12 août 2010

Evangile du jour

jeudi 12 août 2010
Le jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire

Ste Jeanne de Chantal, fondatrice († 1641), Ste Clarisse, abbesse (VIème s.)



Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska : « Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme j'avais eu pitié de toi ? »

Les lectures du jour

Mt 18,21-35.19,1.
Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand
mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui
pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais
jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler
ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille
talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le
vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de
sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et
disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. '
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa
dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait
cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant :
'Rembourse ta dette ! '
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends
patience envers moi, et je te rembourserai. '
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait
remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent
tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais !
je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même
j'avais eu pitié de toi ? '
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout
remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne
pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Jésus acheva ainsi son discours, puis il s'éloigna de la Galilée et se
rendit en Judée, au-delà du Jourdain.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit journal, § 163 (trad. Parole et dialogue 2002, p. 102)

« Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme j'avais eu pitié de toi ? »

      Je désire me transformer tout entière en ta miséricorde et être ainsi
un vivant reflet de toi, ô Seigneur ; que le plus grand des attributs
divins, ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le
prochain.
      Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que
je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais
que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne
en aide.
      Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin
que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas
indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.
      Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que
je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot
de consolation et de pardon.
      Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et
remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain
et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
      Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me
hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma
lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.
      Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que
je ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon
cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais,
vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Cœur très
miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que ta
miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
      C'est toi qui m'ordonnes de m'exercer aux trois degrés de la
miséricorde ; le premier : l'acte miséricordieux -- quel qu'il soit ; le
second : la parole miséricordieuse -- si je ne peux pas aider par l'action,
j'aiderai par la parole ; le troisième -- c'est la prière. Si je ne peux
pas témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le
pourrai toujours par la prière. J'envoie ma prière même là où je ne puis
aller physiquement.
      O mon Jésus, transforme-moi en toi, car tu peux tout.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: