13 mai 2013

Evangile du jour

lundi 13 mai 2013
Le lundi de la 7e semaine de Pâques

Notre-Dame de Fatima
Ste Julienne de Norwich, recluse et mystique



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

Les lectures du jour

Jn 16,29-33.


A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il parlait à ses disciples. Ceux-ci lui disent alors : " Voici que tu parles ouvertement, sans employer de paraboles.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et qu'il n'y a pas besoin de t'interroger : voilà pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu. »
Jésus leur répondit : « C'est maintenant que vous croyez !
L'heure vient - et même elle est venue - où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; pourtant je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi.
Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix. Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message pour la Journée mondiale de la Paix 2002, §9-10 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

      Les familles, les groupes, les États, la communauté internationale
elle-même, ont besoin de s'ouvrir au pardon pour renouer les liens rompus,
pour dépasser les situations stériles de condamnations réciproques, pour
vaincre la tentation d'exclure les autres en leur refusant toute
possibilité d'appel. La capacité de pardonner est à la base de tout projet
d'une société à venir plus juste et plus solidaire.

      Le refus du pardon, au contraire, surtout s'il entretient la
poursuite de conflits, a des répercussions incalculables pour le
développement des peuples. Les ressources sont consacrées à soutenir la
course aux armements, les dépenses de guerre, ou à faire face aux
conséquences des rétorsions économiques. C'est ainsi que font défaut les
disponibilités financières nécessaires au développement, à la paix, à la
justice. De quelles souffrances l'humanité n'est-elle pas affligée parce
qu'elle ne sait pas se réconcilier, quels retards ne subit-elle pas parce
qu'elle ne sait pas pardonner ! La paix est la condition du développement,
mais une paix véritable n'est possible qu'à travers le pardon.

      La proposition du pardon n'est pas une chose que l'on admet comme une
évidence ou que l'on accepte facilement ; par certains aspects, c'est un
message paradoxal. En effet, le pardon comporte toujours, à court terme,
une perte apparente, tandis qu'à long terme, il assure un gain réel. La
violence est exactement le contraire : elle opte pour un gain à brève
échéance, mais se prépare pour l'avenir lointain une perte réelle et
permanente. Le pardon pourrait sembler une faiblesse ; en réalité, aussi
bien pour l'accorder que pour le recevoir, il faut une grande force
spirituelle et un courage moral à toute épreuve. Loin de diminuer la
personne, le pardon l'amène à une humanité plus profonde et plus riche, il
la rend capable de refléter en elle un rayon de la splendeur du Créateur.




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