16 février 2009

Evangile du jour

lundi 16 février 2009
Le lundi de la 6e semaine du temps ordinaire

Bx Joseph Allamano (+1926)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? »

Les lectures du jour

Mc 8,11-13.
Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le
mettre à l'épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette
génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe
ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l'autre rive.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
La Trinité, livre 12, 52-53 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Mediaspaul 1988, t. 1, p. 19)

« Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? »

Père saint, Dieu tout-puissant..., lorsque j'élève vers ton ciel la
faible lumière de mes yeux, puis-je douter qu'il est ton ciel ? Quand je
contemple la course des étoiles, leur retour dans le cycle de l'année,
quand je vois les Pléiades, la Petite Ourse et l'Étoile du matin et que je
considère comment chacune brille au poste qui lui est assigné, je
comprends, ô Dieu, que tu es là, dans ces astres que je ne comprends pas.
Lorsque je vois « les vagues superbes de la mer » (Ps 92,4), je ne saisis
pas l'origine de ces eaux, je ne saisis même pas ce qui met en branle leurs
flux et leurs reflux réguliers, et pourtant, je crois qu'il est une cause
-- impénétrable certes pour moi -- à ces réalités que j'ignore, et là aussi
je perçois ta présence. Si je tourne mon esprit vers la terre qui,
par le dynamisme de forces cachées, décompose toutes les semences qu'elle a
accueillies dans son sein, les fait lentement germer et les multiplie, puis
leur donne de grandir, je ne trouve rien là que je puisse comprendre avec
mon intelligence ; mais cette ignorance m'aide à te discerner, toi,
puisque, si je ne connais pas la nature mise à mon service, cependant je te
rencontre par le fait même qu'elle est là, pour mon usage. Si je me
tourne vers moi, l'expérience me dit que je ne me connais pas moi-même et
je t'admire d'autant plus que je suis pour moi un inconnu. En effet, même
si je ne peux pas les comprendre, je fais l'expérience des mouvements de
mon esprit qui juge, de ses opérations, de sa vie, et cette expérience,
c'est à toi que je la dois, toi qui m'as donné en partage cette nature
sensible qui fait ma joie, même si son origine est au-delà des prises de
mon intelligence. Je ne me connais pas moi-même, mais en moi je te trouve
et, en te trouvant, je t'adore.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: