03 août 2010

Evangile du jour

mardi 03 août 2010
Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire

Ste Lydie de la Pourpre (Ier s.)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau »

Les lectures du jour

Mt 14,22-36.
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses
disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive,
pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour
prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue
par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils
disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser
des cris.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est
moi ; n'ayez pas peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la
barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il
commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur,
sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de
peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils
lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute
la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son
manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon attribué, Apppendice n° 192 ; PL 39, 2100

« Ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau »

      Quand Pierre, plein d'audace, s'avance sur la mer, ses pas
chancellent, mais son affection s'affermit... ; ses pieds s'enfoncent, mais
il s'attache à la main du Christ. La foi le soutient tandis qu'il sent les
flots s'ouvrir ; troublé par la tempête, il se rassure dans son amour pour
le Sauveur. Pierre marche sur la mer porté plus par son affection que par
ses pieds...

      Il ne regarde pas sur quoi se poseront ses pieds ; il ne voit que la
trace des pas de celui qu'il aime. De la barque, où il était en sûreté, il
a vu son Maître et, guidé par son amour, il descend dans la mer. Il ne voit
plus la mer, c'est Jésus seul qu'il voit.

      Mais dès qu'il est troublé par la force du vent, étourdi par la
tempête, la crainte commence à voiler sa foi..., l'eau se dérobe sous ses
pas. La foi faiblit, et l'eau faiblit comme elle. Il crie alors :
« Seigneur, sauve-moi ! »  Aussitôt, Jésus, étendant la main, le délivre et
lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? As-tu si peu de foi
que tu n'as pas pu persévérer pour venir jusqu'à moi ? Pourquoi n'as-tu pas
eu assez de foi pour arriver jusqu'au but en t'appuyant sur elle ? Sache-le
désormais, cette foi seule te soutenait sur les flots. » Ainsi, mes frères,
Pierre doute un instant, il va périr, mais il se sauve en invoquant le
Seigneur... Or, ce monde est une mer dont le démon soulève les vagues et où
les tentations multiplient les naufrages ; nous ne pouvons pas nous sauver
qu'en criant vers le Sauveur, qui étendra la main pour nous prendre.
Invoquons-le donc sans cesse.




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