15 mai 2013

Evangile du jour

mercredi 15 mai 2013
Le mercredi de la 7e semaine de Pâques

St Isidore, modèle d'un paysan chrétien très pieux



Commentaire du jour
La Lettre à Diognète : « Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du Mauvais »

Les lectures du jour

Jn 17,11b-19.


Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j'étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné. J'ai veillé sur eux, et aucun ne s'est perdu, sauf celui qui s'en va à sa perte de sorte que l'Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu'ils aient en eux ma joie, et qu'ils en soient comblés.
Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.
Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

La Lettre à Diognète (v. 200)
§ 5-6 ; PG 2, 1174 (trad. Orval, bréviaire 5e merc. Pâques et SC 33 bis, p. 63)

« Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du Mauvais »

      Les chrétiens ne se distinguent pas des autres hommes par leur pays,
ni par leur langue, ni par l'habillement. Car ils n'habitent pas de villes
qui leur soient propres, ils n'emploient pas un dialecte spécial, et leur
genre de vie n'a rien de singulier. Leur doctrine n'est pas sortie de
l'imagination fantaisiste d'esprits excités ; ils ne se font pas, comme
tant d'autres, les champions d'une doctrine humaine quelconque.

      Ils habitent donc, selon les circonstances, des villes grecques ou
barbares ; ils se conforment aux usages locaux pour ce qui est des
vêtements, de la nourriture, des coutumes. Et cependant, ils témoignent
clairement d'une manière de vivre qui sort de l'ordinaire. Ils résident
chacun dans sa propre patrie, mais ils y sont comme des gens de passage.
Ils s'acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, mais ils supportent
tout comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et
toute patrie une terre étrangère... Ils vivent dans la chair, mais pas
selon la chair (cf 2Co 10,3; Rm 8,12-13). Ils passent leur vie sur la
terre, mais leur cité est dans les cieux (Ph 3,20; He 11,16; 13,14). Ils
obéissent aux lois établies, mais leur façon de vivre va bien au-delà de la
loi.

      Ils aiment tous les hommes, et pourtant tous les persécutent. Ils
sont méconnus, condamnés, tués ; et c'est ainsi qu'ils viennent à la vraie
vie. Pauvres, ils enrichissent un grand nombre ; manquant de tout, ils
surabondent en toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent
leur gloire ; on les calomnie et ils y trouvent leur justification.
Insultés, ils bénissent ; outragés, ils honorent les autres... Pour tout
dire : ce que l'âme est dans le corps, voilà ce que les chrétiens sont dans
le monde.




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