13 mai 2012

Evangile du jour

dimanche 13 mai 2012
Sixième dimanche de Pâques




Commentaire du jour
Paul VI : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

Les lectures du jour

Jn 15,9-17.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Paul VI, pape de 1963-1978
Exhortation apostolique « Gaudete in domino » sur la joie chrétienne, § 4

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

      Depuis vingt siècles, la source de la joie spirituelle n'a pas cessé
de jaillir dans l'Église, et spécialement dans le cœur des saints... Dans
la vie des membres de l'Église, leur participation à la joie du Seigneur ne
peut pas être dissociée de la célébration du mystère eucharistique, où ils
sont nourris et désaltérés par son corps et son sang. Car dans ce
sacrement, soutenus comme des voyageurs sur la route de l'éternité, ils
reçoivent déjà les premiers fruits de la joie de la fin des temps.

      Vue ainsi, la joie vaste et profonde répandue dès ici-bas dans le
cœur des vrais fidèles se montre « débordante », comme la vie et l'amour
dont elle est justement le signe. Elle est le résultat de la communion
entre l'homme et Dieu ; elle aspire à une communion toujours plus
universelle. Il n'est pas possible qu'elle incite ceux qui la goûtent à une
attitude de repli sur soi. Elle donne au cœur une ouverture universelle sur
le monde, et en même temps elle le blesse du désir de goûter les biens
éternels...

      Elle fait hâter les chrétiens fervents vers la consommation des noces
de l'Agneau au ciel (Ap 19,7). Elle est paisiblement tendue entre les
labeurs de notre temps ici-bas et la paix de notre demeure éternelle, selon
la loi de la gravitation de l'Esprit : « Si déjà maintenant, ayant reçu une
première avance sur les dons de l'Esprit, nous crions ' Abba, Père ',
qu'est-ce que ce sera lorsque, ressuscités, nous le verrons face à face ?
Lorsque tous les membres du Corps du Christ feront jaillir une hymne
d'exultation, à flots débordants, glorifiant celui qui les aura ressuscités
des morts et leur aura fait le don de la vie éternelle ?... Que ne fera pas
la grâce entière de l'Esprit, enfin donnée aux hommes par Dieu ? Elle nous
rendra semblables à lui et accomplira la volonté du Père, car elle rendra
l'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu » (Irénée de Lyon; 2Co 5,5;
Ga 4,6; 1Co 13,12; Gn 1,26). Dès ici-bas les saints nous donnent un
avant-goût de cette ressemblance.




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