30 avril 2010

Evangile du jour

vendredi 30 avril 2010
Le vendredi de la 4e semaine de Pâques

St Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre (1786-1842), St Pie V, pape (+ 1572)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures »

Les lectures du jour

Jn 14,1-6.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez
aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon,
est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?
Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ;
et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment
pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne
ne va vers le Père sans passer par moi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique A, 2r°- 3r°

« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures »

      Longtemps, je me suis demandé pourquoi le Bon Dieu avait des
préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré de
grâces... Jésus a daigné m'instruire de ce mystère, il a mis devant mes
yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes les fleurs qu'il a
créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du lys
n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante
de la pâquerette. J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient
être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne
seraient plus émaillés de fleurettes.

   Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. Il a
voulu créer les grands saints qui peuvent être comparés au lys et aux roses
mais il en a créé aussi de plus petits et ceux-ci doivent se contenter
d'être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du
Bon Dieu lorsqu'il les abaisse à ses pieds ; la perfection consiste à faire
sa volonté, à être ce qu'il veut que nous soyons.

     J'ai compris encore que l'amour de Notre Seigneur se révèle aussi
bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans
l'âme la plus sublime ; en effet le propre de l'amour étant de s'abaisser,
si toutes les âmes ressemblaient à celles des Saints docteurs qui ont
illuminé l'Église par la clarté de leur doctrine, il semble que le Bon Dieu
ne descendrait pas assez bas en venant jusqu'à leur coeur, mais il a créé
l'enfant qui ne sait rien et ne fait entendre que de faibles cris, il a
créé le pauvre sauvage n'ayant pour se conduire que la loi naturelle et
c'est jusqu'à leur coeur qu'il daigne s'abaisser, ce sont là ses fleurs des
champs dont la simplicité le ravit. En descendant ainsi le Bon Dieu montre
sa grandeur infinie. De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres
et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même
Notre Seigneur s'occupe aussi particulièrement de chaque âme que si elle
n'avait pas de semblables.




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29 avril 2010

Evangile du jour

jeudi 29 avril 2010
Fête de sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Ste Catherine de Sienne, Docteur de l'Église et co patronne de l'Europe (1347-1380) - Fête en Europe



Commentaire du jour
Sainte Catherine de Sienne : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »

Les lectures du jour

Mt 11,25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la
terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux
savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le
Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils
veut le révéler.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je
vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble
de coeur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe
Les Dialogues 167 (trad. bréviaire)

« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »

Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond : plus j'y
cherche et plus je te trouve ; plus je trouve et plus je te cherche. Tu
rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme, tu rassasies l'âme
de telle sorte qu'elle demeure indigente et affamée, parce qu'elle continue
à souhaiter et à désirer te voir dans ta lumière (Ps 35,10), ô lumière,
éternelle Trinité...

J'ai goûté et j'ai vu avec la lumière de mon intelligence et dans
ta lumière, éternelle Trinité, à la fois l'immensité de ton abîme et la
beauté de ta créature. Alors, j'ai vu qu'en me revêtant de toi, je
deviendrais ton image (Gn 1,27), parce que tu me donnes, Père éternel,
quelque chose de ta puissance et de ta sagesse. Cette sagesse est
l'attribut de ton Fils unique. Quant au Saint Esprit, qui procède de toi,
Père, et de ton Fils, il m'a donné la volonté qui me rend capable d'aimer.
Car toi, éternelle Trinité, tu es le Créateur, et moi la créature ; aussi
ai-je connu, éclairée par toi, dans la nouvelle création que tu as faite de
moi par le sang de ton Fils unique, que tu as été saisie d'amour pour la
beauté de ta créature.





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28 avril 2010

Evangile du jour

mercredi 28 avril 2010
Le mercredi de la 4e semaine de Pâques

Ste Jeanne Beretta Molla (1922-1962), St Louis-Marie Grignon de Montfort, prêtre (+ 1716)



Commentaire du jour
Saint Anselme : « Je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »

Les lectures du jour

Jn 12,44-50.
Jésus affirmait avec force: "Celui qui croit en moi, ce n'est pas en moi
qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé;
et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui
croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu'un entend mes paroles et n'y reste pas fidèle, moi, je ne le
jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n'accueille pas mes paroles aura un juge pour le
condamner. La parole que j'ai prononcée, elle le condamnera au dernier
jour.
Car ce que j'ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m'a envoyé,
m'a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare,
je le déclare comme le Père me l'a dit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église
Méditations (trad. Maredsous 1923, p. 142 rev. Tournay)

« Je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »

Ô bon Maître, Jésus Christ, j'étais sans aucun secours, je ne
demandais rien, je n'y pensais même pas, et ta lumière m'a éclairé dans ma
nuit... Tu as écarté de moi le fardeau qui m'écrasait, tu as repoussé ceux
qui m'assaillaient, tu m'as appelé d'un nom nouveau (Ap 2,17), emprunté au
tien, le nom de chrétien. J'étais accablé, tu m'as redressé. Tu m'as dit :
« Confiance, je t'ai racheté, moi qui ai donné ma vie pour toi. Si tu veux
t'attacher à moi, tu échapperas au mal et à l'abîme où tu cours, je te
conduirai en mon Royaume... » Oui, Seigneur, tu as tout fait pour moi
! J'étais dans les ténèbres et je n'en savais rien..., je descendais vers
le gouffre de l'injustice, j'étais tombé dans la misère du temps pour
tomber plus bas encore. Et à l'heure où je me trouvais sans secours, tu
m'as éclairé. Sans même que je te le demande, tu m'as illuminé. En ta
lumière, j'ai vu ce qu'étaient les autres et ce que je suis...; tu m'as
donné confiance en mon salut, toi qui as donné ta vie pour moi... Je le
reconnais, ô Christ, je me dois tout entier à ton amour.




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27 avril 2010

Evangile du jour

mardi 27 avril 2010
Le mardi de la 4e semaine de Pâques

Sainte Zita (1218-1278)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Mes brebis écoutent ma voix »

Les lectures du jour

Jn 10,22-30.
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était
l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de
temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous
ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les
oeuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les
arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne
peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 22 rev.)

