13 février 2009

Evangile du jour

vendredi 13 février 2009
Le vendredi de la 5e semaine du temps ordinaire

Béatrice d'Ornacieux Fondatrice du monastère d'Eymeu (Drôme) (+ 1303)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : Certains restent sourds aux appels de Dieu

Les lectures du jour

Mc 7,31-37.
Jésus quitta la région de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction du
lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.
On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui.
Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les
oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! »,
c'est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait
correctement.
Alors Jésus leur recommanda de n'en rien dire à personne ; mais plus il le
leur recommandait, plus ils le proclamaient.
Très vivement frappés, ils disaient : « Tout ce qu'il fait est admirable :
il fait entendre les sourds et parler les muets. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 21

Certains restent sourds aux appels de Dieu

      L'aspect le plus sublime de la dignité humaine se trouve dans la
vocation de l'homme à communier avec Dieu. Cette invitation que Dieu
adresse a l'homme de dialoguer avec lui commence avec l'existence humaine.
Car, si l'homme existe, c'est que Dieu l'a créé par amour et, par amour, ne
cesse de lui donner l'être ; et l'homme ne vit pleinement selon la vérité
que s'il reconnaît librement cet amour et s'abandonne à son Créateur. Mais
beaucoup de nos contemporains ne perçoivent pas du tout ou même rejettent
explicitement le rapport intime et vital qui unit l'homme à Dieu : à tel
point que l'athéisme compte parmi les faits les plus graves de ce temps...

      Certains athées nient Dieu expressément, d'autres pensent que l'homme
ne peut absolument rien affirmer de lui. D'autres encore traitent le
problème de Dieu de telle façon que ce problème semble dénué de sens.
Beaucoup, outrepassant indûment les limites des sciences positives, ou bien
prétendent que la seule raison scientifique explique tout, ou bien, à
l'inverse, ne reconnaissent comme définitive absolument aucune vérité...
D'autres se représentent Dieu sous un jour tel que, en le repoussant, ils
refusent un Dieu qui n'est en aucune façon celui de l'Évangile. D'autres
n'abordent même pas le problème de Dieu : ils paraissent étrangers à toute
inquiétude religieuse et ne voient pas pourquoi ils se soucieraient encore
de religion. L'athéisme, en outre, naît souvent d'une protestation révoltée
contre le mal dans le monde... Et parmi les formes de l'athéisme
contemporain, on ne doit pas passer sous silence celle qui attend la
libération de l'homme surtout de sa libération économique et sociale...

      L'Église..., bien consciente de la gravité des problèmes que
l'athéisme soulève et poussée par son amour pour tous les hommes, estime
qu'elle doit soumettre ces motifs à un examen sérieux et approfondi. Elle
tient que la reconnaissance de Dieu ne s'oppose en aucune façon à la
dignité de l'homme, puisque cette dignité trouve en Dieu lui-même ce qui la
fonde et ce qui l'achève. Car l'homme a été établi en société, intelligent
et libre, par Dieu son Créateur. Mais surtout, comme fils, il est appelé à
l'intimité même de Dieu et au partage de son propre bonheur.




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