24 mai 2013

Evangile du jour

vendredi 24 mai 2013
Le vendredi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

Sts Donatien et Rogatien, martyrs († 287 ou 288),  Bx Louis Zéphyrin Moreau, évêque († 1901)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Tous deux ne feront plus qu'un »

Les lectures du jour

Mc 10,1-12.


Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s'assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d'habitude.
Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie pour l'ouverture du Synode sur la famille, 26/09/1980, §5 (trad. ORfr 40 rev.)

« Tous deux ne feront plus qu'un »

      Lorsque le Christ, avant sa mort, au seuil même du mystère pascal,
prie en disant : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés
pour qu'ils soient un, comme nous » (Jn 17,11), il demande aussi en quelque
sorte, peut-être d'une façon particulière, l'unité des époux et des
familles. Il prie pour l'unité de ses disciples, pour l'unité de l'Église ;
or le mystère de l'Église est comparé par saint Paul au mariage (Ep 5,32).

      Ainsi non seulement l'Église donne à la famille une part spéciale de
ses soins, mais encore elle considère le sacrement du mariage, d'une
certaine façon, comme son modèle. Dans l'amour du Christ son Époux, qui
nous a aimés jusqu'à la mort, l'Église contemple les époux et les épouses,
qui ont promis de s'aimer pour toute la vie, jusqu'à la mort. Et elle
considère que c'est un devoir singulier pour elle de protéger cet amour,
cette fidélité et cette honnêteté, ainsi que tous les biens qui en
découlent pour la personne humaine et la société. C'est proprement la
famille qui donne la vie à la société ; c'est dans la famille que, par
l'éducation, se forme la structure même de l'humanité, de tout homme en ce
monde.

      Dans l'Évangile...le Fils parle ainsi au Père : « Je leur ai donné
les paroles que tu m'avais données : ils les ont reçues..., et ils ont cru
que c'est toi qui m'as envoyé... Tout ce qui est à moi est à toi et tout ce
qui est à toi est à moi » (Jn 17,8-10). L'écho de ce dialogue ne
résonne-t-il pas dans le cœur des hommes de toutes les générations ? Ces
mots ne constituent-ils pas le tissu même de la vie et de l'histoire de
toute famille, et à travers la famille, de tout homme ?... « Je prie pour
eux..., pour ceux que tu m'as donnés, car ils sont à toi » (v. 9).




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