« Mes brebis écoutent ma voix »

Tu jugeras difficile de prier si tu ne sais pas comment faire. Chacun
de nous doit s'aider à prier : en premier lieu, en recourant au silence,
car nous ne pouvons pas nous mettre en présence de Dieu si nous ne
pratiquons pas le silence, intérieur comme extérieur. Faire silence
au-dedans de nous n'est pas facile, mais c'est un effort indispensable.
Seulement dans le silence nous trouverons une nouvelle puissance et la
vraie unité. La puissance de Dieu deviendra la nôtre afin d'accomplir
toutes choses comme il se doit ; il en ira de même pour l'unité de nos
pensées avec ses pensées, de l'unité de nos prières avec ses prières, de
l'unité de nos actions avec ses actions, de notre vie avec sa vie. L'unité
est le fruit de la prière, de l'humilité, de l'amour. C'est dans le
silence du coeur que Dieu parle ; si tu te places face à Dieu dans le
silence et la prière, Dieu te parlera. Et tu sauras alors que tu n'es rien.
Ce n'est que lorsque tu connais ton néant, ta vacuité, que Dieu peut te
remplir de lui-même. Les âmes des grands priants sont des âmes de grand
silence. Le silence nous fait voir chaque chose autrement. Nous avons
besoin du silence pour toucher les âmes des autres. L'essentiel n'est pas
ce que nous disons, mais ce que Dieu dit -- ce qu'il nous dit, ce qu'il dit
à travers nous. Dans un tel silence, il nous écoutera ; dans un tel
silence, il parlera à notre âme, et nous entendrons sa voix.




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26 avril 2010

Evangile du jour

lundi 26 avril 2010
Le lundi de la 4e semaine de Pâques

St Raphaël Arnáiz Barón, moine (1911-1938)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : Le bon pasteur et la porte des brebis

Les lectures du jour

Jn 10,1-10.
Jésus parlait ainsi aux pharisiens: "Amen, amen, je vous le dis: celui qui
entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un
autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il
les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et
elles le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car
elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne
comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je
suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé
; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu
pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Jean, 10,3  (trad. Orval)

Le bon pasteur et la porte des brebis

      Jésus a dit : « Je suis le bon pasteur. » Il est évident que le titre
de pasteur convient au Christ. Car de même qu'un berger mène paître son
troupeau, ainsi le Christ restaure les fidèles par une nourriture
spirituelle, son propre Corps et son propre Sang.      Pour se différencier
du mauvais pasteur et du voleur, Jésus précise qu'il est le « bon pasteur
». Bon, parce qu'il défend son troupeau avec le dévouement d'un bon soldat
pour sa patrie. D'autre part, le Christ a dit que le pasteur entre par la
porte et qu'il est lui-même cette porte. Quand donc il se déclare ici le
pasteur, il faut comprendre que c'est lui qui entre, et par lui-même. C'est
bien vrai, car il manifeste qu'il connaît le Père par lui-même, tandis que
nous, nous entrons par lui, et c'est lui qui nous donne la béatitude.
Remarquons bien que personne d'autre que lui n'est la porte, car personne
d'autre n'est la lumière, sinon par participation. Jean Baptiste « n'était
pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière » (Jn
1,8). Le Christ, lui, « était la lumière qui éclaire tout homme » (v. 9).
Personne ne peut donc se dire la porte, car le Christ s'est réservé ce
titre.      Mais le titre de pasteur, il l'a communiqué à d'autres, il l'a
donné à certains de ses membres. En effet, Pierre le fut aussi, et les
autres apôtres, ainsi que tous les évêques. « Je vous donnerai, dit
Jérémie, des pasteurs selon mon coeur. » (3,15) Bien que les chefs de
l'Église -- qui sont des fils de celle-ci --soient tous des pasteurs, le
Christ dit : « Je suis le bon pasteur » pour montrer la force unique de son
amour. Aucun pasteur n'est bon s'il n'est uni au Christ par la charité,
devenant ainsi membre du pasteur véritable.




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25 avril 2010

Evangile du jour

dimanche 25 avril 2010
Quatrième dimanche de Pâques

St Marc, évangéliste (Ier siècle)



Commentaire du jour
Basile de Séleucie : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger » (Jn 10,11)

Les lectures du jour

Jn 10,27-30.
Jésus avait dit aux Juifs : « Je suis le Bon Pasteur (le vrai berger). » Il
leur dit encore : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et
elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les
arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne
peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Basile de Séleucie (?-v. 468), évêque
Homélie 26 sur le Bon Pasteur ; PG 85, 299-308 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.218)

« Je suis le bon pasteur, le vrai berger » (Jn 10,11)

      Abel, le premier pasteur, fit l'admiration du Seigneur qui accueillit
volontiers son sacrifice et préféra encore le donateur au don qu'il lui
faisait (Gn 4,4). L'Écriture vante aussi Jacob, berger des troupeaux de
Laban, notant les peines qu'il prit pour ses brebis : « J'ai été dévoré par
la chaleur pendant le jour et par le froid durant la nuit » (Gn 31,40) ; et
Dieu récompensa cet homme de son labeur. Berger, Moïse le fut lui-aussi,
sur les montagnes de Madian, aimant mieux être maltraité avec le peuple de
Dieu que de connaître la jouissance [dans le palais de Pharaon]. Dieu,
admirant ce choix, se laissa voir de lui en récompense (Ex 3,2). Et après
la vision, Moïse n'abandonne pas son office de pasteur, mais de son bâton
commande aux éléments (Ex 14,16) et fait paître le peuple d'Israël. David
fut lui aussi pasteur mais son bâton de berger fut changé en sceptre royal
et il reçut la couronne. Ne t'étonne pas si tous ces bons bergers sont
proches de Dieu. Le Seigneur lui-même ne rougit pas d'être appelé « pasteur
» (Ps 22; 79). Dieu ne rougit pas de paître les hommes, pas plus qu'il ne
rougit de les avoir créés.

