09 mai 2013

Evangile du jour

jeudi 09 mai 2013
Ascension du Seigneur, solennité

St Georges (Ġorġ) Preca, prêtre et fond. à Malte ,  St Pacôme, soldat païen converti et abbé († 348),  Bx Thomas Pickering, moine et martyr († 1679)



Commentaire du jour
Bienheureux John Henry Newman : « Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

Les lectures du jour

Lc 24,46-53.


Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait : « Il fallait que s'accomplisse ce qui était annoncé par l'Écriture ; les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.
Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus d'une force venue d'en haut. »
Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit.
Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel.
Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, remplis de joie.
Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « The Spiritual Presence of Christ in the Church », PPS, t. 6, n°10

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

Le retour du Christ à son Père est à la fois source de peine, parce
qu'il implique son absence, et source de joie, parce qu'il implique sa
présence. De la doctrine de sa Résurrection et de son Ascension jaillissent
ces paradoxes chrétiens souvent mentionnés dans l'Écriture : nous sommes
dans l'affliction, mais sans cesser de nous réjouir, « comme n'ayant rien
et possédant tout » (2Co 6,10).

Telle est en effet notre condition présente : nous avons perdu le
Christ et nous l'avons trouvé ; nous ne le voyons pas et pourtant nous le
discernons. Nous étreignons ses pieds (Mt 28,9), mais il nous dit : « Ne me
retiens pas » (Jn 20,17). Comment cela ? C'est que nous avons perdu la
perception sensible et consciente de sa personne ; nous ne pouvons pas le
regarder, l'entendre, parler avec lui, le suivre de lieu en lieu ; mais
nous jouissons spirituellement, immatériellement, intérieurement,
mentalement et réellement de sa vue et de sa possession : une possession
plus réelle et présente que celle dont les apôtres jouissaient aux jours de
sa chair, justement parce qu'elle est spirituelle, justement parce qu'elle
est invisible.

Nous savons que dans ce monde plus un objet est proche de nous, moins
nous pouvons le percevoir et le comprendre. Le Christ est venu si près de
nous dans l'Église chrétienne, si je puis dire, que nous ne pouvons pas le
fixer du regard ou le distinguer. Il entre en nous, et prend possession de
l'héritage qu'il s'est acquis. Il ne se présente pas à nous, mais il nous
prend avec lui. Il fait de nous ses membres... Nous ne le voyons pas ; nous
ne connaissons sa présence que par la foi, parce qu'il est au-dessus de
nous et en nous. Ainsi, nous sommes dans la peine, parce qu'inconscients de
sa présence..., et nous nous réjouissons parce que nous savons que nous le
possédons : « Sans le voir, vous l'aimez ; sans le voir encore vous croyez
en lui ; et vous tressaillez d'une joie inexprimable qui vous transfigure,
car vous allez obtenir votre salut, l'aboutissement de votre foi » (1P
1,8-9).




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