31 janvier 2010

Evangile du jour

dimanche 31 janvier 2010
Quatrième dimanche du temps ordinaire

St Jean Bosco, prêtre (1815-1888) - Mémoire, St François-Xavier Bianchi, prêtre (1743-1815)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : Pour « renouveler la face de la terre » (Ps 103,30)

Les lectures du jour

Lc 4,21-30.
Dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus
déclara : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est
aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui
sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de
Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : 'Médecin,
guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm
: fais donc de même ici dans ton pays ! ' »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien
accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la
sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait
beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une
veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à
un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter
en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Sur le prophète Isaïe, 5, 5; PG 70, 1352-1353 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 394)

Pour « renouveler la face de la terre » (Ps 103,30)

      Le Christ a voulu amener à lui le monde entier et conduire à Dieu le
Père tous les habitants de la terre. Il a voulu rétablir toutes choses dans
un état meilleur et renouveler, pour ainsi dire, la face de la terre. Voilà
pourquoi, bien qu'il soit le Seigneur de l'univers, « il a pris la
condition de serviteur » (Ph 2,7). Il a donc annoncé la bonne nouvelle aux
pauvres, affirmant qu'il avait été envoyé dans ce but (Lc 4,18).

      Les pauvres, ou plutôt les gens que nous pouvons considérer comme
pauvres, sont ceux qui souffrent d'être privés de tout bien, ceux qui «
n'ont pas d'espérance et sont sans Dieu dans le monde » (Ep 2,12), comme
dit l'Écriture. Ce sont, nous semble-t-il, les gens venus du paganisme et
qui, enrichis de la foi dans le Christ, ont bénéficié de ce divin trésor :
la proclamation qui apporte le salut. Par elle, ils sont devenus
participants du Royaume des cieux et compagnons des saints, héritiers des
réalités que l'homme ne peut comprendre ni exprimer -- « ce que, d'après
l'apôtre Paul, l'oeil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui
n'est pas monté au coeur de l'homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui
l'aiment » (1Co 2,9)...

      Et les descendants d'Israël eux aussi avaient le coeur brisé, ils
étaient pauvres et comme prisonniers, et remplis de ténèbres... Le Christ
est venu annoncer les bienfaits de son avènement précisément aux
descendants d'Israël avant les autres, et proclamer en même temps l'année
de grâce du Seigneur (Lc 4,19) et le jour de la récompense.




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30 janvier 2010

Evangile du jour

samedi 30 janvier 2010
Le samedi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Mutien-Marie, religieux (1841-1917), Ste Martine, vierge et martyre (+ 226)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Survient une violente tempête »

Les lectures du jour

Mc 4,35-41.
Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu,
il dit à ses disciples : « Passons sur l'autre rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et
d'autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si
bien que déjà elle se remplissait d'eau.
Lui dormait sur le coussin à l'arrière. Ses compagnons le réveillent et lui
crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence,
tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n'ayez
pas la foi ? »
Saisis d'une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Discours sur les psaumes, Psaume 25, n° 2 (trad. AELF rev.)

« Survient une violente tempête »

Nous aussi nous naviguons sur un lac où ne manquent ni vent ni
tempêtes ; les tentations quotidiennes de ce monde submergent presque notre
barque. D'où cela vient-il, sinon de ce que Jésus dort ? Si Jésus ne
dormait pas en toi, tu ne subirais pas ces tempêtes, mais tu jouirais d'une
grande tranquillité intérieure, parce que Jésus veillerait avec toi. Que veut dire ceci : Jésus dort ? Cela signifie que ta foi en
Jésus est en sommeil. Les tempêtes du lac se soulèvent : tu vois prospérer
les méchants et les bons souffrir ; c'est une tentation, un choc des flots.
Et tu dis dans ton âme : « O Dieu, est-ce donc là ta justice, que les
méchants prospèrent et que les bons soient abandonnés à la souffrance ? »
Oui, tu dis à Dieu : « Est-ce donc là ta justice ? » Et Dieu te répond : «
Est-ce donc là ta foi ? Que t'ai-je promis en effet ? Est-ce que tu t'es
fait chrétien pour réussir en ce monde ? Tu es tourmenté par le sort des
méchants ici-bas, alors que tu ne connais pas leur sort dans l'autre monde
? » D'où vient que tu parles ainsi et que tu sois secoué
par les flots du lac et par la tempête ? C'est que Jésus dort, je veux dire
que ta foi en Jésus s'est endormie dans ton coeur. Que feras-tu pour être
délivré ? Réveille Jésus et dis-lui : « Maître, nous sommes perdus ». Les
incertitudes de notre traversée du lac nous troublent ; nous sommes perdus.
Mais lui s'éveillera c'est-à-dire que ta foi reviendra en toi ; et avec
l'aide de Jésus, tu réfléchiras en ton coeur et tu remarqueras que les
biens accordés aujourd'hui aux méchants ne dureront pas. Ces biens leur
échappent pendant leur vie ou ils devront les abandonner au moment de leur
mort. Pour toi, au contraire, ce qui t'est promis te restera pour
l'éternité... Tourne donc le dos à ce qui tombe en ruine, et tourne ton
visage vers ce qui demeure. Quand le Christ se réveillera, la tempête ne
secouera plus ton coeur, les flots ne submergeront pas ta barque, parce que
ta foi commandera aux vents et aux flots, et que le danger disparaîtra.




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29 janvier 2010

Evangile du jour

vendredi 29 janvier 2010
Le vendredi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Gildas le Sage, prêtre (+ 570), St Sulpice Sévère (IVème siècle)



Commentaire du jour
La Lettre à Diognète : Semés en terre

Les lectures du jour

Mc 4,26-34.
Parlant à la foule en paraboles, Jésus disait : « Il en est du règne de
Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ :
nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il
ne sait comment.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé
plein l'épi.
Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de
la moisson. »
Il disait encore : « A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par
quelle parabole allons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est
la plus petite de toutes les semences du monde.
Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes
potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du
ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre.
Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il
expliquait tout à ses disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

La Lettre à Diognète (vers 200)
§6 (trad. bréviaire et SC 33 bis, p.65)

Semés en terre

      Ce que l'âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde.
L'âme est répandue dans tous les membres du corps comme les chrétiens dans
les cités du monde. L'âme habite dans le corps et pourtant elle
n'appartient pas du corps, comme les chrétiens habitent dans le monde mais
ne sont pas du monde (Jn 17,16). Invisible, l'âme est retenue prisonnière
dans un corps visible. Ainsi les chrétiens : on les voit vivre dans le
monde, mais le culte qu'ils rendent à Dieu demeure invisible. La chair
déteste l'âme et lui fait la guerre, sans en avoir reçu de tort, parce
qu'elle l'empêche de jouir des plaisirs ; de même, le monde déteste les
chrétiens qui ne lui font aucun tort, parce qu'ils s'opposent à ses
plaisirs. L'âme aime cette chair qui la déteste, et ses membres, comme les
chrétiens aiment ceux qui les détestent.

      L'âme est enfermée dans le corps ; c'est elle pourtant qui maintient
le corps. Les chrétiens sont comme détenus dans la prison du monde ; ce
sont eux pourtant qui maintiennent le monde. L'âme immortelle habite une
tente mortelle ; ainsi les chrétiens campent dans le monde périssable, en
attendant l'incorruptibilité du ciel (1Co 15,50)... Le poste que Dieu leur
a fixé est si noble, qu'il ne leur est pas permis de le déserter.




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28 janvier 2010

Evangile du jour

jeudi 28 janvier 2010
Le jeudi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Thomas d'Aquin, prêtre, Dominicain, docteur de l'Eglise (1225-1274) - Mémoire, St Pierre Nolasque, prêtre (1189-1256)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous »

Les lectures du jour

Mc 4,21-25.
Jésus disait encore à ses disciples cette parabole : « Est-ce que la lampe
vient pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N'est-ce pas pour
être mise sur le lampadaire ?
Car rien n'est caché, sinon pour être manifesté ; rien n'a été gardé
secret, sinon pour venir au grand jour.
Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La
mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous, et vous aurez encore
plus.
Car celui qui a recevra encore ; mais celui qui n'a rien se fera enlever
même ce qu'il a. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 30 rev.)

« La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous »

Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ;
mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce
que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui.
Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a
pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui ont faim, qui
sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'Etat et à la
société ; personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens,
vous et moi, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable,
c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les
trouvions. Travailler pour travailler, tel est le danger
qui nous menace toujours. C'est là que le respect et l'amour et la dévotion
interviennent, pour que nous adressions notre travail à Dieu, au Christ. Et
voilà pourquoi nous essayons de le faire de la plus belle façon possible.




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27 janvier 2010

Evangile du jour

mercredi 27 janvier 2010
Le mercredi de la 3e semaine du temps ordinaire

Ste Angèle Merici, fondatrice des Ursulines (+ 1540)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »

Les lectures du jour

Mc 4,1-20.
Jésus s'est mis une fois de plus à enseigner au bord du lac, et une foule
très nombreuse se rassemble auprès de lui, si bien qu'il monte dans une
barque où il s'assoit. Il était sur le lac et toute la foule était au bord
du lac, sur le rivage.
Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et il leur disait, dans
son enseignement :
« Écoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, il est arrivé que du grain est tombé au bord du chemin, et
les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n'avait pas beaucoup de
terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
et lorsque le soleil s'est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il
a séché.
Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l'ont
étouffé, et il n'a pas donné de fruit.
Mais d'autres grains sont tombés sur la bonne terre ; ils ont donné du
fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente,
soixante, cent pour un. »
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende !
»
Quand il resta seul, ses compagnons, ainsi que les Douze, l'interrogeaient
sur les paraboles.
Il leur disait : « C'est à vous qu'est donné le mystère du royaume de Dieu
; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous l'énigme des
paraboles,
afin que se réalise la prophétie : Ils pourront bien regarder de tous leurs
yeux, mais ils ne verront pas ; ils pourront bien écouter de toutes leurs
oreilles, mais ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et
recevraient le pardon. »
Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors,
comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur sème la Parole.
Ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée, quand ils
l'entendent, Satan survient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
Et de même, ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux :
ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie
;
mais ils n'ont pas en eux de racine, ce sont les hommes d'un moment ; quand
vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils tombent
aussitôt.
Et il y en a d'autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci
entendent la Parole,
mais les soucis du monde, les séductions de la richesse et tous les autres
désirs les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là
entendent la Parole, ils l'accueillent, et ils portent du fruit : trente,
soixante, cent pour un. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies sur saint Matthieu, n°44 ; PG 57, 467 (trad. Orval)

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »

       Dans la parabole du semeur, le Christ nous montre que sa parole
s'adresse à tous indistinctement. De même, en effet, que le semeur de la
parabole ne fait aucune distinction entre les terrains, mais sème à tous
vents, ainsi le Seigneur ne distingue pas entre le riche et le pauvre, le
sage et le sot, le négligent et l'appliqué, le courageux et le lâche, mais
il s'adresse à tous et, bien qu'il connaisse l'avenir, il met tout en
oeuvre de son côté de manière à pouvoir dire : « Que devais-je faire que je
n'ai pas fait ? » (Is 5,4)...      En plus, le Seigneur dit cette parabole
pour encourager ses disciples et les éduquer à ne pas se laisser abattre
même si ceux qui accueillent la parole sont moins nombreux que ceux qui la
gaspillent. Il en était ainsi pour le Maître lui-même qui, malgré sa
connaissance de l'avenir, ne cessait de répandre son grain.       Mais,
diras-tu, à quoi bon le répandre dans les épines, sur la pierre ou sur le
chemin ? S'il s'agissait d'une semence et d'une terre matérielles, cela
n'aurait pas de sens ; mais lorsqu'il s'agit des âmes et de la Parole, la
chose est tout à fait digne d'éloges. On reprocherait avec raison à un
cultivateur d'agir ainsi ; la pierre ne peut pas devenir de la terre, le
chemin ne peut pas ne pas être un chemin et les épines ne pas être des
épines. Mais dans le domaine spirituel il n'en va pas de même : la pierre
peut devenir une terre fertile, le chemin ne plus être foulé par les
passants et devenir un champ fécond, les épines peuvent être arrachées et
permettre au grain de fructifier librement. Si cela n'était pas possible,
le semeur n'aurait pas répandu son grain comme il l'a fait.  




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26 janvier 2010

Evangile du jour

mardi 26 janvier 2010
Mémoire des Sts Timothée et Tite, évêques, compagnons de saint Paul

St Timothée, Evêque, compagnon de St. Paul - Mémoire, St Tite, Evêque et compagnon de St. Paul - Mémoire (1er s.)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : Timothée et Tite : deux collaborateurs de Paul

Les lectures du jour

Lc 10,1-9.
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il
les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où
lui-même devait aller.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu
nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa
moisson.
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en
salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison. '
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle
reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car
le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce
qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est
tout proche de vous. '


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Audience générale du 13/12/2006 (trad. DC 2372, p. 61 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Timothée et Tite : deux collaborateurs de Paul

      Trois lettres traditionnellement attribuées à Paul sont adressées à
ses deux collaborateurs les plus immédiats : Timothée et Tite. Timothée est
un nom grec qui signifie « celui qui honore Dieu ». Tandis que Luc, dans
les Actes des Apôtres, le mentionne six fois, Paul, dans ses lettres fait
référence à lui par dix-sept fois (en plus on trouve son nom une fois dans
la Lettre aux Hébreux). On en déduit qu'aux yeux de Paul il jouissait d'une
grande considération...