      Mais regardons maintenant notre berger, le Christ ; voyons son amour
pour les hommes et sa douceur pour les conduire au pâturage. Il se réjouit
des brebis qui l'entourent comme il cherche celles qui s'égarent. Monts ni
forêts ne lui font pas obstacle ; il court dans la vallée de l'ombre (Ps
22,4) pour parvenir jusqu'à l'endroit où se trouve la brebis perdue... On
le voit aux enfers ; il donne l'ordre d'en sortir ; c'est ainsi qu'il
cherche l'amour de ses brebis. Celui qui aime le Christ, c'est celui qui
sait entendre sa voix.





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24 avril 2010

Evangile du jour

samedi 24 avril 2010
Le samedi de la 3e semaine de Pâques

St Fidèle de Sigmaringen, prêtre capucin et Martyr (1577-1622), Ste Marie-Euphrasie Pelletier, Fondatrice des Sœurs du Bon Pasteur d'Angers (+ 1868)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie »

Les lectures du jour

Jn 6,60-69.
Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma
chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui
avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est intolérable, on ne
peut pas continuer à l'écouter ! »
Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur
dit : « Cela vous heurte ?
Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?.
. .
C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles
que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet
depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui
le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à
moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent
de marcher avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu
as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de
Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Lettre 53 à Paulin

« Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie »

Nous lisons les Saintes Écritures : pour moi, je suis d'avis que
l'Evangile, c'est le corps de Jésus, que les Saintes Écritures sont sa
doctrine. Sans doute le texte « Celui qui mange ma chair et qui boit mon
sang » trouve toute son application dans le mystère eucharistique ; mais le
vrai Corps du Christ et son vrai Sang, c'est aussi la parole des Écritures,
la doctrine divine. Quand nous allons aux saints mystères, si une parcelle
vient à tomber, nous sommes inquiets. Quand nous entendons la parole de
Dieu, si nous pensons à autre chose pendant qu'elle entre dans nos
oreilles, quelle responsabilité n'encourrons-nous pas ? La chair du
Seigneur étant une vraie nourriture et son sang un vrai breuvage, notre
seul bien, c'est de manger sa chair et boire son sang, non seulement dans
le mystère eucharistique, mais encore dans la lecture de l'Écriture.




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23 avril 2010

Evangile du jour

vendredi 23 avril 2010
Le vendredi de la 3e semaine de Pâques

St Georges, martyr (280-303)



Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle »

Les lectures du jour

Jn 6,52-59.
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous
donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas
la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez
pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je
le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie
boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure
en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le
Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos
pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra
éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de
Capharnaüm.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Lettere di Padre Pio, Vicenza 1969, p.55

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle »

      -- Padre, je me sens tellement indigne de communier ! Vraiment, j'en
suis indigne.

      Réponse : -- C'est vrai, nous ne sommes pas dignes d'un tel don ;
mais une chose c'est d'y prendre part indignement en état de faute grave,
une autre c'est de ne pas en être dignes. Tous nous en sommes indignes ;
mais c'est Jésus qui nous invite, c'est lui qui le désire. Soyons donc
humbles et recevons-le d'un coeur rempli d'amour.

      -- Padre, pourquoi pleurez-vous lorsque vous communiez ?

      Réponse : -- Si l'Église a poussé ce cri : « Il ne dédaigna point le
sein de la Vierge », en parlant de l'incarnation du Verbe dans le sein de
l'Immaculée, que dire de nous, pécheurs ? Mais le Christ a dit : « Qui ne
mange pas ma chair et ne boit pas mon sang, n'aura pas la vie éternelle. »
Par conséquent, approchons-nous de la table de communion avec beaucoup
d'amour et un grand respect. Que toute la journée serve, d'abord à nous y
préparer, ensuite à rendre grâce.





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22 avril 2010

Evangile du jour

jeudi 22 avril 2010
Le jeudi de la 3e semaine de Pâques

St Soter, Pape et martyr (+ 175) , Saint Caïus, Pape (28ème) et martyr (+ 296)



Commentaire du jour
Saint Pierre Damien : « Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

Les lectures du jour

Jn 6,44-51.
Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs:
"Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers
moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu
lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu :
celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange
de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma
chair, donnée pour que le monde ait la vie. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l'Église
Sermon 45 ; PL 144,743 et 747 (trad. Orval)

« Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

      La Vierge Marie a enfanté Jésus Christ, elle l'a réchauffé dans ses
bras, elle l'a enveloppé de langes et l'a entouré de soins maternels. C'est
bien ce même Jésus dont nous recevons maintenant le corps et dont nous
buvons le sang rédempteur au sacrement de l'autel. Voilà ce que la foi
catholique tient pour vrai, voilà ce qu'enseigne fidèlement l'Église.

      Aucune langue humaine ne pourra assez glorifier celle de qui a pris
chair, nous le savons, « le médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Tm
2,5). Aucun éloge humain n'est à la mesure de celle dont les entrailles
très pures ont donné le fruit qui est l'aliment de nos âmes ; celui,
autrement dit, qui témoigne de lui-même par ces paroles : « Je suis le pain
vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra
éternellement ». Et en effet, nous qui avons été chassés du paradis de
délices à cause d'une nourriture, c'est aussi par une nourriture que nous
retrouvons les joies du paradis. Ève a pris une nourriture, et nous avons
été condamnés à un jeûne éternel ; Marie a donné une nourriture, et
l'entrée du festin du ciel nous a été ouverte.




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21 avril 2010

Evangile du jour

mercredi 21 avril 2010
Le mercredi de la 3e semaine de Pâques

St Anselme de Cantorbéry (1033-1109)



Commentaire du jour
Baudoin de Ford : « Moi, je suis le pain de vie »

Les lectures du jour

Jn 6,35-40.
Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : « Moi,
je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ;
celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.
Mais je vous l'ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi,
je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire
la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux
qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit
en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier
jour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Baudoin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien
Le Sacrement de l'autel, II, 3 (trad. SC 93, p.255s.)

