09 février 2009

Evangile du jour

lundi 09 février 2009
Le lundi de la 5e semaine du temps ordinaire

Sainte Apolline (Morte en 249)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés »

Les lectures du jour

Mc 6,53-56.
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades
sur des brancards là où l'on apprenait sa présence.
Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les
champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur
laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui
la touchèrent étaient sauvés.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Exclamation 16 (trad. cf Auclair,Oeuvres 1964, p. 534 et OC, Cerf 1995, p. 892)

« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés »

      Ô vrai Dieu et mon Seigneur ! Pour l'âme affligée de la solitude où
elle vit en ton absence, c'est une grande consolation que de savoir que tu
es partout. Mais à quoi bon, Seigneur, quand la force de l'amour et
l'impétuosité de cette peine augmentent, et le coeur se trouble, si bien
que nous ne pouvons plus comprendre ni connaître cette vérité ? L'âme sait
seulement qu'elle est séparée de toi, et elle n'admet aucun remède. En
effet, le coeur qui aime beaucoup ne supporte pas d'autres conseils ni
consolations que Celui-là même qui l'a blessé ; c'est de lui seul qu'il
attend la guérison de sa peine.

      Quand tu le veux, Seigneur, tu guéris à l'instant la blessure que tu
as faite. Ô Bien-Aimé véritable, avec quelle compassion, quelle douceur,
quelles bonté et tendresse, avec quelles marques d'amour, tu guéris les
plaies des flèches de ton amour ! Ô mon Dieu, tu es le repos de toute
peine. Quelle folie que de chercher des moyens humains pour guérir ceux qui
sont malades du feu divin ? Qui peut savoir jusqu'où va cette blessure,
d'où elle vient, et comment apaiser un tel tourment ?... Comme l'épouse du
Cantique des cantiques a raison de dire : « Mon Bien-Aimé est à moi, et je
suis à lui ! » (11,6) En effet, l'amour que je ressens ne peut pas avoir
son origine dans la bassesse de mon amour. Et pourtant, ô mon Époux, si bas
que soit mon amour, comment se fait-il qu'il dépasse toute chose créée pour
atteindre son créateur ?




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