      Quant à la figure de Tite, dont le nom est d'origine latine, nous
savons qu'il était grec de naissance, c'est-à-dire païen (cf Ga 2,3). Paul
l'amena à Jérusalem pour ce que l'on appelle le Concile apostolique (Ac 15;
Ga 2), au cours duquel fut solennellement acceptée la prédication de
l'Évangile aux païens... Après le départ de Corinthe de Timothée, Paul
envoya Tite avec la mission de ramener à l'obéissance cette communauté
indocile.

      Si nous considérons ensemble les deux figures de Timothée et de Tite,
nous nous rendons compte de certaines données très importantes. Le plus
important est que Paul a recouru à des collaborateurs dans le déroulement
de ses missions. Il demeure certainement l'Apôtre par excellence, fondateur
et pasteur de nombreuses Églises. Il est cependant clair qu'il ne faisait
pas tout tout seul mais il s'appuyait sur des personnes de confiance qui
partageaient ses travaux et ses responsabilités. Une autre observation
concerne la disponibilité de ces collaborateurs. Les sources concernant
Timothée et Tite mettent bien en lumière leur empressement à assumer des
tâches variées, consistant souvent à représenter Paul même en des occasions
non faciles. En un mot, ils nous apprennent à servir l'Évangile avec
générosité, en sachant que cela comporte aussi un service de l'Église
elle-même... Par notre engagement concret, nous devons et nous
pouvons...être nous aussi riches en oeuvres bonnes et ainsi ouvrir les
portes du monde au Christ, notre Sauveur.




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25 janvier 2010

Evangile du jour

lundi 25 janvier 2010
Fête de la conversion de St Paul , Apôtre

Clôture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 25 janvier
Conversion de Saint Paul - Fête



Commentaire du jour
Saint Augustin : Le persécuteur transformé en prédicateur

Les lectures du jour

Mc 16,15-18.
Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier.
Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire
sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon
nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau
;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison
mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades,
et les malades s'en trouveront bien. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 279

Le persécuteur transformé en prédicateur

Du haut du ciel la voix du Christ a renversé Saul : il a reçu l'ordre
de ne plus poursuivre ses persécutions, et il est tombé la face contre
terre. Il fallait qu'il soit d'abord terrassé, et ensuite relevé ; d'abord
frappé, puis guéri. Car le Christ n'aurait jamais vécu en lui, si Saul
n'était pas mort à son ancienne vie de péché. Ainsi renversé à terre,
qu'est-ce qu'il entend ? « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est
dur pour toi de regimber contre l'aiguillon » (Ac 26,14). Et lui de
répondre : « Qui es-tu, Seigneur ? » Alors la voix d'en haut continue : «
Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes ». Les membres sont encore sur
la terre, c'est la tête qui crie du haut du ciel ; elle ne dit pas : «
Pourquoi persécutes-tu mes serviteurs ? » mais « Pourquoi me persécutes-tu
? » Et Paul, qui mettait toute son ardeur à persécuter, se
dispose déjà à obéir : « Que veux-tu que je fasse ? » Déjà le persécuteur
est transformé en prédicateur, le loup se change en brebis, l'ennemi en
défenseur. Paul apprend ce qu'il doit faire : s'il est devenu aveugle, si
la lumière du monde lui est soustraite pour un temps, c'est pour faire
briller dans son coeur la lumière intérieure. La lumière est enlevée au
persécuteur pour être rendue au prédicateur ; au moment même où il ne
voyait plus rien de ce monde, il a vu Jésus. C'est un symbole pour les
croyants : ceux qui croient en Christ doivent fixer sur lui le regard de
leur âme, sans tenir compte des choses extérieures...
Saul est donc conduit à Ananie ; le loup ravageur est amené à la brebis.
Mais le Pasteur, qui conduit tout du haut des cieux la rassure...: « Sois
sans inquiétude. Je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir
pour mon nom » (Ac 9,16). Quelle merveille ! Le loup est amené captif à la
brebis... L'Agneau, qui est mort pour les brebis, leur apprend à ne plus
craindre.




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24 janvier 2010

Evangile du jour

dimanche 24 janvier 2010
Troisième dimanche du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 24 janvier
St François de Sales, Evêque et docteur de l'Eglise (+ 1622) - Mémoire, Bse Marie Poussepin (1653-1744)



Commentaire du jour
Hugues de Saint-Victor : « Avec la puissance de l'Esprit »

Les lectures du jour

Lc 1,1-4.4,14-21.
Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont
accomplis parmi nous,
tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins
oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole.
C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement
de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un
exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu
as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa
renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son
éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il
entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la
lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le
passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux
prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la
synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez
d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Hugues de Saint-Victor (?-1141), chanoine régulier, théologien
Traité des Sacrements de la foi chrétienne, II, 1-2 ; PL 176, 415 (trad. Orval)

« Avec la puissance de l'Esprit »

La sainte Église est le corps du Christ : un seul Esprit la vivifie,
l'unifie dans la foi et la sanctifie. Ce corps a pour membres les croyants
dont l'ensemble forme un seul corps grâce à un seul Esprit et à une seule
foi... Ainsi donc, ce que chacun possède en propre, il ne l'a pas pour lui
seul ; car celui qui nous accorde si généreusement ses biens et les
répartit avec tant de sagesse veut que chaque chose soit à tous et toutes à
chacun. Si quelqu'un a le bonheur de recevoir un don de la grâce de Dieu,
il doit donc savoir que ce qu'il a n'appartient pas à lui seul, même s'il
est seul à l'avoir. C'est par analogie avec le corps
humain que la sainte Église, c'est-à-dire l'ensemble des croyants, est
appelée corps du Christ, et parce qu'elle a reçu l'Esprit du Christ, dont
la présence chez un homme est indiquée par le nom de « chrétien » que le
Christ lui donne. Ce nom désigne en effet les membres du Christ, ceux qui
participent à l'Esprit du Christ, ceux qui reçoivent l'onction de celui qui
est oint ; car c'est du Christ que vient le nom de chrétien, et « Christ »
veut dire « oint » ; oint de cette huile de joie que, de préférence à tous
ses compagnons (Ps 44,8), il a reçue en plénitude pour la donner en partage
à tous ses compagnons, comme la tête aux membres du corps. « C'est comme
l'huile qui, versée sur la tête, descend sur la barbe, et de là s'écoule
jusqu'au bord du vêtement » (Ps 132,2) pour se répandre partout et tout
vivifier. Quand donc tu deviens chrétien, tu deviens membre du Christ,
membre du corps du Christ, participant de l'Esprit du Christ.