« Moi, je suis le pain de vie »

Le Christ dit : « Qui vient à moi n'aura plus faim, qui croit en moi
n'aura plus soif »... Et le psalmiste dit : « Le pain raffermit le coeur de
l'homme » et « le vin réjouit le coeur de l'homme » (103,15). Pour ceux qui
croient en lui, le Christ est nourriture et breuvage, pain et vin. Pain qui
fortifie et raffermit..., breuvage et vin qui réjouit... Tout ce qui en
nous est fort et solide, joyeux et allègre pour accomplir les commandements
de Dieu, supporter la souffrance, exécuter l'obéissance et défendre la
justice, tout cela est force de ce pain et joie de ce vin. Bienheureux ceux
qui agissent fortement et joyeusement ! Et comme personne ne le peut de
lui-même, bienheureux ceux qui désirent avidement pratiquer ce qui est
juste et honnête, et être en toutes choses fortifiés et réjouis par celui
qui a dit : « Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice » (Mt
5,6). Si le Christ est le pain et le breuvage qui assurent maintenant la
force et la joie des justes, combien plus le sera-t-il au ciel, quand il se
donnera aux justes sans mesure ?

Remarquons-le, dans les paroles du Christ..., cette nourriture qui
demeure pour la vie éternelle est appelée pain du ciel, vrai pain, pain de
Dieu, pain de vie... Pain de Dieu pour le distinguer du pain qui est fait
et préparé par le boulanger...; pain de vie, pour le distinguer de ce pain
périssable qui n'est pas la vie et ne la donne pas, mais la conserve à
peine, difficilement et pour un temps. Celui-là au contraire est la vie,
donne la vie, conserve une vie qui ne doit rien à la mort.




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20 avril 2010

Evangile du jour

mardi 20 avril 2010
Le mardi de la 3e semaine de Pâques

Ste Agnès de Montepulciano (+ 1317)



Commentaire du jour
Saint Justin : « Le vrai pain venu du ciel » : au deuxième siècle, une des premières descriptions de l'eucharistie hors du Nouveau Testament

Les lectures du jour

Jn 6,30-35.
Après la multiplication des pains, la foule dit à Jésus: \"Quel signe
vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle
oeuvre vas-tu faire?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a
donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n'est pas Moïse qui
vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père qui vous donne le vrai
pain venu du ciel.
Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au
monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à
moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais
soif.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Justin (v. 100 -160), philosophe, martyr
Première Apologie, 67.66 ; PG 6, 427-431

« Le vrai pain venu du ciel » : au deuxième siècle, une des premières descriptions de l'eucharistie hors du Nouveau Testament

Au jour qu'on appelle le jour du soleil [le dimanche], tous les
habitants des villes ou des campagnes se rassemblent en un seul lieu. On
lit les mémoires des apôtres et les écrits des prophètes autant que le
temps le permet. Quand la lecture est terminée, celui qui préside prend la
parole pour attirer l'attention sur ces beaux enseignements et exhorter à
les suivre. Ensuite nous nous levons tous ensemble et nous recommandons les
intentions de prière. Puis on apporte du pain, du vin et de l'eau. Le
président fait monter de tout son coeur vers le ciel prières et actions de
grâces, et le peuple répond par l'acclamation « Amen ! », un mot hébreu qui
signifie : « Ainsi soit-il ». Nous appelons cet aliment eucharistie,
et personne ne peut y prendre part s'il ne croit à la vérité de notre
doctrine et s'il n'a reçu le bain du baptême pour la rémission des péchés
et la régénération. Car nous ne prenons pas cette nourriture comme un pain
ordinaire ou une boisson commune. De même que, par la Parole de Dieu, Jésus
Christ notre Sauveur s'est incarné en prenant chair et sang pour notre
salut, ainsi l'aliment consacré par la parole même de sa prière et destiné
à nourrir notre chair et notre sang pour nous transformer, cet aliment est
la chair et le sang de Jésus incarné : telle est notre doctrine. Les
apôtres, dans les mémoires qu'ils nous ont laissées et qu'on nomme
évangiles, nous ont transmis ainsi la recommandation que Jésus leur avait
faite : Il prit du pain, il rendit grâce et dit : « Faites ceci en mémoire
de moi ; ceci est mon corps ». Il prit de même la coupe, il rendit grâce et
dit : « Ceci est mon sang ». Et il les leur donna à eux seuls (Mt
26,26s;1Co 11,23s)... C'est le jour du soleil que nous nous réunissons
tous, parce que c'est le premier jour, celui où Dieu a dégagé la matière
des ténèbres pour faire le monde, et c'est le jour où Jésus Christ notre
Sauveur est ressuscité des morts.




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19 avril 2010

Evangile du jour

lundi 19 avril 2010
Le lundi de la 3e semaine de Pâques

St Elphège, archevêque et martyr (954-1012)



Commentaire du jour
Bienheureux Henri Suso : A la recherche de Jésus

Les lectures du jour

Jn 6,22-29.
Jésus avait traversé le lac en marchant sur les eaux. Le lendemain, la
foule restée sur l'autre rive du lac se rendit compte qu'il n'y avait eu là
qu'une seule barque, et que Jésus n'y était pas monté avec ses disciples,
qui étaient partis sans lui.
Cependant, d'autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de
l'endroit où l'on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu
grâce.
La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas là, ni ses disciples non
plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à
la recherche de Jésus.
L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu
arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non
parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain
et que vous avez été rassasiés.
Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture
qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils
de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de
Dieu ? » Jésus leur répondit :
« L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Henri Suso (v. 1295-1366), dominicain
Vie, ch. 50

