08 février 2009

Evangile du jour

dimanche 08 février 2009
Cinquième dimanche du temps ordinaire

Saint Jean de Matha (1213), Saint Jérôme Emilien (+ 1537)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « Jésus la prit par la main, et la fit lever »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla
chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus
attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre
la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades,
et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et
il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un
endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que
je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs
synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 52)

« Jésus la prit par la main, et la fit lever »

« Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et la fit lever. » En
effet, cette malade ne pouvait pas se lever d'elle-même ; étant alitée,
elle ne pouvait pas venir au-devant de Jésus. Mais ce médecin
miséricordieux s'approche lui-même du lit. Celui qui avait porté une brebis
malade sur ses épaules (Lc 15,5) s'avance à présent vers ce lit... Il
approche toujours plus afin de guérir encore davantage. Remarquez bien ce
qui est écrit ici... « Tu aurais dû sans aucun doute venir à ma rencontre,
tu aurais dû venir m'accueillir au seuil de ta maison ; mais alors ta
guérison résulterait non pas tant de ma miséricorde que de ta volonté.
Puisqu'une fièvre si forte t'accable et t'empêche de te lever, je viens
moi-même. » « Et il la fit lever ». Comme elle ne pouvait pas se
redresser d'elle-même, c'est le Seigneur qui la relève. « Il la prit par la
main et il la fit lever. » Quand Pierre était en péril en mer, au moment où
il allait se noyer, lui aussi a été saisi par la main, et il se releva...
Quelle belle marque d'amitié et d'affection pour cette malade ! Il la
relève en la tenant par la main ; sa main guérit la main de la malade. Il
saisit cette main comme l'aurait fait un médecin, prend le pouls et évalue
l'importance de la fièvre, lui qui est à la fois médecin et remède. Jésus
la touche, et la fièvre disparaît. Souhaitons qu'il touche notre main
afin qu'ainsi nos actes soient purifiés. Qu'il entre dans notre maison :
levons-nous enfin de notre lit, ne restons pas couchés. Jésus se tient à
notre chevet et nous restons couchés ? Allons, debout !... « Au milieu de
vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas » (Jn 1,26) ; « le
Royaume de Dieu est au milieu de vous » (Lc 17,21). Ayons la foi, et nous
verrons Jésus présent au milieu de nous.




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