20 mai 2013

Evangile du jour

lundi 20 mai 2013
Le lundi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

St Bernardino de Sienne, prêtre o.f.m. (1380-1444),  St Arcangelo Tadini, prêtre et fondateur (1846-1912),  Bx Louis (Luigi) Talamoni, prêtre et fond. (1848-1926)



Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance »

Les lectures du jour

Mc 9,14-29.


Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. »
On l'amena auprès de lui. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! »
Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'...  ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. »
Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! »
Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! »
L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? »
Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les évangiles (Gigord 1957, p. 38)

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance »

      La vertu que notre Seigneur récompense, la vertu qu'il loue, c'est
presque toujours la foi. Quelquefois, il loue l'amour, comme dans
Magdeleine (Lc 7,47) ; quelquefois l'humilité, mais ces exemples sont rares
; c'est presque toujours la foi qui reçoit de lui récompense et louanges.
Pourquoi ? Sans doute parce que la foi est la vertu, sinon la plus haute
(la charité passe avant), du moins la plus importante, car elle est le
fondement de toutes les autres, y compris la charité, et aussi parce
qu'elle est la plus rare.

      Avoir vraiment la foi, la foi qui inspire toutes les actions, cette
foi au surnaturel qui dépouille le monde de son masque et montre Dieu en
toutes choses ; qui fait disparaître toute impossibilité ; qui fait que ces
mots d'inquiétude, de péril, de crainte, n'ont plus de sens ; qui fait
marcher dans la vie avec un calme, une paix, une joie profonde, comme un
enfant à la main de sa mère ; qui établit l'âme dans un détachement si
absolu de toutes les choses sensibles dont elle voit clairement le néant et
la puérilité ; qui donne une telle confiance dans la prière, la confiance
de l'enfant demandant une chose juste à son père ; cette foi qui nous
montre que, « hors faire ce qui est agréable à Dieu, tout est mensonge » ;
cette foi qui fait voir tout sous un autre jour — les hommes comme des
images de Dieu, qu'il faut aimer et vénérer comme les portraits de notre
Bien-Aimé et à qui il faut faire tout le bien possible ; les autres
créatures comme des choses qui doivent, sans exception, nous aider à gagner
le ciel, en louant Dieu à leur sujet, en nous en servant ou en nous en
privant — cette foi qui, faisant entrevoir la grandeur de Dieu, nous fait
voir notre petitesse ; qui fait entreprendre sans hésiter, sans rougir,
sans craindre, sans reculer jamais, tout ce qui est agréable à Dieu : oh,
que cette foi est rare ! Mon Dieu, donnez-la-moi ! Mon Dieu, je crois, mais
augmentez ma foi ! Mon Dieu, faites que je croie et que j'aime.




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