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23 janvier 2010

Evangile du jour

samedi 23 janvier 2010
Le samedi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 23 janvier
Ste. Emérentienne, Martyre (+ IVème siècle)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : Jésus se donne entièrement, jusqu'à donner son corps et son sang

Les lectures du jour

Mc 3,20-21.
Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien
qu'il n'était pas possible de manger.
Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient :
« Il a perdu la tête. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Leçons pour la fête du Corps du Christ (trad. Orval)

Jésus se donne entièrement, jusqu'à donner son corps et son sang

Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple
chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n'y a pas, en
effet, et il n'y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches
que notre Dieu l'est de nous (cf Dt 4,7). Le Fils unique de Dieu, dans le
dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature
et s'est fait homme pour diviniser les hommes. Tout ce qu'il nous a
emprunté, il l'a mis au service de notre salut. Car, pour notre
réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l'autel de la
croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre
condition d'esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain
de régénération. Afin que demeure parmi nous le continuel
souvenir d'un si grand bienfait, il a laissé aux croyants son corps en
nourriture et son sang en breuvage sous les espèces du pain et du vin. O
admirable et précieux festin qui apporte le salut et contient la douceur en
plénitude ! Que pourrait-on trouver de plus précieux que ce repas où ce
n'est pas la chair des veaux et des boucs, mais le Christ vrai Dieu qui
nous est offert ?




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22 janvier 2010

Evangile du jour

vendredi 22 janvier 2010
Le vendredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 22 janvier
St Vincent le Diacre, martyr (+ 304)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise Catholique : « Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »

Les lectures du jour

Mc 3,13-19.
Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent
auprès de lui,
et il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer
prêcher
avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais.
Donc, il institua les Douze : Pierre (c'est le nom qu'il donna à Simon),
Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques (il leur donna le
nom de « Boanerguès », c'est-à-dire : « Fils du tonnerre » ),
André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée,
Thaddée, Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 74 – 79

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »

      Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la
connaissance de la vérité » (1Tm 2,4), c'est-à-dire du Christ Jésus. Il
faut donc que le Christ soit annoncé à tous les peuples et à tous les
hommes et qu'ainsi la Révélation parvienne jusqu'aux extrémités du monde...
« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut,
ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord
promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme
la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur
communiquant les dons divins. »

      La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, s'est faite
de deux manières : oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication
orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils
avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant
agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » ; et par
écrit «  par ces apôtres et par des hommes de leur entourage, qui, sous
l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de
salut ».

      « Pour que l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans
l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels
ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '. » En effet, « la
prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les
livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue
jusqu'à la consommation des temps ». Cette transmission vivante, accomplie
dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la
Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église
perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque
génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ». «
L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette
Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de
l'Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a
faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et
agissante dans l'Église.

(Références : Concile Vatican II : Dei Verbum, § 7 – 8)




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21 janvier 2010

Evangile du jour

jeudi 21 janvier 2010
Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 21 janvier
Ste Agnès, vierge et martyre (+ 304) - Mémoire



Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon : « Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui »

Les lectures du jour

Mc 3,7-12.
Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de gens,
venus de la Galilée, le suivirent ;
et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de
Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce
qu'il faisait, et ils vinrent à lui.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne
soit pas écrasé par la foule.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui
souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui
et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Démonstration de la prédication apostolique, 92 - 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)

« Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui »

      Chez le prophète Isaïe, le Verbe lui-même, la Parole de Dieu, dit
qu'il devait se manifester parmi nous –- le Fils de Dieu, en effet, s'est
fait fils d'homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le
connaissions pas : «  Je me suis manifesté à ceux qui ne me
cherchaient  pas, j'ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas,
j'ai dit : Me voici, à un peuple qui n'avait pas invoqué mon nom » (Is
65,1)... C'est aussi le sens de ce qu'a dit Jean Baptiste : « Dieu peut, de
ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9). En effet, après
avoir été arrachés par la foi au culte des pierres, nos coeurs voient Dieu
et deviennent fils d'Abraham qui a été justifié par la foi...

      Le Verbe de Dieu s'est incarné et a planté sa tente parmi nous comme
dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à lui, par la vocation nouvelle, le
coeur des païens est changé. L'Église porte désormais beaucoup de fruits,
en ceux qui sont sauvés ; et ce n'est plus un intercesseur comme Moïse, ni
un messager comme Élie, mais le Seigneur lui-même qui nous sauve en donnant
à l'Église plus d'enfants qu'à la synagogue des anciens, comme Isaïe
l'avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté »
(Is 54,1 ; Ga 4,27)... Dieu trouve son bonheur à donner son héritage aux
nations insensées, à ceux qui n'appartenaient pas à la cité de Dieu et ne
savaient pas qui était Dieu. Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie
nous a été donnée et qu'en nous Dieu a mené à sa plénitude la foi
d'Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la
première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, le Fils de
Dieu, et, par la foi en lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre
coeur et le prochain comme nous-mêmes.




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20 janvier 2010

Evangile du jour

mercredi 20 janvier 2010
Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 20 janvier
St Sébastien, martyr (+ 288), St Fabien, Pape et martyr (+ 250)



Commentaire du jour
Méliton de Sardes : « Une fois sortis, les pharisiens et les partisans d'Hérode se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr »

Les lectures du jour

Mc 3,1-6.
Un jour, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la
main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on
pourrait ainsi l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant
tout le monde. » Et s'adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ?
de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de
leurs coeurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa
main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode
contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Méliton de Sardes (?-v. 195), évêque
Homélie sur la Pâque, 82-90 (trad. cf SC 123, p 107s)

« Une fois sortis, les pharisiens et les partisans d'Hérode se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr »

