17 février 2009

Evangile du jour

mardi 17 février 2009
Le mardi de la 6e semaine du temps ordinaire

Saint Alexis Falconieri et les sept fondateurs des Servites (+ 1310)



Commentaire du jour
Saint Anselme : « Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »

Les lectures du jour

Mc 8,14-21.
Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un
seul pain avec eux dans la barque.
Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au
levain des pharisiens et à celui d'Hérode ! »
Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain.
Il s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de
pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le
coeur aveuglé ?
Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous
n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ?
Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous
ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
- Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli
de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »

Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église


« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »

Je ne peux pas voir ta lumière : elle est trop éclatante pour ma vue.
Et pourtant, tout ce que je vois, c'est grâce à ta lumière que je le
distingue, comme notre oeil fragile voit, grâce au soleil, tout ce qu'il
aperçoit, sans pouvoir cependant regarder le soleil lui-même. Mon
intelligence demeure impuissante devant ta lumière ; elle est trop
éclatante. L'oeil de mon âme est incapable de la recevoir, et il ne
supporte même pas de rester longtemps fixé sur elle. Mon regard est blessé
par son éclat, dépassé par son étendue ; il se perd dans son immensité et
reste confondu devant sa profondeur. Ô lumière souveraine et
inaccessible ! Vérité totale et bienheureuse! Que tu es donc loin de moi,
et pourtant je suis si près de toi ! Tu échappes presque entièrement à ma
vue, tandis que je suis, moi, tout entier sous ton regard. En tout lieu
rayonne la plénitude de ta présence, et je ne te vois pas. C'est en toi que
j'agis et que j'ai l'existence, pourtant je ne peux pas atteindre jusqu'à
toi. Tu es en moi, tu es tout alentour de moi, et pourtant je ne peux pas
te saisir du regard.




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