17 novembre 2011

Evangile du jour

jeudi 17 novembre 2011
Le jeudi de la 33e semaine du temps ordinaire

Ste Élisabeth de Hongrie († 1231) - Mémoire,  St Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néocésarée († 270)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « En voyant la ville, Jésus pleura sur elle »

Les lectures du jour

Lc 19,41-44.


Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait :
« Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux.
Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
La Cité de Dieu, §14, 28

« En voyant la ville, Jésus pleura sur elle »

      Deux amours ont bâti deux villes : l'amour de soi jusqu'au mépris de
Dieu a fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la
cité céleste. L'une se glorifie en elle-même ; l'autre dans le Seigneur.
L'une cherche la gloire qui vient des hommes (Jn 5,44) ; l'autre met toute
sa gloire en Dieu, témoin de sa conscience. L'une, gonflée de vaine gloire,
élève la tête ; l'autre dit à son Dieu : « C'est toi ma gloire ; tu me
redresses la tête » (Ps 3,4). Dans l'une, les princes sont dominés par la
passion de dominer sur leurs sujets ou sur les nations conquises ; dans
l'autre tous se font serviteurs du prochain dans la charité, les chefs
veillant au bien de leurs subordonnés, et ceux-ci leur obéissant. La
première ville, dans la personne des puissants, s'admire dans sa force ;
l'autre dit à son Dieu : « Je t'aimerai, Seigneur, toi ma force » (Ps
17,2).

      C'est pourquoi, dans la première ville, les sages mènent une vie tout
humaine, ne recherchant que les biens du corps ou de l'esprit ou les deux à
la fois : « s'ils ont pu connaître Dieu, ils ne l'ont pas honoré comme Dieu
et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont perdus dans leurs pensées
et dans leurs cœurs enténébrés...; ils ont servi la créature de préférence
au Créateur » (Rm 1,21-25). Dans la cité de Dieu au contraire, toute la
sagesse de l'homme se trouve dans la piété, qui seule rend au vrai Dieu un
culte légitime et qui, dans la société des saints, des anges aussi bien que
des hommes, attend pour récompense « que Dieu soit tout en tous » (1Co
15,28).




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