Vous n'avez pas vu Dieu ; vous n'avez pas reconnu le Seigneur ; vous
n'avez pas su que c'est lui, le Premier-né de Dieu, celui qui a été
engendré avant l'étoile du matin (Ps 109,3), celui qui a fait surgir la
lumière, qui a fait briller le jour en le séparant des ténèbres, qui a fixé
les premières bornes, suspendant la terre, desséchant l'abîme, déployant le
firmament..., qui a créé les anges dans le ciel, y fixant les trônes, et
qui a modelé l'homme sur la terre. C'est lui qui a choisi Israël, qui l'a
guidé d'Adam à Noé, de Noé à Abraham, d'Abraham à Isaac et Jacob et aux
douze patriarches. C'est lui qui a conduit vos pères en Égypte, les y a
protégés et nourris. C'est lui qui les a éclairés par une colonne de feu et
recouverts d'une nuée, qui a fendu la Mer Rouge et qui les a faits
traverser. C'est lui qui leur a donné la manne du ciel, qui les a abreuvés
du rocher, qui leur a donné la Loi et la terre promise, qui leur a envoyé
les prophètes, et qui a suscité leurs rois. C'est lui qui est venu à vous,
soignant ceux qui souffraient, et ressuscitant les morts... C'est lui que
vous voulez mettre à mort, c'est lui que vous livrerez à prix d'argent...
Combien avez-vous estimé les bienfaits qui vous avaient été accordés
?... Estimez maintenant la main desséchée qu'il a restituée au corps.
Estimez maintenant les aveugles de naissance qu'il a rendus à la lumière
par une parole. Estimez maintenant les morts qu'il a relevés de leur
tombeau après trois ou quatre jours. Sans prix sont les dons qu'il vous a
faits. Et vous..., vous lui avez rendu le mal pour le bien et l'affliction
pour la joie et la mort pour la vie.




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19 janvier 2010

Evangile du jour

mardi 19 janvier 2010
Le mardi de la 2e semaine du temps ordinaire

St Canut, roi du Danemark (1040-1086), St Marius et sa famille, martyrs (+ 270)



Commentaire du jour
Baudoin de Ford : « Le sabbat a été fait pour l'homme »

Les lectures du jour

Mc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses
disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat !
Cela n'est pas permis. »
Jésus leur répond : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut
dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ses compagnons ?
Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et
mangea les pains de l'offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il
en donna aussi à ses compagnons. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas
l'homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Baudoin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien
Le Sacrement de l'autel, 3, 2 (trad. SC 94, p. 523 rev.)

« Le sabbat a été fait pour l'homme »

      Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint
assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir
donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne,
préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le
Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens
les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes
commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du
Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : «
Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la
manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet
avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur,
et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future.

      Mais, en outre, deux vies nous sont suggérées dans ce passage : la
vie active, dans laquelle il faut maintenant travailler, et la vie
contemplative pour laquelle on travaille, dans laquelle on vaquera
uniquement à la contemplation de Dieu. La vie contemplative, bien qu'elle
appartienne surtout au monde à venir, doit cependant être représentée dès
cette vie par le saint repos du sabbat. Au sujet de ce repos, Moïse ajoute
: « Que chacun reste chez soi ; personne ne doit sortir le jour du sabbat.
» Autrement dit : Que chacun se repose dans sa maison et ne sorte pour
aucun travail le jour du sabbat. Ceci nous apprend qu'au temps de la
contemplation nous devons rester chez nous, ne pas sortir par des désirs
défendus, mais ramasser toute notre intention « par la pureté du coeur »
[comme le dit saint Benoît], pour penser à Dieu seul et n'aimer que lui.




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18 janvier 2010

Evangile du jour

lundi 18 janvier 2010
Le lundi de la 2e semaine du temps ordinaire

Ste Prisca, martyre (Ier ou IIIème siècle), St Libert (+ 593)



Commentaire du jour
Rupert de Deutz : « L'Epoux est avec eux »

Les lectures du jour

Mc 2,18-22.
Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient
demander à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les
disciples de Jean et ceux des pharisiens ? »
Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant
que l'Époux est avec eux ? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent
pas jeûner.
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils
jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve ;
autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire davantage.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ;
autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois
le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Rupert de Deutz (v. 1075-1130), moine bénédictin
De la Trinité et de ses oeuvres, 42, Sur Isaïe, 2, 26 (trad. Sr. Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 157 rev.)

« L'Epoux est avec eux »

      « J'exulte de joie dans le Seigneur, mon âme jubile en mon Dieu...,
comme un jeune époux se pare du diadème, comme l'épouse met ses bijoux. »
Tête et membres, Époux et Épouse, Christ et Église, nous sommes un seul
corps. Désormais, dans le Christ Epoux la couronne du triomphe brillera
pour toujours –- lui, ma tête, qui a souffert un peu de temps ; tandis que
sur moi, son Épouse, étincelleront les bijoux de ses victoires et de ses
grâces.

      « De même que la terre fait éclore ses germes et qu'un jardin fait
germer ses semences, ainsi le Seigneur Dieu fera germer la justice et la
louange devant toutes les nations. » Il est l'Époux, et moi son Épouse ; il
est le Seigneur Dieu, et moi sa terre et son jardin ; il est le jardinier,
et moi son champ. Le même qui, comme Créateur, est mon Seigneur et mon
Dieu, est aussi mon jardinier parce qu'il s'est fait homme... Lorsque le
jardinier « plante et arrose et que Dieu donne la croissance », de la même
manière lui qui est l'Unique va planter par son humanité et arroser en
annonçant la Bonne Nouvelle, et par sa divinité va donner la croissance
grâce à son Esprit. Alors moi, l'Église, je vais « faire éclore et germer
la justice de la foi et la louange de Dieu », non seulement devant le
peuple juif, mais « devant toutes les nations ». Elles « verront mes
oeuvres bonnes », en lisant les paroles et les actions des patriarches et
des prophètes, en écoutant la voix des apôtres et en accueillant leur
lumière ; elles verront et croiront, et « rendront ainsi gloire au Père qui
est dans les cieux ».

(Références bibliques : Is 61,10s; 1Co 12,12; Rm 12,5; Ep 5,23; Jn 15,1;
1Co 3,6-9; Mt 5,16)




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17 janvier 2010

Evangile du jour

dimanche 17 janvier 2010
Deuxième dimanche du temps ordinaire

St Antoine, abbé (251-356) - Mémoire, Ste Roseline, vierge (1263-1329)



Commentaire du jour
Saint Romanos le Mélode : « Tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant »

Les lectures du jour

Jn 2,1-11.
Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »

Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore
venue. »
Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des
Juifs ; chacune contenait environ cent litres.
Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les
remplirent jusqu'au bord.
Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils
lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait
ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde
sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le
moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en
Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes
Hymne n°18, Les Noces de Cana (trad. SC 110, p. 307s rev.)

« Tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant »

      Alors que le Christ assistait aux noces et que la foule des convives
se régalait, le vin leur manqua, et leur joie se changea en chagrin...
Voyant cela, la très pure Marie vint aussitôt dire à son fils : « Ils n'ont
plus de vin ; alors, je t'en prie, mon enfant, montre que tu peux tout, toi
qui as tout créé avec sagesse. »

      S'il te plaît, Vierge vénérable, d'après quels miracles de lui as-tu
su que ton fils, sans avoir vendangé de raisin, pouvait accorder le vin,
alors qu'il n'avait pas encore fait de miracles auparavant ?
Apprends-nous...comment tu as dit à ton fils : « Donne-leur du vin, toi qui
as tout créé avec sagesse. »

      « --J'ai vu moi-même Elisabeth m'appeler Mère de Dieu avant
l'enfantement ; après l'enfantement Syméon m'a chantée, Anne m'a célébrée ;
les mages sont accourus de la Perse à la crèche, car une étoile annonçait
d'avance cet enfantement ; les bergers avec les anges se faisaient hérauts
de la joie, et la création se réjouissait avec eux. Que pourrais-je aller
chercher de plus grand que ces miracles, pour croire sur leur foi que mon
fils est celui qui a tout créé avec sagesse ? »...

      Quand le Christ changea manifestement l'eau en vin par sa puissance,
toute la foule se réjouit, trouvant admirable le goût de ce vin.
Aujourd'hui, c'est au banquet de l'Eglise que nous nous asseyons tous, car
le vin est changé en sang du Christ, et nous le buvons tous avec une
allégresse sainte, glorifiant le grand Epoux. Car l'Epoux véritable, c'est
le fils de Marie, le Verbe qui est de toute éternité, qui a pris la forme
d'un esclave, et qui a tout créé avec sagesse.

      Très-Haut, saint, sauveur de tous, garde sans altération le vin qui
est en nous puisque tu présides à tout. Chasse en nous toute perversité,
toutes les pensées mauvaises qui mouillent ton vin très saint... Par les
prières de la sainte Vierge Mère de Dieu, délivre-nous, de l'angoisse des
péchés qui nous oppressent, Dieu miséricordieux, toi qui as tout créé avec
sagesse.




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16 janvier 2010

Evangile du jour

samedi 16 janvier 2010
Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Marcel, Pape et martyr (+310), St Honorat, évêque d'Arles (+ 429)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Suis-moi »

Les lectures du jour

Mc 2,13-17.
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui,
et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain
(collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le
suivit.
Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de
pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait
beaucoup de monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant
qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses
disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien
portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler
non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
(trad. Osservatore Romano)

« Suis-moi »

Chaque vocation est un événement personnel et original, mais aussi un
fait communautaire et ecclésial. Personne n'est appelé à marcher seul.
Chaque vocation est suscitée par le Seigneur comme un don pour la
communauté chrétienne, qui doit pouvoir en tirer avantage...
C'est surtout vers vous, les jeunes, que je voudrais me tourner : le
Christ a besoin de vous pour réaliser son projet de salut ! Le Christ a
besoin de votre jeunesse et de votre enthousiasme généreux pour l'annonce
de l'Evangile ! Répondez à cet appel par le don de votre vie à Dieu et à
vos frères. Faites confiance au Christ. Il ne décevra pas vos désirs et vos
projets, mais les remplira de sens et de joie. Il a dit : « Je suis le
Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Ouvrez avec
confiance votre coeur au Christ ! Laissez sa présence se renforcer en vous
à travers l'écoute quotidienne et pleine d'adoration des Saintes Ecritures,
qui constituent le livre de la vie et des vocations accomplies.




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15 janvier 2010

Evangile du jour

vendredi 15 janvier 2010
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims (+ 533), St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Voyant leur foi »

Les lectures du jour

Mc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était
à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la
porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le
toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont
pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en
eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut
pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient,
Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont
pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de
pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et
rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le
monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : «
Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies détachées, Sur le paralytique

« Voyant leur foi »

Ce paralytique avait foi en Jésus Christ. Ce qui le prouve c'est la
manière dont on l'a présenté au Christ. On l'a descendu par le toit de la
maison... Vous savez que les malades sont dans un abaissement si grand et
de si mauvaise humeur, que souvent les bons offices qu'on leur rend les
chagrinent sur leur lit... Mais ce paralytique est content d'être tiré de
sa chambre et livré en spectacle au public, en traversant sur son grabat
les places et les rues... Ce paralytique ne souffre pas
d'amour-propre. La foule entoure la maison où est le Sauveur, tous les
passages sont fermés, l'entrée encombrée. Peu importe ! On l'introduira par
le toit, il en est content : l'amour est tellement habile, la charité
tellement ingénieuse ! « Celui qui cherche trouve ; à celui qui frappe, on
ouvre la porte. » (Mt 7,8) Ce malade ne dira pas à ses amis qui le portent
: « Qu'allez-vous faire ? Pourquoi tant de trouble ? Pourquoi cet
empressement ? Attendons que la maison soit libre et que tout le monde soit
parti. Alors nous pourrons nous présenter à Jésus laissé presque seul...»
Non, le paralytique ne pense rien de semblable ; c'est une gloire pour lui
que d'avoir un grand nombre de témoins de sa guérison.




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14 janvier 2010

Evangile du jour

jeudi 14 janvier 2010
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Nina (IVème siècle)



Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix : « Jésus étendit la main et le toucha »

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si
tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit
: « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et
donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison
sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
La Vive Flamme d'amour, strophe 2 (trad. Grégoire de Saint Joseph, Seuil 1947,1995, rev Tournay)

« Jésus étendit la main et le toucha »

      Ô Vie divine, tu ne touches pas pour tuer, mais pour donner la vie ;
tu ne blesses pas, sinon afin de guérir. Quand tu châties, tu touches
légèrement, et cela suffit pour consumer le monde. Quand tu caresses, tu
poses ta main fort à propos, la douceur de ta caresse n'a point de mesure.
Ô Main divine, tu m'as blessé pour me guérir ; tu fais mourir en moi ce qui
me prive de la vie de Dieu, en qui maintenant je me vois vivant. Et tu fais
cela par ta grâce généreuse, moyennant la touche de celui qui est « la
splendeur de ta gloire, la figure de ta substance » (He 1,3), ton Fils
unique, ta Sagesse en qui « tu atteins puissamment d'un bout du monde à
l'autre » (Sg 8,1). Lui, ton Fils unique, Main miséricordieuse du Père, il
est la touche délicate avec laquelle tu m'as touché, blessé et brûlé
intérieurement.      Ô touche délicate, Verbe Fils de Dieu, tu pénètres
subtilement notre âme par la délicatesse de ton être divin ; tu la touches
si délicatement que tu l'absorbes toute entière en toi, d'une manière si
divine et si douce « qu'on n'en a jamais entendu parler en Canaan, qu'on ne
l'a jamais vu au pays de Témân » (Ba 3,22). Ô touche délicate du Verbe,
d'autant plus délicate à mon égard qu'ayant renversé les montagnes et brisé
les rochers de la montagne de l'Horeb par l'ombre de ta puissance qui
allait devant toi, tu t'es fait sentir si doucement, si fortement au
prophète Élie « dans le délicat murmure de l'air » (1R 19,12). Comment
es-tu brise légère et subtile ? Dis-moi comment tu touches si légèrement et
si délicatement, ô Verbe, Fils de Dieu, toi qui es si puissant et si
terrible ? Heureuse, mille fois heureuse l'âme que tu touches si
délicatement !... « Tu les caches dans le secret de la face, c'est-à-dire
ton Verbe, ton Fils, à l'abri du trouble des hommes. » (Ps 30,21)




