19 novembre 2011

Evangile du jour

samedi 19 novembre 2011
Le samedi de la 33e semaine du temps ordinaire

Ste Mechtilde, moniale (XIIIème s.),  St Tanguy (IXème s.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Ils sont fils de Dieu, en étant fils de la résurrection »

Les lectures du jour

Lc 20,27-40.


Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus,
et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Audience générale du 01/12/1982 (trad. DC n°1844 16/01/83, p.94)

« Ils sont fils de Dieu, en étant fils de la résurrection »

      Comme sacrement né du mystère de la Rédemption et, en un certain
sens, né à nouveau de l'amour nuptial du Christ et de l'Église (cf Ep
5,22-23), le mariage est une expression efficace de la puissance salvifique
de Dieu qui réalise son dessein éternel, même après le péché et malgré la
concupiscence cachée dans le cœur de chaque être humain, homme et femme...
Comme sacrement de l'Église, le mariage est indissoluble par nature. Comme
sacrement de l'Église, il est aussi parole de l'Esprit qui exhorte l'homme
et la femme à modeler toute leur vie ensemble en tirant leur force du
mystère de la rédemption du corps... La rédemption du corps
signifie...cette espérance qui, dans la dimension du mariage, peut être
définie comme espérance du quotidien, espérance du temporel...

      La dignité des époux...s'exprime dans la profonde conscience de la
sainteté de la vie, à laquelle tous deux donnent origine en participant –-
comme fondateurs d'une famille –- aux forces du mystère de la création. À
la lumière de cette espérance qui est liée au mystère de la rédemption du
corps, cette nouvelle vie humaine, l'enfant conçu et né de l'union
conjugale de son père et de sa mère, s'ouvre aux « prémices de l'Esprit » «
pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu ». Et si «
toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement », une
espérance particulière accompagne la femme dans les douleurs de
l'accouchement, c'est-à-dire l'espérance de la « révélation des fils de
Dieu » (Rm 8,19-23), espérance dont tout nouveau-né porte en lui une
étincelle en venant au monde... C'est à cela que se réfèrent les paroles du
Christ faisant appel à la résurrection des corps... : « Ils sont fils de
Dieu, étant fils de la résurrection ».




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