05 mai 2013

Evangile du jour

dimanche 05 mai 2013
Sixième dimanche de Pâques

Bx Nunzio Sulprizio, orphelin « le petit saint boiteux »



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Le Défenseur, l'Esprit Saint..., vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Les lectures du jour

Jn 14,23-29.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 24 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Le Défenseur, l'Esprit Saint..., vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Une fois ressuscité, le Christ, qui avait « remis l'esprit » sur la
croix (Jn 19,30) comme Fils de l'homme et Agneau de Dieu, va vers les
apôtres pour « souffler sur eux » (Jn 20,22)... La venue du Seigneur
remplit de joie ceux qui sont présents : « leur tristesse se change en joie
» (cf Jn 16,20), comme il l'avait déjà promis lui-même avant sa Passion. Et
surtout l'annonce essentielle du discours d'adieu se réalise : le Christ
ressuscité, comme inaugurant une création nouvelle, porte l'Esprit Saint
aux apôtres. Il le leur porte au prix de son « départ », il leur donne cet
Esprit en quelque sorte à travers les plaies de sa crucifixion : « Il leur
montra ses mains et son côté » (Jn 20,20). C'est en vertu de cette
crucifixion qu'il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint » (v. 22).

Un lien étroit s'établit ainsi entre l'envoi du Fils et celui de
l'Esprit Saint. L'envoi de l'Esprit Saint (après le péché originel) ne peut
avoir lieu sans la croix et la résurrection : « Si je ne pars pas, le
Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jn 16,7). Un lien étroit s'établit
aussi entre la mission de l'Esprit Saint et celle du Fils dans la
rédemption. La mission du Fils, en un sens, trouve son achèvement dans la
rédemption ; la mission de l'Esprit Saint découle de la rédemption : «
C'est de mon bien qu'il reçoit et il vous le dévoilera » (Jn 16,15). La
rédemption est accomplie pleinement par le Fils comme l'Oint qui est venu
et a agi par la puissance de l'Esprit Saint, s'offrant lui-même à la fin en
sacrifice suprême sur le bois de la croix. Et cette rédemption est aussi
accomplie continuellement dans les cœurs et les consciences des hommes —
dans l'histoire du monde — par l'Esprit Saint qui est l'« autre Défenseur »
(Jn 14,16).




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