A la recherche de Jésus

      Au sujet de la question : « Qu'est-ce que Dieu ? », tous les maîtres
qui ont jamais existé n'ont pas pu l'expliquer, car il est au-dessus de
toute pensée et de tout intellect. Et cependant, un homme zélé qui cherche
avec application quelque connaissance de Dieu y parvient, quoique de façon
très éloignée... C'est ainsi que quelques maîtres païens vertueux l'ont
cherché autrefois, en particulier le sage Aristote. Il a scruté le cours de
la nature...; il a cherché avec ardeur et il a trouvé. Il a déduit de la
nature qu'il devait nécessairement y avoir un unique souverain, seigneur de
toutes les créatures, et c'est ce que nous nommons Dieu...      L'être de
Dieu est une substance tellement spirituelle que l'oeil mortel ne peut pas
la contempler en elle-même, mais on peut la voir dans ses oeuvres ; comme
le dit Saint Paul, les créatures sont un miroir qui reflète Dieu (Rm 1,20).
Demeurons là un instant...; regarde au-dessus de toi et autour de toi,
comme le ciel est vaste et haut dans sa course rapide, avec quelle noblesse
son Maître l'a paré de sept planètes, et comme il est orné par la foule
innombrable des étoiles. Quand le soleil brille joyeusement et sans nuage
l'été, que de fruits, que de bienfaits il apporte à la terre ! Comme les
prés sont d'un beau vert, comme les fleurs sont riantes, comme le doux
chant des petits oiseaux retentit dans la forêt et les campagnes, et tous
les animaux qui s'étaient cachés pendant le dur hiver se pressent au dehors
et se réjouissent ; comme, parmi les hommes, jeunes et vieux se montrent
joyeux de cette joie qui leur apporte tant de bonheur. Ô Dieu tendre, si tu
es tellement digne d'être aimé dans tes créatures, comme tu dois être beau
et digne d'être aimé en toi-même !




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18 avril 2010

Evangile du jour

dimanche 18 avril 2010
Troisième dimanche de Pâques

Bse Marie de l'Incarnation (1545-1618)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « M'aimes-tu ? »

Les lectures du jour

Jn 21,1-19.
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et
voici comment.
Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau),
Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres
disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : «
Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils
passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne
savaient pas que c'était lui.
Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils
lui répondent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le
ramener, tellement il y avait de poisson.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! »
Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un
vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau.
Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons
; la terre n'était qu'à une centaine de mètres.
En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson
posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. »

Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de
gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette
quantité, le filet ne s'était pas déchiré.
Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui
demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur.
Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se
manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean,
m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime,
tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui
répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois
le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu
m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui
demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu
sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger
de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture
toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras
les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là
où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait
gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Homélie à Paris 30/05/80 (trad. DC 1788, p. 556 copyright © Libreria Editrice Vaticana)

« M'aimes-tu ? »

« Aimes-tu ?... M'aimes-tu ?... » Pour toujours, jusqu'à la fin de sa
vie, Pierre devait avancer sur le chemin accompagné de cette triple
question : « M'aimes-tu ? » Et il mesurait toutes ses activités à la
réponse qu'il avait alors donnée. Quand il a été convoqué devant le
Sanhédrin. Quand il a été mis en prison à Jérusalem, prison dont il ne
devait pas sortir, et dont pourtant il est sorti. Et...à Antioche, puis
plus loin encore, d'Antioche à Rome. Et lorsqu'à Rome il avait persévéré
jusqu'à la fin de ses jours, il a connu la force des paroles selon
lesquelles un Autre le conduisait là où il ne voulait pas. Et il savait
aussi que, grâce à la force de ces paroles, l'Eglise « était assidue à
l'enseignement des apôtres et à l'union fraternelle, à la fraction du pain
et aux prières » et que « le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté
ceux qui seraient sauvés » (Ac 2,42.48)... Pierre ne peut jamais se
détacher de cette question : « M'aimes-tu ? » Il la porte avec lui où qu'il
aille. Il la porte à travers les siècles, à travers les générations. Au
milieu de nouveaux peuples et de nouvelles nations. Au milieu de langues et
de races toujours nouvelles. Il la porte lui seul, et pourtant il n'est
plus seul. D'autres la portent avec lui... Il y a eu et il y a bien des
hommes et des femmes qui ont su et qui savent encore aujourd'hui que toute
leur vie a valeur et sens seulement et exclusivement dans la mesure où elle
est une réponse à cette même question : « Aimes-tu ? M'aimes-tu ? » Ils ont
donné et ils donnent leur réponse de manière totale et parfaite -- une
réponse héroïque -- ou alors de manière commune, ordinaire. Mais en tout
cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et
sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ?
» C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être
vécue.




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17 avril 2010

Evangile du jour

samedi 17 avril 2010
Le samedi de la 2e semaine de Pâques

Bse Claire Gambacorti (1362-1419)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : « Aussitôt, la barque atteignit le rivage où ils se rendaient »

Les lectures du jour

Jn 6,16-21.
C'était après la multiplication des pains. Le soir venu, les disciples de
Jésus descendirent au bord du lac.
Ils s'embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l'autre rive. Déjà il
faisait nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
Un grand vent se mit à souffler, et le lac devint houleux.
Les disciples avaient ramé pendant cinq mille mètres environ, lorsqu'ils
virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors,
ils furent saisis de crainte.
Mais il leur dit : « C'est moi. Soyez sans crainte. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt, la barque
atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 50, 1.2.3 ; PL 52, 339-340 (trad Bouchet, Lectionnaire, p. 324 rev.)

« Aussitôt, la barque atteignit le rivage où ils se rendaient »

      Le Christ monte dans une barque : n'est-ce pas lui qui a découvert le
lit de la mer après avoir rejeté ses eaux, afin que le peuple d'Israël
passe à pied sec comme en une vallée ? (Ex 14,29) N'est-ce pas lui qui a
affermi les vagues de la mer sous les pieds de Pierre, de sorte que l'eau
fournisse à ses pas un chemin solide et sûr ? (Mt 14,29)

      Il monte dans la barque. Pour traverser la mer de ce monde jusqu'à la
fin des temps, le Christ monte dans la barque de son Église pour conduire
ceux qui croient en lui jusqu'à la patrie du ciel par une traversée
paisible, et faire citoyens de son Royaume ceux avec qui il communie en son
humanité. Certes, le Christ n'a pas besoin de la barque, mais la barque a
besoin du Christ. Sans ce pilote venu du ciel, en effet, la barque de
l'Église agitée par les flots n'arriverait jamais au port.