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13 janvier 2010

Evangile du jour

mercredi 13 janvier 2010
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Hilaire, évêque de Poitiers (+ c.367), Ste Véronique de Binasco (+ 1497)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Jésus sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla
chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus
attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre
la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades,
et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et
il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un
endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que
je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs
synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Lettre à Proba sur la prière, 8-9 ; CSEL 44,56s (trad. bréviaire)

« Jésus sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait »

A quoi bon nous disperser de tous côtés et chercher ce que nous
devons demander dans la prière ? Disons plutôt avec le psaume : « La seule
chose que je demande au Seigneur, celle que je cherche, c'est d'habiter la
maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour savourer la douceur du
Seigneur et fréquenter son temple » (Ps 26,4). Là, en effet, « tous les
jours » ne passent pas en arrivant et en disparaissant, et l'un ne commence
pas quand l'autre finit ; ils existent tous ensemble, ils n'ont pas de fin,
car la vie elle-même, dont ils sont les jours, n'a pas de fin.
Pour nous faire obtenir cette vie bienheureuse, celui qui est en
personne la Vie véritable nous a enseigné à prier. Non pas avec un flot de
paroles comme si nous devions être exaucés du fait de notre bavardage ; en
effet, comme dit le Seigneur lui-même, nous prions celui qui sait ce qui
nous est nécessaire avant que nous le lui demandions (Mt 6,8)... Il sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions
? Alors, pourquoi nous exhorte-t-il à la prière continuelle ? (Lc 18,1)
Cela pourrait nous étonner, mais nous devons comprendre que Dieu notre
Seigneur ne veut pas être informé de notre désir, qu'il ne peut ignorer.
Mais il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons
capables d'accueillir ce qu'il s'apprête à nous donner. Car cela est très
grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité ! C'est pourquoi
on nous dit : « Ouvrez tout grand votre coeur » (2Co 6,13). C'est quelque
chose de très grand...: nous serons d'autant plus capables de le recevoir
que nous y croyons avec plus de foi, nous l'espérons avec plus d'assurance,
nous le désirons avec plus d'ardeur. C'est donc dans la foi, l'espérance et
l'amour, par la continuité du désir, que nous prions toujours.




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12 janvier 2010

Evangile du jour

mardi 12 janvier 2010
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Marguerite Bourgeoys (+ 1700), St Aelred de Rievaulx, abbé (+ 1167)



Commentaire du jour
Saint Bonaventure : « Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! »

Les lectures du jour

Mc 1,21-28.
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour
du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit
mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je
sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un
grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même
aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Sermon «  Christus unus omnium magister » (trad. coll. Maîtres spirituels, Seuil 1963, p. 72)

« Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! »

Il n'est pas possible de parvenir à la certitude de foi révélée,
sinon par l'avènement du Christ dans l'esprit. Il vient ensuite dans la
chair comme parole confirmant toute parole prophétique. D'où il est dit aux
Hébreux : « Autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, Dieu
a parlé par les prophètes ; mais dans ces derniers temps, il nous a parlé
par son Fils » (1,1-2). Qu'en effet le Christ soit Parole du Père pleine de
puissance, nous le lisons : « Sa parole est pleine de puissance, et qui
peut lui dire : Pourquoi fais-tu ainsi ? » (Eccl 8,4) Il est aussi une
parole pleine de vérité, bien plus, la vérité même, selon ce que dit saint
Jean : « Sanctifie-les en vérité : ta parole est vérité » (17,17)... Donc, parce que l'autorité appartient à la parole puissante
et véridique, et que le Christ est Verbe du Père, et par cela Puissance et
Sagesse, ainsi en lui est fondée et consommée toute la fermeté de
l'autorité. C'est pourquoi toute doctrine authentique et les prédicateurs
de cette doctrine sont rapportés au Christ en tant qu'il vient dans la
chair, comme au fondement de toute la foi chrétienne : « Selon la grâce qui
m'a été donnée, comme un sage architecte j'ai posé le fondement... Mais un
autre fondement que celui qui a été posé, c'est-à-dire Jésus Christ, nul ne
peut en poser » (1Co 3,10-11). Lui seul en effet est le fondement de toute
doctrine authentique, soit apostolique, soit prophétique, selon l'une et
l'autre Loi, la nouvelle et l'ancienne. Aussi est-il dit aux Ephésiens : «
Vous avez été bâtis sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus
Christ lui-même étant la pierre d'angle » (2,20). Il est donc clair que le
Christ est le maître de la connaissance selon la foi ; il est la Voie,
selon son double avènement, dans l'esprit et dans la chair.




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11 janvier 2010

Evangile du jour

lundi 11 janvier 2010
Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Théodose, abbé (+ 529), St Paulin, évêque (+ 804)



Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI] : « Le Règne de Dieu est tout proche »

Les lectures du jour

Mc 1,14-20.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée
proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train
de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs
d'hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec
ses ouvriers, ils partirent derrière lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Vom Sinn des Christseins (trad. Un seul Seigneur, Mame 1971, p. 18)

« Le Règne de Dieu est tout proche »

      Il nous faut nous interroger sur le message réel du Christ :
qu'a-t-il  annoncé exactement, qu'a-t-il apporté aux hommes ? Nous nous
rappellerons que saint Marc résume le message du Christ dans ce seul mot :
« Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche ;
repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ! »

      « Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche. »
Derrière ce mot, il faut voir toute l'histoire d'Israël, de ce petit
peuple, jouet des grandes puissances de la terre. Il avait, pour ainsi
dire, expérimenté à tour de rôle tous les empires qui s'étaient succédés
dans ce secteur de l'histoire ; il savait à quel point tout pouvoir humain,
y compris le sien, était incapable de procurer le salut ; il savait trop
bien que tout gouvernement humain agissait de façon humaine, c'est-à-dire
de façon trop souvent médiocre et discutable. Au milieu de cette expérience
d'une histoire pleine de déception, d'assujettissement, d'injustice, Israël
avait aspiré ardemment à un royaume dont le roi ne serait plus un homme,
mais Dieu lui-même, le vrai Maître du monde et de l'histoire. Seul son
règne à lui, lui qui est la Vérité et la Justice, était capable d'apporter
aux hommes le salut et le droit. Or voici que le Seigneur vient répondre à
cette attente séculaire, en proclamant : maintenant les temps sont
accomplis, maintenant le Royaume de Dieu est arrivé...

