27 novembre 2011

Evangile du jour

dimanche 27 novembre 2011
Premier dimanche de l'Avent

Premier Dimanche de l'Avent
St Maxime de Lérins, évêque (c. 460),  Bse Marguerite de Savoie († 1464)



Commentaire du jour
Saint Aelred de Rievaulx : L'avènement du Seigneur

Les lectures du jour

Mc 13,33-37.


Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment.
Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller.
Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin.
Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), moine cistercien
Sermon pour l'Avent, coll. de Durham (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 32 rev ; cf Pain de Cîteaux, n°23, p. 10)

L'avènement du Seigneur

      Voici arrivé pour nous, frères très chers, le temps où nous devons «
chanter amour et jugement pour le Seigneur » (Ps 100,1). C'est l'Avent du
Seigneur, l'avènement du Maître de tout qui vient et qui va venir (Ap 1,8).
Mais comment et où va-t-il venir ; comment et où vient-il ? N'a-t-il pas
dit : « Je remplis le ciel et la terre ? » (Jr 23,24) Comment vient-il donc
au ciel et sur terre celui qui emplit ciel et terre ? Écoute l'Évangile : «
Il était dans le monde et le monde a été fait par lui et le monde ne l'a
pas connu » (Jn 1,10). Il était donc présent et absent à la fois : présent,
car il était dans le monde ; absent car le monde ne l'a pas connu...
Comment n'aurait-il pas été loin, celui qui n'était pas reconnu, en qui
l'on ne croyait pas, qui n'était pas craint, que l'on n'aimait pas ?...

      Il vient donc pour qu'on le connaisse, celui qui n'était pas reconnu
; pour qu'on le croie, celui en qui l'on ne croyait pas ; pour qu'on le
craigne, celui qui n'était pas craint ; pour qu'on l'aime, celui qui
n'était pas aimé. Celui qui était présent par sa nature vient dans sa
miséricorde... Pensez un peu à Dieu et voyez ce que cela représente pour
lui de déposer une si grande puissance, comment il humilie un si grand
pouvoir, comment il affaiblit une si grande force, comment il rend
déraisonnable une si grande sagesse. Était-ce un devoir de justice envers
l'homme ? Certainement pas !...

      Vraiment, Seigneur, ce n'est pas ma justice, mais ta miséricorde, qui
t'a conduit ; ce n'est pas ton indigence, mais mon besoin. Tu as dit en
effet : « La miséricorde est bâtie dans les cieux » (Ps 88,3). C'est bien
cela, parce que la misère abondait sur la terre. Voilà pourquoi « je
chanterai pour toi, Seigneur, la miséricorde » que tu as manifestée lors de
ta venue... Quand il s'est montré humble dans son humanité, puissant en ses
miracles, fort contre la tyrannie des démons, doux dans l'accueil des
pécheurs, tout cela provient de sa miséricorde, tout cela vient de ses
entrailles de bonté. Voilà pourquoi, « je chanterai, Seigneur, la
miséricorde » que tu as manifestée lors de ta première venue. Et à juste
titre, car « la terre est remplie de la miséricorde du Seigneur » (Ps
118,64).




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