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16 avril 2010

Evangile du jour

vendredi 16 avril 2010
Le vendredi de la 2e semaine de Pâques

St Benoît-Joseph Labre (1748-1783)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Jésus prit les pains, rendit grâce, et les leur donna »

Les lectures du jour

Jn 6,1-15.
Jésus était passé de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de
Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il
accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à
Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ?
»
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce
qu'il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait
pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais
qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet
endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua
; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les
morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui
restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est
vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force
et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans
la montagne.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Lettre apostolique  « Mane nobiscum domine », § 15-16 (trad. DC 2323 7/11/04 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Jésus prit les pains, rendit grâce, et les leur donna »

      La dimension la plus évidente de l'Eucharistie est sans aucun doute
celle du repas. L'Eucharistie est née au soir du Jeudi saint, dans le
contexte du repas pascal. Elle porte donc, inscrit dans sa structure même,
le sens de la convivialité : « Prenez, mangez... Puis, prenant la coupe...,
il la leur donna, en disant : buvez-en tous » (Mt 26,26.27). Cet aspect
exprime bien la relation de communion que Dieu veut établir avec nous et
que nous devons nous-mêmes développer les uns avec les autres.

      On ne peut toutefois oublier que le repas eucharistique a aussi, et
c'est primordial, un sens profondément et avant tout sacrificiel. Le Christ
nous y présente à nouveau le sacrifice accompli une fois pour toutes sur le
Golgotha. Tout en y étant présent comme Ressuscité, il porte les signes de
sa Passion, dont chaque messe est le « mémorial », ainsi que nous le
rappelle la liturgie dans l'acclamation après la consécration : « Nous
proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection... ». En
même temps, tandis qu'elle rend présent le passé, l'Eucharistie nous tourne
vers l'avenir de l'ultime retour du Christ, à la fin des temps. Cet aspect
« eschatologique » donne au Sacrement eucharistique une dynamique qui met
en marche et qui donne au cheminement chrétien le souffle de
l'espérance.

      Toutes ces dimensions de l'Eucharistie se rejoignent dans un aspect
qui, plus que tous les autres, met notre foi à l'épreuve, à savoir celui du
mystère de la présence « réelle ». Avec toute la tradition de l'Église,
nous croyons que, sous les espèces eucharistiques, Jésus est réellement
présent... C'est sa présence même qui donne à toutes les autres dimensions
-- repas, mémorial de la Pâque, anticipation eschatologique -- une
signification qui va bien au-delà d'un pur symbolisme. L'Eucharistie est
mystère de présence, par lequel se réalise de manière éminente la promesse
de Jésus de rester avec nous jusqu'à la fin du monde (Mt 28,20).




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15 avril 2010

Evangile du jour

jeudi 15 avril 2010
Le jeudi de la 2e semaine de Pâques

St Joseph Damien De Veuster, prêtre (1840-1889)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu car il donne l'Esprit sans mesure »

Les lectures du jour

Jn 3,31-36.
Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre
est terrestre et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et
personne n'accepte son témoignage.
Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la
vérité.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui
donne l'Esprit sans compter.
Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire en
lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Confessions XI, 2.3

« Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu car il donne l'Esprit sans mesure »

      Ô Seigneur mon Dieu, lumière des aveugles et force des faibles, mais
en même temps lumière des voyants et force des forts, sois attentif à mon
âme, entends-la crier du fond de l'abîme (Ps 129,1). Car si tu n'es pas à
l'écoute même dans l'abîme, où irons-nous ? Où adresserons-nous nos cris?

      « À toi est le jour, à toi aussi la nuit » (Ps 73,16). Un signe de
toi et les instants s'envolent. Donne désormais largement à nos pensées le
temps de fouiller les retraites cachées de ta loi et n'en ferme pas la
porte à ceux qui y frappent (Mt 7,7). Ce n'est pas sans raison que tu as
voulu faire écrire tant de pages pleines d'ombre et de mystère. Ces belles
forêts n'ont-elles pas leurs cerfs (Ps 28,9) qui viennent là se réfugier et
se ressaisir, se promener et pâturer, se coucher et ruminer ? Ô Seigneur,
conduis-moi au terme et révèle-moi leurs secrets.

      Ta parole est toute ma joie, ta parole plus douce qu'un torrent de
voluptés. Donne-moi ce que j'aime, car j'aime et cet amour est un don de
toi. N'abandonne pas tes dons, ne dédaigne pas ton brin d'herbe assoiffé.
Que je proclame tout ce que je découvrirai dans tes livres ; fais que «
j'entende la voix de ta louange » (Ps 25,7). Puissé-je boire ta parole et
considérer les merveilles de ta loi (Ps 118,18) depuis le premier instant
où tu as créé le ciel et la terre jusqu'au règne éternel avec toi dans la
sainte cité.





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14 avril 2010

Evangile du jour

mercredi 14 avril 2010
Le mercredi de la 2e semaine de Pâques

St Pierre Gonzalez (1190-1246)



Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nazianze : Venir à la lumière

Les lectures du jour

Jn 3,16-21.
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme
qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais
pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire
est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les
hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres
étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à
la lumière, de peur que ses oeuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses
oeuvres soient reconnues comme des oeuvres de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l'Église
Hymne 32 ; PG 37, 511-512

Venir à la lumière

Nous te bénissons, Père des lumières,Christ, Verbe de Dieu, splendeur du
Père,Lumière de lumière, et source de lumière,Esprit de feu, souffle du
Fils comme du Père.Trinité Sainte, lumière indivisée,Tu dissipas les
ténèbres pour créerUn monde lumineux, d'ordre et de beauté,Qui porterait ta
ressemblance.De raison et sagesse tu éclairas l'homme,L'illuminas du sceau
de ton Image,Pour que dans ta lumière, il voie la lumière (Ps 36,10),Et
tout entier devienne lumière.Tu fis briller au ciel d'innombrables
lumières,Ordonnas au jour et à la nuitDe s'entendre à se partager le
tempsTour à tour, paisiblement.La nuit met fin au travail du corps
fatigué,Le jour appelle aux oeuvres que tu aimes,Nous apprend à fuir les
ténèbres, à nous hâter Vers ce jour qui n'aura plus de nuit.




