08 mai 2012

Evangile du jour

mardi 08 mai 2012
Le mardi de la 5e semaine de Pâques

St Désiré, Évêque de Bourges († 550)



Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI] : « Je m'en vais, et je reviens vers vous »

Les lectures du jour

Jn 14,27-31a.


A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du monde va venir. Certes, il n'y a rien en moi qui puisse lui donner prise,
mais il faut que le monde sache que j'aime mon Père, et que je fais tout ce que mon Père m'a commandé. Levez-vous, partons d'ici.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Meditationen zur Karwoche, 1969 (trad. Un seul Seigneur, Mame 1971, p. 117)

« Je m'en vais, et je reviens vers vous »

L'évangéliste Jean fait remonter les deux sacrements [du baptême et
de l'eucharistie] à la croix : il les voit jaillir du côté ouvert du
Seigneur (19,34) et y découvre l'accomplissement d'une parole de Jésus dans
son discours d'adieu : « Je m'en vais et je reviens vers vous » (grec). «
En partant, je viens ; oui, mon départ –- la mort sur la croix –- est aussi
ma venue. » Tant que nous sommes en vie, notre corps n'est pas
seulement le pont qui nous relie les uns aux autres, il est aussi la
barrière qui nous sépare, nous enferme dans le réduit infranchissable de
notre moi... Son côté ouvert devient le symbole de la nouvelle ouverture
que le Seigneur s'est acquise dans la mort. Désormais, la barrière de son
corps est enlevée : le sang et l'eau coulent de son flanc à travers
l'histoire en un immense flot ; en tant que Ressuscité, il est l'espace
ouvert qui nous convie tous. Son retour n'est pas un événement
lointain situé à la fin des temps : il a déjà commencé à l'heure de sa mort
où, tout en partant, il est venu de façon toute nouvelle au milieu de nous.
Ainsi, dans la mort du Seigneur, s'est accomplie la destinée du grain de
blé : s'il n'est pas enfoui en terre, il reste seul, mais s'il tombe en
terre et meurt, il porte du fruit au centuple (Jn 12,24). Tous nous vivons
encore du fruit de ce grain de blé qui est mort. Dans le pain de
l'eucharistie, nous recevons l'inépuisable multiplication des pains de
l'amour de Jésus Christ, assez riche pour rassasier la faim de tous les
siècles.




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