08 avril 2012

Evangile du jour

dimanche 08 avril 2012
Dimanche de Pâques

Ste Julie Billiart, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Notre-Dame (1751-1816)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? » (Lc 24,5)

Les lectures du jour

Jn 20,1-9.


Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
Sermon 1 pour la Résurrection  ; PL 185A, 143 ; SC 202 (trad. cf SC p. 225)

« Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? » (Lc 24,5)

Pour moi, frères, « vivre, c'est le Christ et mourir est un gain »
(Ph 1,21). Je pars donc en Galilée, jusqu'à la montagne que Jésus nous a
indiquée (Mt 28,16). Je le verrai et je l'adorerai avant de mourir afin de
ne plus mourir par la suite ; car « quiconque voit le Fils et croit en lui
a la vie éternelle » ; « même s'il meurt, il vivra » (Jn 6,40; 11,25).

Maintenant, frères, en quoi la joie de votre cœur est-elle un
témoignage de votre amour du Christ ? Pour moi, voici ce que je pense... :
s'il vous est arrivé un seul jour d'aimer Jésus, soit vivant, soit mort,
soit revenu à la vie, aujourd'hui où les messagers proclament sa
résurrection dans l'Église..., votre cœur exulte et s'écrie : « Ils m'ont
apporté cette nouvelle : Jésus, mon Dieu, est vivant ! Et à cette nouvelle,
mon cœur qui s'était assoupi de chagrin, qui languissait de tiédeur et
était prêt à sombrer dans le découragement, mon cœur a repris vie ». En
effet, le son de ce message joyeux ranime les pécheurs qui gisaient dans la
mort. Sans cela, il ne resterait plus qu'à désespérer et à ensevelir dans
l'oubli ceux que Jésus, en remontant des enfers, aurait laissé dans
l'abîme.

Mais toi, tu reconnaîtras que ton esprit a repris pleinement vie dans
le Christ si tu peux dire du fond du cœur : « Si Jésus est vivant, cela me
suffit !... S'il vit, je vis, puisque ma vie dépend de lui. Bien plus, il
est ma vie, il est mon tout. Que peut-il donc me manquer si Jésus est
vivant ? Même si tout le reste me faisait défaut, cela n'aurait aucune
importance pour moi, pourvu que Jésus soit vivant ! »




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