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13 avril 2010

Evangile du jour

mardi 13 avril 2010
Le mardi de la 2e semaine de Pâques

St Hermenegild, martyr (+ 586)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « Tu ne sais pas d'où il vient ni où il va »

Les lectures du jour

Jn 3,7-15.
Jésus disait à Nicodème: "Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut
renaître.
Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne
sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est
né du souffle de l'Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Toi, tu es chargé d'instruire Israël, et tu ne
connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous
témoignons de ce que nous avons vu, et vous n'acceptez pas notre
témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment
croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils
de l'homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi
faut-il que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Poésie Pentecôte 1942 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p. 121)

« Tu ne sais pas d'où il vient ni où il va »

Qui es-tu, douce lumière qui me combles
et illumines les ténèbres de mon coeur ?
Tu me guides comme la main d'une mère,
et si tu me lâchais,
je ne pourrais plus faire un seul pas.
Tu es l'espace
qui enveloppe mon être et l'abrite en toi.
Abandonné de toi, il sombrerait dans le gouffre du néant
d'où tu l'as tiré pour l'élever vers la lumière.
Toi, plus proche de moi
que je ne le suis de moi-même,
plus intime que le tréfonds de mon âme,
et cependant insaisissable et ineffable,
au-delà de tout nom,
Esprit Saint, Amour éternel!

N'es-tu pas la douce manne
qui du coeur du Fils
déborde dans le mien,
la nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s'est relevé de la mort à la vie
m'a éveillée moi aussi du sommeil de la mort à une vie nouvelle.
Et jour après jour
il continue de me donner une nouvelle vie,
dont un jour la plénitude m'inondera tout entière,
vie issue de ta vie, oui, toi-même,
Esprit Saint, Vie éternelle!




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12 avril 2010

Evangile du jour

lundi 12 avril 2010
Le lundi de la 2e semaine de Pâques

St Sabas le Goth, martyr (334-372), St Jules Ier, pape (+ 352)



Commentaire du jour
Homélie attribuée à Saint Hippolyte de Rome : Renaître par l'eau et l'Esprit Saint

Les lectures du jour

Jn 3,1-8.
Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c'était un notable parmi les
Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons
bien, c'est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun
homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n'est pas avec
lui. »
Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de
renaître, ne peut voir le règne de Dieu. »
Nicodème lui répliqua : « Comment est-il possible de naître quand on est
déjà vieux ? Est-ce qu'on peut rentrer dans le sein de sa mère pour naître
une seconde fois ? »
Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître
de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair n'est que chair ; ce qui est né de l'Esprit est
esprit.
Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut renaître.
Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne
sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est
né du souffle de l'Esprit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Homélie attribuée à Saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Homélie pour la fête de l'Épiphanie, sur la « sainte Théophanie » ; PG 10, 854-862 (trad. Orval)

Renaître par l'eau et l'Esprit Saint

      Prêtez-moi, je vous en prie, une attention soutenue. Je veux remonter
à la fontaine de la vie et faire jaillir la source des remèdes. Le Père de
l'immortalité a envoyé dans le monde son Fils immortel et son Verbe.
Celui-ci est venu vers l'homme pour le laver dans l'eau et l'Esprit. Il l'a
engendré à nouveau pour l'incorruptibilité de l'âme et du corps. Il nous a
infusé l'Esprit de vie et nous a couvert complètement d'une armure
impérissable. Si donc l'homme a été mortel, il sera également divinisé. Et
s'il est divinisé par l'eau et l'Esprit Saint, après la renaissance du
bain, il se trouvera aussi héritier du ciel après la résurrection des
morts.      Venez, toutes les nations, à l'immortalité du baptême... Cette
eau est celle qui participe à l'Esprit, elle arrose le paradis, elle
abreuve la terre, elle fait croître les plantes, elle enfante les vivants
et, pour tout dire en un mot, elle engendre l'homme à la vie en le faisant
renaître. En elle le Christ a été baptisé, sur elle l'Esprit est descendu
sous la forme d'une colombe...      Celui qui descend avec foi dans le bain
de la régénération rejette le vêtement de l'esclavage et revêt l'adoption.
Il remonte du baptême, brillant comme le soleil, rayonnant de justice. Bien
plus, il en sort fils de Dieu et cohéritier du Christ à qui soient gloire
et puissance ainsi qu'à l'Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant
et toujours dans tous les siècles. Amen.




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11 avril 2010

Evangile du jour

dimanche 11 avril 2010
Deuxième dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde

Deuxième dimanche de Pâques : dimanche de la Divine Miséricorde
St Stanislas, évêque (+ 1079), Ste Gemma Galgani, vierge (+ 1903)



Commentaire du jour
Grégoire de Narek : « Recevez l'Esprit Saint »

Les lectures du jour

Jn 20,19-31.
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les
disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils
avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur
dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples
furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père
m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : «
Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout
homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec
eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il
leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si
je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main
dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la
maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient
verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec
vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance
ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »

Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient
sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des
disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre.
Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie,
le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Le Livre de prières, n° 33 (trad. SC 78, p. 206)

« Recevez l'Esprit Saint »

Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous,
Créateur des êtres visibles et invisibles,
toi qui sauves et raffermis,
qui prends soin et pacifies,
Esprit puissant du Père...,
tu partages le même trône, la même gloire,
la même action créatrice que le Père...
Par ton intermédiaire il nous a été révélé
la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ;
parmi ces Personnes toi aussi tu es reconnu être l'une d'elles,
toi l'incompréhensible...

Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1,2) :
en planant sur les eaux
avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude,
tu as déployé tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des
nouveau-nés,
et par là tu nous as révélé le mystère de la fontaine baptismale...
Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur (cf. Credo)
toutes les natures de tout ce qui existe,
tous les êtres, à partir du néant.
Par toi sont renouvelés par la résurrection
tous les êtres créés par toi,
au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas
et le premier jour de la Terre des vivants.

Celui qui a même nature que toi,
Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né,
a obéi à toi, dans notre nature, comme à son Père,
unissant sa volonté à la tienne.
Il t'a annoncé comme vrai Dieu,
égal et consubstantiel à son Père très-puissant...
et il a fermé la bouche de ceux qui te résistaient,
en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12,28),
alors qu'il a pardonné ce qui était contre lui.

Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous,
qui a été livré à cause de nos péchés
et est ressuscité pour notre justification (Rm 4,25).
À lui gloire par toi,
et à toi louange avec le Père tout-puissant,
dans les siècles des siècles.
Amen.




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10 avril 2010

Evangile du jour

samedi 10 avril 2010
Le samedi de Pâques

Samedi de Pâques
St Michel des Saints, Trinitaire déchaussé (1591-1624)



Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix : « Il leur reprocha leur incrédulité »

Les lectures du jour

Mc 16,9-15.
Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut
d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui,
s'affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils
refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table :
il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils
n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité.
Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier.
Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
La Montée du Carmel, 3,31 (trad. OC, Cerf 1990, p. 869 rev.)

« Il leur reprocha leur incrédulité »

      Là où il y a une abondance de signes et de témoignages, il y a moins
de mérite à croire... C'est pourquoi Dieu n'opère des oeuvres merveilleuses
que lorsqu'elles sont absolument nécessaires pour amener les hommes à
croire. Pour ce motif et afin que ses disciples ne soient pas privés du
mérite de la foi s'ils avaient expérimenté par eux-mêmes sa résurrection,
avant de leur apparaître, il a disposé les choses pour qu'ils croient sans
le voir lui-même.

      À Marie-Madeleine il a montré d'abord le tombeau vide ; ensuite il
l'a fait instruire par les anges, parce que « la foi naît de ce qu'on
entend » comme dit saint Paul (Rm 10,17). Ainsi, il voulait qu'elle croie
en entendant et avant de voir ; et quand elle l'a vu, c'était sous la forme
d'un jardinier, afin d'achever de l'instruire dans la foi.

      Aux disciples il a envoyé d'abord les saintes femmes pour leur dire
qu'il était ressuscité. Aux pèlerins d'Emmaüs, il a enflammé d'abord le
coeur par la foi avant de se découvrir à eux. Finalement, il a repris tous
ses disciples de n'avoir pas cru. Quant à Thomas, qui avait voulu toucher
ses plaies, il lui a dit : « Bienheureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont
cru » (Jn 20,29).




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09 avril 2010

Evangile du jour

vendredi 09 avril 2010
Le vendredi de Pâques

Vendredi de Pâques
Ste Waudru (+ c. 688)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : Pierre tire le filet jusqu'au rivage

Les lectures du jour

Jn 21,1-14.
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et
voici comment.
Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau),
Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres
disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : «
Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils
passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne
savaient pas que c'était lui.
Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils
lui répondent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le
ramener, tellement il y avait de poisson.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! »
Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un
vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau.
Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons
; la terre n'était qu'à une centaine de mètres.
En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson
posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. »

Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de
gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette
quantité, le filet ne s'était pas déchiré.
Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui
demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur.
Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se
manifestait à ses disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n° 24 (trad. Le Barroux rev.)

Pierre tire le filet jusqu'au rivage

      Après la prise de tant de gros poissons, « Simon-Pierre monta dans la
barque et tira à terre le filet. » Je suppose que vous avez saisi pourquoi
c'était Pierre qui a tiré le filet à terre. C'est à lui, en effet, que la
sainte Église a été confiée, c'est à lui qu'il a été dit personnellement :
« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Pais mes brebis. » Ainsi, ce qui dans
un deuxième temps a été clairement énoncé en paroles est d'abord signifié
par une action.

      C'est le prédicateur de l'Église qui nous sépare des flots de ce
monde ; il est donc nécessaire que Pierre mène à terre le filet plein de
poissons. Et il a tiré en personne les poissons sur la terre ferme du
rivage, puisqu'il a fait connaître aux fidèles, par sa sainte prédication,
l'immutabilité de la patrie éternelle. Il l'a fait par ses paroles comme
par ses épîtres ; il le fait encore chaque jour par ses miracles. Toutes
les fois qu'il nous porte à l'amour du repos éternel, toutes les fois qu'il
nous détache du tumulte des choses de ce monde, ne sommes-nous pas des
poissons pris dans les filets de la foi, qu'il tire au rivage ?




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08 avril 2010

Evangile du jour

jeudi 08 avril 2010
Le jeudi de Pâques

Jeudi de Pâques
Ste Julie Billart, Fondatrice de l'Institut des Soeurs de Notre-Dame (1751-1816)



Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue : « Touchez-moi, regardez »

Les lectures du jour

Lc 24,35-48.
Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à
leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment ils avaient
reconnu le Seigneur quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il
leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées
qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un
esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis
d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand
j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été
écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les
souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,

et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes
les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Eds. Franciscaines 1944, p. 139)

« Touchez-moi, regardez »

« Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi. » Il y a, je pense,
quatre raisons pour lesquelles le Seigneur montre aux apôtres son côté, ses
mains et ses pieds. Premièrement, pour prouver qu'il était vraiment
ressuscité et nous enlever tout sujet de doute. Deuxièmement, pour que « la
colombe », c'est-à-dire l'Église ou l'âme fidèle, établisse son nid dans
ces plaies, comme « au creux du rocher » (Ct 2,14) et y trouve un abri
contre l'épervier qui la guette. Troisièmement, pour imprimer dans nos
coeurs, comme des insignes, les marques de sa Passion. Quatrièmement, pour
nous avertir et nous demander d'avoir pitié de lui et de ne pas le
transpercer de nouveau des clous de nos péchés. Il nous
montre ses mains et ses pieds : « Voici, dit-il, les mains qui vous ont
façonnés (cf Ps 118,73) ; voyez comme les clous les ont transpercés. Voici
mon coeur, où vous êtes nés, vous les fidèles, vous mon Église, comme Eve
est née du côté d'Adam ; voyez comme la lance l'a ouvert, afin que vous
soit ouverte la porte du Paradis, que tenait fermée le Chérubin de feu. Le
sang qui a coulé de mon côté a écarté cet ange, a émoussé son glaive ;
l'eau a éteint le feu (cf Jn 19,34)... Écoutez avec soin, recueillez ces
paroles, et vous aurez la paix avec vous. »




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