15 janvier 2011

Evangile du jour

samedi 15 janvier 2011
Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims († 533), St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « L'homme se leva et le suivit »

Les lectures du jour

Mc 2,13-17.
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à
lui, et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain
(collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se
leva et le suivit.
Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de
pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait
beaucoup de monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant
qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses
disciples : « Il mange avec les publicains et les
pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les
gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis
venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Confessions, X, 27

« L'homme se leva et le suivit »

      Tard je t'ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle ; tard je
t'ai aimée. Voici que tu étais au dedans de moi, et moi, j'étais en dehors
de moi-même. C'est au dehors que je te cherchais ; je me ruais
disgracieusement sur les belles choses de ta création. Tu étais avec moi,
et je n'étais pas avec toi ; j'étais retenu loin de toi par ces choses qui
n'existeraient pas si elles n'étaient pas en toi. Tu as appelé, et ton cri
a forcé ma surdité ; tu as brillé, et ton éclat a chassé ma cécité ; tu as
répandu ton parfum, je l'ai respiré, et voici que j'aspire à toi. Je t'ai
goûté, et j'ai faim de toi, j'ai soif de toi ; tu m'as touché, et j'ai
brûlé du désir de la paix que tu donnes.

      Lorsque je serai uni à toi de tout mon être, il n'y aura plus pour
moi de douleur ni de fatigue. Ma vie, toute pleine de toi, sera alors la
vraie vie. Celui que tu remplis, tu l'allèges ; maintenant, puisque je ne
suis pas encore plein de toi, je suis un poids pour moi-même... Seigneur,
prends pitié de moi ! Mes tristesses mauvaises luttent avec mes bonnes
joies ; sortirais-je victorieux de ce combat ? Prends pitié de moi,
Seigneur ! Le pauvre être que je suis ! Voici mes blessures, je ne te les
cache pas. Tu es le médecin, je suis malade. Tu es miséricorde, je suis
misère.




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