      La théologie chrétienne, constatant bien vite le hiatus entre cette
attente et sa réalisation, se mit à transformer, au cours des âges, le
Royaume de Dieu en un royaume du ciel situé dans l'au-delà. Le salut des
hommes a été changé en un salut des âmes, qui, lui aussi, se réalisera dans
l'au-delà, après la mort. Mais ce n'est pas là une réponse. Car la grandeur
du message du Christ, c'est que précisément il n'a pas seulement parlé des
âmes et de l'au-delà, mais qu'il s'est adressé à l'homme tout entier, avec
sa corporalité, son insertion dans l'histoire et dans la communauté
humaine, et qu'il a promis le Royaume de Dieu à l'homme vivant en chair et
en os parmi d'autres hommes engagés dans cette même histoire.




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10 janvier 2010

Evangile du jour

dimanche 10 janvier 2010
Fête du Baptême du Seigneur

Le Baptême du Seigneur (fête)
Bse María-Dolores Rodríguez Sopeña (1848-1918), St Guillaume, Evêque (+ 1209)



Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nazianze : « Alors le ciel s'ouvrit »

Les lectures du jour

Lc 3,15-16.21-22.
Le peuple venu auprès de Jean Baptiste était en attente, et tous se
demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais
il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de
défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint
et dans le feu.
Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir
été baptisé lui aussi, alors le ciel s'ouvrit.
L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme
une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils : moi,
aujourd'hui, je t'ai engendré. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l'Église
Homélie 39, pour la fête des Lumières ; PG 36, 349 (trad. bréviaire)

« Alors le ciel s'ouvrit »

Le Christ est illuminé par le baptême, resplendissons avec lui ; il
est plongé dans l'eau, descendons avec lui pour remonter avec lui... Jean
est en train de baptiser et Jésus s'approche : peut-être pour sanctifier
celui qui va le baptiser ; certainement pour ensevelir tout entier le vieil
Adam au fond de l'eau. Mais avant cela et en vue de cela, il sanctifie le
Jourdain. Et comme il est esprit et chair, il veut pouvoir initier par
l'eau et par l'Esprit... Voici Jésus qui remonte hors de l'eau. En effet,
il porte le monde ; il le fait monter avec lui. « Il voit les cieux se
déchirer et s'ouvrir » (Mc 1,10), alors qu'Adam les avait fermés pour lui
et sa descendance, quand il a été expulsé du paradis que défendait l'épée
de feu. Alors l'Esprit atteste sa divinité, car il accourt
vers celui qui est de même nature. Une voix descend du ciel, pour rendre
témoignage à celui qui en venait ; et, sous l'apparence d'une colombe, elle
honore le corps, puisque Dieu, en se montrant sous une apparence
corporelle, divinise aussi le corps. C'est ainsi que, bien des siècles
auparavant, une colombe est venue annoncer la bonne nouvelle de la fin du
déluge (Gn 8,11)... Pour nous, honorons aujourd'hui le
baptême du Christ, et célébrons cette fête de façon irréprochable... Soyez
entièrement purifiés, et purifiez-vous encore. Car rien ne donne à Dieu
autant de joie que le redressement et le salut de l'homme : c'est à cela
que tend tout ce discours et tout ce mystère. Soyez « comme des sources de
lumière dans le monde » (Ph 2,15), une force vitale pour les autres hommes.
Comme des lumières parfaites secondant la grande Lumière, soyez initiés à
la vie de lumière qui est au ciel ; soyez illuminés avec plus de clarté et
d'éclat par la sainte Trinité.




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09 janvier 2010

Evangile du jour

samedi 09 janvier 2010
Samedi du temps de Noël après l'Epiphanie

Bse Alix Leclerc (1576-1622), St Julien et Ste Basilisse, martyrs (+ c. 313)



Commentaire du jour
Diadoque de Photicé : « Quant à l'ami de l'époux, il se tient là...et il en est tout joyeux »

Les lectures du jour

Jn 3,22-30.
Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec
eux, et il baptisait.
Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était
abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos
des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était
avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu
du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je
suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux,
il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux.
C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Diadoque de Photicé (v. 400-?), évêque
La Perfection spirituelle, 12-14 ; PG 65, 1171 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 2, p. 151 rev.)

« Quant à l'ami de l'époux, il se tient là...et il en est tout joyeux »

      La gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l'abaissement
convient à l'homme car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons
ainsi, nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste et nous
commencerons à répéter sans relâche : « Il faut qu'il grandisse, et que je
diminue ».

      Je connais quelqu'un qui aime tellement Dieu –- bien qu'il s'afflige
de ne pas l'aimer comme il le voudrait -– que son âme éprouve sans cesse ce
désir fervent : que Dieu soit glorifié en lui, et que lui-même s'efface. Un
tel homme ne sait pas ce qu'il est, même lorsqu'il reçoit des éloges, car,
dans son grand désir d'abaissement, il ne pense pas à sa propre dignité. Il
accomplit le culte divin..., mais dans son extrême disposition d'amour pour
Dieu, il cache le souvenir de sa propre dignité dans l'abîme de son amour
pour Dieu... Il enfouit l'orgueil qu'il en tirerait pour ne jamais paraître
à son propre jugement qu'un serviteur inutile (Lc 17,10)... C'est ce que
nous devons faire, nous aussi : fuir tout honneur et toute gloire, à cause
de la richesse débordante d'amour du Seigneur qui nous a tant aimés.

      Celui qui aime Dieu dans le fond de son coeur, celui-là est connu de
lui. Dans la mesure, en effet, où l'on accueille l'amour de Dieu dans le
fond de son âme, dans cette mesure on a l'amour de Dieu. C'est pourquoi,
désormais, un tel homme vit dans une ardente passion pour l'illumination de
la connaissance, jusqu'à ce qu'il goûte une grande plénitude intérieure.
Alors il ne se connaît plus lui-même, il est entièrement transformé par
l'amour de Dieu. Un tel homme est dans cette vie sans y être. S'il continue
d'habiter dans son corps, il en sort continuellement par le mouvement
d'amour de son âme, qui le porte vers Dieu. Sans relâche désormais, le
coeur brûlé par le feu de l'amour, il reste attaché à Dieu d'une façon
irrésistible, parce qu'il a été arraché définitivement à l'amitié envers
soi-même par l'amour de Dieu.




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