01 mai 2013

Evangile du jour

mercredi 01 mai 2013
Le mercredi de la 5e semaine de Pâques

St Joseph, travailleur (Ier s.),  Bse Pétronille, Ière abbesse à Moncel († 1355)



Commentaire du jour
Isaac de l'Étoile : La parabole de la vigne

Les lectures du jour

Jn 15,1-8.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
Sermon 16, 1er pour le dimanche de la Septuagésime, §5-8 ; SC 130 (trad. cf SC p. 297)

La parabole de la vigne

Je professe tout le respect dû à l'explication fidèle et pertinente
qui voit dans la vigne [de la parabole chez Matthieu 20,15] l'Église
universelle : la vigne représentant bien le Christ ; les rameaux, des
chrétiens ; le fermier et propriétaire, le Père céleste ; le jour, le temps
dans sa totalité ou la vie de l'homme ; les heures, les âges du monde ou de
l'individu ; la place, l'activité agitée du monde, avide d'argent.

Personnellement cependant, j'aime considérer mon âme et aussi mon
corps, c'est à dire ma personne tout entière, comme une vigne. Je ne dois
pas la négliger, mais bien piocher et travailler pour qu'elle ne soit pas
étouffée par d'autres rejetons ou par des racines étrangères, ni gênée par
le foisonnement de ses pousses naturelles. Je dois l'émonder pour qu'elle
ne pousse pas trop de bois, la tailler pour qu'elle porte plus de fruits.
Je dois absolument l'entourer d'une haie pour qu'elle ne soit pas livrée au
pillage des passants sur la route, et surtout pour que le sanglier de la
forêt...ne la détruise pas (cf Ps 79,14). Je dois la cultiver avec le plus
grand soin pour que le cep authentique de la vigne choisie ne dégénère pas,
qu'il ne devienne pas une vigne étrangère, incapable de réjouir Dieu et les
hommes (cf Ps 103,15) ou peut-être susceptible de les attrister. Je dois la
protéger avec la plus grande vigilance pour que le fruit qui a coûté tant
de travail et a été si longtemps attendu ne soit pas volé clandestinement
par ceux qui, en secret, dévorent le pauvre (Ha 3,14), pour qu'il ne
disparaisse pas soudainement dans une dévastation imprévue. C'est pourquoi
le premier homme a reçu l'ordre de travailler et de garder le Paradis comme
s'il était sa vigne (Gn 2,15).




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