20 avril 2012

Evangile du jour

vendredi 20 avril 2012
Le vendredi de la 2e semaine de Pâques

Ste Agnès de Montepulciano († 1317)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des juifs »

Les lectures du jour

Jn 6,1-15.


Jésus était passé de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce qu'il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua ; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 1333-1335

« C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des juifs »

      Au cœur de la célébration de l'eucharistie il y a le pain et le vin
qui, par les paroles du Christ et par l'invocation de l'Esprit Saint,
deviennent le Corps et le Sang du Christ. Fidèle à l'ordre du Seigneur
l'Église continue de faire, en mémoire de lui, jusqu'à son retour glorieux,
ce qu'il a fait la veille de sa Passion : « Il prit du pain... », « Il prit
la coupe remplie de vin... » En devenant mystérieusement le Corps et le
Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi
la bonté de la création. Ainsi, dans l'Offertoire, nous rendons grâce au
Créateur pour le pain et le vin, fruit « du travail des hommes », mais
d'abord « fruit de la terre » et « de la vigne », dons du Créateur.
L'Église voit dans le geste de Melchisédech, roi et prêtre, qui « apporta
du pain et du vin » (Gn 14,18) une préfiguration de sa propre offrande (cf
PE I).

      Dans l'Ancienne Alliance, le pain et le vin sont offerts en sacrifice
parmi les prémices de la terre, en signe de reconnaissance au Créateur.
Mais ils reçoivent aussi une nouvelle signification dans le contexte de
l'Exode : les pains azymes qu'Israël mange chaque année à la Pâque
commémorent la hâte du départ libérateur d'Égypte ; le souvenir de la manne
du désert rappellera toujours à Israël qu'il vit du pain de la Parole de
Dieu (Dt 8,3). Enfin, le pain de tous les jours est le fruit de la Terre
promise, gage de la fidélité de Dieu à ses promesses. La « coupe de
bénédiction » (1Co 10,16) à la fin du repas pascal des juifs ajoute à la
joie festive du vin une dimension eschatologique, celle de l'attente
messianique du rétablissement de Jérusalem. Jésus a institué son
eucharistie en donnant un sens nouveau et définitif à la bénédiction du
pain et de la coupe.

      Les miracles de la multiplication des pains, lorsque le Seigneur dit
la bénédiction, rompt et distribue les pains par ses disciples pour nourrir
la multitude, préfigurent la surabondance de cet unique pain de son
eucharistie. Le signe de l'eau changé en vin à Cana annonce déjà l'Heure de
la glorification de Jésus (Jn 2,4.11). Il manifeste l'accomplissement du
repas des noces dans le Royaume du Père, où les fidèles boiront le vin
nouveau (Mc 14,25) devenu le Sang du Christ.




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