29 avril 2012

Evangile du jour

dimanche 29 avril 2012
Quatrième dimanche de Pâques

Ste Catherine de Sienne, Docteur de l'Église et co-patronne de l'Europe (1347-1380) - Fête en Europe



Commentaire du jour
Basile de Séleucie : « Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent »

Les lectures du jour

Jn 10,11-18.


Jésus disait aux Juifs : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse.
Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite.
Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Basile de Séleucie (?-v. 468), évêque
Oratio 26 ; PG 44, 129 (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 136 rev.)

« Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent »

      Regardons notre berger, le Christ... Il se réjouit de ses brebis qui
sont auprès de lui et va chercher celles qui s'égarent. Montagnes et forêts
ne lui font pas peur ; il parcourt les ravins pour arriver jusqu'à la
brebis perdue. Même s'il la trouve en piteux état, il ne se met pas en
colère, mais touché de compassion, il la prend sur ses épaules et, de sa
propre fatigue, guérit la brebis fatiguée (Lc 15,4s)...

      C'est avec raison que le Christ proclame : « Je suis le Bon Pasteur,
je cherche la brebis perdue, je ramène celle qui est égarée, je panse celle
qui est blessée, je guéris celle qui est malade (Ez 34,16). J'ai vu le
troupeau des hommes accablé par la maladie ; j'ai vu mes agneaux s'en aller
où demeurent les démons ; j'ai vu mon troupeau dépecé par les loups. J'ai
vu cela et ne l'ai pas regardé de haut. C'est pourquoi j'ai pris la main
desséchée, tenue par le mal comme par un loup ; j'ai délié ceux que la
fièvre avait liés ; j'ai appris à voir à celui dont les yeux étaient fermés
depuis le sein de sa mère ; j'ai retiré Lazare du tombeau où il gisait
depuis quatre jours (Mc 3,5; 1,31; Jn 9; 11). Car je suis le bon pasteur ;
le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis »...

      Les prophètes ont connu ce pasteur lorsque, bien avant sa Passion,
ils annonçaient ce qui allait venir : « Comme une brebis, le voici conduit
à l'abattoir ; comme un agneau muet devant les tondeurs, il n'a pas ouvert
la bouche » (Is 53,7). Comme une brebis, le pasteur a offert sa gorge pour
ses brebis... Par sa mort, il remédie à la mort ; par son tombeau, il vide
les tombeaux... Les tombeaux sont lourds et la prison fermée, tant que le
pasteur, descendu de la croix, ne vient pas apporter à ses brebis enfermées
la joyeuse nouvelle de leur libération. On le voit aux enfers où il donne
l'ordre d'élargissement (1P 3,19) ; on le voit appeler à nouveau ses
brebis, leur dire son appel du séjour des morts à la vie. « Le bon pasteur
donne sa vie pour ses brebis. » C'est ainsi qu'il se propose de gagner
l'affection de ses brebis, et celles qui savent entendre sa voix aiment le
Christ.




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