15 août 2010

Evangile du jour

dimanche 15 août 2010
Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

Assomption de la Vierge Marie - Solennité



Commentaire du jour
Saint Bernard : « C'est dans le Christ que tous revivront, chacun à son rang » (1Co 15,22-23)

Les lectures du jour

Lc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la
montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit
en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les
femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à
moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli
d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent
dites de la part du Seigneur. »
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le
Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me
diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à
jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna
chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
1er sermon pour l'Assomption (trad. Pain de Cîteaux 32, p. 63 rev.)

« C'est dans le Christ que tous revivront, chacun à son rang » (1Co 15,22-23)

      Aujourd'hui la Vierge Marie monte, glorieuse, dans le ciel. Elle met
le comble à la joie des anges et des saints. C'est elle, en effet, dont la
simple parole de salutation a fait exulter l'enfant encore enfermé dans le
sein maternel (Lc 1,44). Quelle a dû être l'exultation des anges et des
saints, lorsqu'ils ont pu entendre sa voix, voir son visage, et jouir de sa
présence bénie ! Et pour nous, frères bien-aimés, quelle fête dans son
Assomption glorieuse, quelle cause d'allégresse et quelle source de joie
aujourd'hui ! La présence de Marie illumine le monde entier, tellement le
ciel resplendit, irradié par l'éclat de la Vierge toute sainte. C'est donc
à bon droit que résonne dans les cieux l'action de grâce et la louange.

      Mais nous..., dans la mesure où le ciel exulte de la présence de
Marie, n'est-il pas raisonnable que notre monde d'ici-bas pleure son
absence ? Mais non, ne nous plaignons pas, car nous n'avons pas ici-bas de
cité permanente (He 13,14) ; nous cherchons celle où la Vierge Marie est
parvenue aujourd'hui. Si nous sommes déjà inscrits au nombre des habitants
de cette cité, il convient aujourd'hui de nous souvenir d'elle..., de
partager sa joie, de participer à cette allégresse qui réjouit aujourd'hui
la cité de Dieu ; elle retombe aujourd'hui en rosée sur notre terre. Oui,
elle nous a précédés, notre reine, elle nous a précédés et elle a été reçue
avec tant de gloire que nous pouvons, nous ses humbles serviteurs, suivre
notre souveraine en toute confiance en criant [avec l'Épouse du Cantique
des Cantiques] : « Entraîne-nous à ta suite. Nous courrons à l'odeur de tes
parfums ! » (Ct 1,3-4) Voyageurs sur la terre, nous avons envoyé en avant
notre avocate..., mère de miséricorde, pour plaider efficacement notre
salut.




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