433)

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Une homélie attribuée à Saint Ephrem : « Elevé de terre, j’attirerai tout à moi » (Jn 12,32) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1633

Jn 18,1-40.19,1-42.

Après avoir ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples.
Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C'est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux.
Quand Jésus leur répondit : « C'est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
(Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».)
Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ? »
Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent.
Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là.
(C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple. »)
Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre,
mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
La servante dit alors à Pierre : « N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi.
Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
Jésus lui répondit : « J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit. »
A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : « N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : « Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre nia. A l'instant le coq chanta .
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal.
Pilate vint au dehors pour leur parler : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent :
« S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. »
Pilate leur dit : « Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. »
Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? »Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.)
Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller.
Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre.
Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : « Honneur à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : « Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : « Voici l'homme. »
Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans son palais, et dit à Jésus : « D'où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha).
C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.
Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha.
Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec.
Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : « Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. »
Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. » Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : « J'ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.
Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.
Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.)
Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé.
Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts.
Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne.
Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Une homélie attribuée à Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
(trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 179)

« Elevé de terre, j’attirerai tout à moi » (Jn 12,32)

Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif… Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion. À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort…

Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient… Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin. Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance. Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie. Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.

Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi. Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha…! Le Seigneur règne ; la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l’adorer… La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations…en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le calvaire.

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13 avril 2006

L'EAQ vous souhaite une Sainte Semaine !


L’EVANGILE AU QUOTIDIEN
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www.levangileauquotidien.org

« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

Chère Madame, Cher Monsieur,
Chers abonnés,

Nous sommes entrés dans la Semaine Sainte qui nous conduira, à travers la Passion du Christ, jusqu’à la joie de Sa résurrection.
Là est le cœur de notre foi et la cause de notre joie.

L’équipe de l’Evangile au Quotidien souhaite à chacun d’entre vous une semaine sanctifiante ; que ces prochains jours nous donnent d’approfondir le cœur de notre foi et de vivre dans la joie de l’Esprit Saint. Sans doute les lectures et commentaires que vous recevrez cette semaine vous aideront-ils à bien préparer Pâques.

Si vous le souhaitez, vous pouvez, depuis le site, lire et imprimer les lectures des dix prochains jours, ainsi que tous leurs commentaires.

Dans son message du dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la « lectio divina », qui consiste à lire, méditer, prier et enfin à contempler la Parole de Dieu. Cette Parole « est indispensable au combat spirituel ; elle agit efficacement et porte du fruit si nous apprenons à l'écouter, pour ensuite lui obéir ».

Dans ce même message, le Saint Père nous exhorte à « proclamer sans peur l'Évangile jusqu'aux extrémités de la terre ». L’Evangile au Quotidien a été créé pour cela et vous êtes, chers abonnés, les artisans de son développement. Cette Semaine Sainte est une occasion particulièrement favorable à l’évangélisation.

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Sr. Anne-Emmanuel, Fr. Bradford, Isabelle, Bertrand, Thérèse et Grégor.

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Evangile du jour

jeudi 13 avril 2006

Le jeudi saint (liturgie du soir)

Jeudi Saint, Saint Hermenegild (+ 586), Bienheureuse Ida (1040-1113), Saint Martin Ier (+ 655)

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Bienheureux Guerric d'Igny : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1632

Jn 13,1-15.

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu,
se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! »
Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ?
Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (vers 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.)

« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout »

      « Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus »… « Lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu'il partage sa puissance, son éternité et son être même…, il a rempli l'office de serviteur « en s'humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu'à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,5-8). On pourrait considérer comme négligeable qu'étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu'aucun autre serviteur. Car l'homme avait été créé pour servir son Créateur ; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t'a fait, sans qui tu ne serais pas ? Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c'est régner ? Mais l'homme a dit à son Créateur : « Je ne servirai pas. » (Jr 2,20)

      « Eh bien, c'est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l'homme. Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds. Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses… Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d'être le premier à accomplir ma loi : « Portez les fardeaux les uns des autres » (Gal 6,2)… Si tu as faim ou soif…, me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang… Si on t’emmène en captivité ou si on te vend, me voici…; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix… Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie… »

      Ô mon Seigneur, à quel prix tu as racheté mon service inutile !… Avec quel art plein d'amour, de douceur et de bienveillance tu as récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par ton humilité, en comblant l'ingrat de tes bienfaits ! Voilà, voilà comment ta sagesse a triomphé.

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